
Interdiction des paquebots géants à Nice : la préfecture s'oppose à Christian Estrosi et saisit le tribunal administratif
continue à Nice. Le préfet des Alpes-Maritimes a annoncé jeudi saisir le tribunal administratif pour contester un arrêté pris par la Métropole de Nice interdisant les escales des
paquebots géants, qu'il juge « illégal ».
Après avoir assoupli
une première interdiction prise fin janvier
, le maire de Nice et président de la métropole,
Christian Estrosi
, a pris mercredi un nouvel arrêté interdisant les escales de paquebot de plus de 450 passagers à Nice, et limitant le nombre de navires transportant plus de 2 500 passagers à Villefranche-sur-Mer à 65 par an et pas plus d'un par jour.
Le maire de Nice justifie cet arrêté au nom de « l'urgence climatique, la protection de la biodiversité marine, la promotion d'un tourisme raisonné et la protection du patrimoine ».
Selon la Métropole, cet arrêté, qui doit entrer en vigueur ce vendredi 11 juillet, affectera d'ici la fin de l'année cinq escales prévues dans le port de Nice, et 15 en 2026 sur un total de 176 déjà réservées.
Concernant la gare maritime de
Villefranche-sur-Mer
, l'arrêté concerne d'ici la fin de l'année 12 escales de navires d'une capacité cumulée de plus de 38 000 passagers, et pour 2026, 53 escales d'une capacité totale cumulée de plus de 200 000 passagers, sur un total de 131 escales déjà réservées.
Dans un communiqué, le préfet des Alpes-Maritimes dit avoir « décidé de saisir le tribunal administratif de Nice pour obtenir la suspension et l'annulation de cet arrêté au motif qu'il est entaché de plusieurs illégalités et de nature à compromettre l'exercice d'une liberté publique ou individuelle ».
Le préfet annonce par ailleurs réunir vendredi avec le préfet maritime une « table-ronde sur la régulation des navires de croisière réunissant l'ensemble des acteurs concernés ».
En janvier, l'annonce du maire de Nice, interdisant les escales de navires de plus de 900 passagers en rade de Villefranche-sur-Mer, avait provoqué la « stupéfaction » de l'association internationale des compagnies de croisières (CLIA) mais aussi
un tollé parmi les élus des communes de la rade, les professionnels de la mer, les commerçants ou les taxis
.
Après Nice, la ville de Cannes a elle aussi décidé de limiter à partir de 2026 les paquebots géants dans sa baie en n'autorisant qu'un seul navire de plus de 3 000 passagers à y mouiller chaque jour.
Hashtags

Essayez nos fonctionnalités IA
Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :
Commentaires
Aucun commentaire pour le moment...
Articles connexes


Le Figaro
32 minutes ago
- Le Figaro
Notre palmarès 2025 des villes et villages où s'installer sur la Côte d'Azur
EXCLUSIF - Plages, météo, commerces, loisirs et prix immobiliers... Sur la base de 48 critères, Le Figaro a comparé 80 communes du Var et les Alpes-Maritimes situées sur la bande littorale. Découvrez quelles sont les plus attractives. Chants des cigales, soleil toute l'année, la mer et la montagne à portée de main, douceur de vivre... Si la Côte d'Azur est pour beaucoup un lieu de vacances paradisiaque où poser ses valises le temps d'un été, les plus chanceux n'en repartent pas. C'est le cas de Marie et de son époux. À 60 et 62 ans, ces deux cadres de la fonction publique ont tout plaqué pour venir s'établir ici. «Nous n'en pouvions plus de la grisaille parisienne, des transports bondés, nous voulions de la tranquillité et surtout du soleil», lance tout sourire la retraitée. Depuis leur installation il y a un an, le couple a déjà pris ses marques. «Les gens ont tendance à penser que c'est huppé, très snob, mais c'est faux. Les habitants sont très accueillants et on s'habitue vite au rythme de vie», poursuit-elle. Bien sûr, tous les endroits de la Côte d'Azur ne se valent pas. Disparition des petits commerces en basse saison, déserts médicaux, prolifération des logements Airbnb... Certaines communes ont plus d'avantages à offrir. Que vous soyez actif ou retraité, Le Figaro a comparé 80 villes et villages azuréens sur la base d'une quarantaine de critères. Cadre de vie, pollution, accessibilité aux transports, prix immobiliers attractifs, commerces de proximité, découvrez où couler des jours heureux.


Le Parisien
32 minutes ago
- Le Parisien
« Le flingue sur ma tempe » : le chemin de croix de Nathalie, caissière de La Poste traumatisée par un braquage
Le seul titre de l'article a fait tout remonter : « Braquage à la poste de Verrières-le-Buisson : 300 euros de butin et deux employés ligotés », annonce notre journal le 9 juillet dernier . L'info s'affiche sur le téléphone de Nathalie, 57 ans. Et ravive de douloureux souvenirs. Ce qu'ont vécu ces employés de La Poste , Nathalie aussi l'a connu. C'était il y a plus de seize ans, « mais la marque est toujours là, bien ancrée dans la tête », dit-elle en pointant son front, assise à la table d'un fast-food où cette habitante de l'Essonne a donné rendez-vous.


Le Figaro
11 hours ago
- Le Figaro
Les cours du pétrole fragilisés par les discussions commerciales
Les cours du pétrole ont reculé vendredi, les opérateurs laissant échapper leurs inquiétudes quant à l'avancement des accords commerciaux entre Washington et ses principaux partenaires. Donald Trump a estimé vendredi la probabilité d'un accord commercial entre les États-Unis et l'Union européenne à «50-50», alors qu'il doit rencontrer dimanche en Écosse la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, à l'approche de sa date butoir du 1er août. La veille, le porte-parole de la Commission européenne, Olof Gill, avait assuré qu'un accord était à «portée de main». «Nous sommes en voie de faire probablement, un très bon 'deal' avec eux», avait aussi affirmé Donald Trump le même jour. Le président américain brandit la menace depuis deux semaines que, sans accord à cette date, les États-Unis imposeront des droits de douane de 30% sur les importations européennes. Les nouvelles déclarations de Donald Trump ont fait baisser les cours du pétrole. Alors qu'il évoluait dans le vert en première partie de séance, le prix du baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en septembre, a abandonné 1,07% à 68,44 dollars. Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate, pour livraison le même mois, a connu la même évolution et a finalement cédé 1,32% à 65,16 dollars. Publicité Cinq accords «Nous avons déjà constaté un léger désaccord entre le Japon et les États-Unis sur l'accord commercial récemment annoncé», à propos des détails concernant les investissements japonais sur le sol américain, relève auprès de l'AFP Andy Lipow, de Lipow Oil Associates. «Cela amène le marché à se demander dans quelle mesure les négociations commerciales sont proches d'un accord conclu, même après leur annonce», ajoute l'analyste. L'administration Trump a pour l'heure annoncé cinq compromis: avec le Royaume-Uni, le Japon, le Vietnam, l'Indonésie et les Philippines. Mais tous ne sont pas du même ordre, celui signé avec Jakarta ouvrant par exemple la porte à des négociations en vue d'un accord commercial à venir, qui reste donc à construire. Alors que les marchés actions parviennent à surmonter ces incertitudes, bénéficiant aussi d'autres catalyseurs, «le marché du pétrole reste préoccupé par la façon dont ces droits peuvent avoir un impact sur les économies» mondiales, pointe Andy Lipow. Par ailleurs, selon l'analyste, les cours restent «sous pression» alors que Chevron a été autorisé par le gouvernement américain à reprendre ses opérations d'extraction au Venezuela, selon le président vénézuélien Nicolás Maduro.