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Le parascolaire en péril ?

Le parascolaire en péril ?

La Presse04-07-2025
Plusieurs activités parascolaires risquent d'être annulées dans un centre de services scolaire des Basses-Laurentides en raison des compressions dans le réseau de l'éducation.
Les activités parascolaires et les sorties culturelles risquent de passer à la trappe dans un centre de services scolaire des Basses-Laurentides en raison des compressions dans le réseau de l'éducation. L'avenir des équipes de football et des ligues d'improvisation est incertain.
Le centre de services scolaire de la Rivière-du-Nord (CSSRDN), qui couvre la région des Basses-Laurentides, a transmis à son personnel la liste des décisions « non exhaustives » prises d'ici à ce que le budget de la prochaine année scolaire soit officiellement connu.
« On a demandé de couper le parascolaire, les sorties culturelles, la formation d'encadrement pour le personnel », énumère Annie Gingras, présidente du Syndicat de l'enseignement de la Rivière-du-Nord (SERN).
À titre d'exemple, les camps d'entraînement des équipes de football, prévus au mois d'août, sont suspendus. Des enseignants essaient de se mobiliser pour que ça puisse avoir lieu, mais c'est encore de la surcharge sur leurs épaules », dit Mme Gingras.
Ce n'est pas aux enseignants de trouver des commanditaires pour compenser les coupes du gouvernement !
Annie Gingras, présidente du Syndicat de l'enseignement de la Rivière-du-Nord
Au CSSRDN, on explique que la suspension des activités parascolaires touche pour le moment les activités qui commenceraient « avant le dépôt des budgets finaux prévu à la fin du mois d'août ». La porte-parole du centre de services, Nadyne Brochu, ajoute que c'est précisément le cas des camps d'entraînement de football.
« Aucune consigne n'a été donnée à l'effet d'annuler toutes les activités parascolaires de l'année 2025-2026, seulement de suspendre temporairement les activités devant débuter avant la confirmation officielle de nos budgets », écrit-elle.
On a pourtant annoncé à William Béland, qui donne des ateliers d'improvisation à l'école secondaire des Hauts-Sommets de Saint-Jérôme depuis 2018, que son contrat ne serait pas renouvelé l'automne prochain. Comme d'autres entraîneurs d'improvisation, il s'est fait dire que « ça regarde mal ».
Le parascolaire est essentiel pour bien des élèves, dit l'entraîneur. « J'ai des élèves en difficulté qui restent à l'école juste parce qu'ils font de l'impro », dit M. Béland, qui travaillait une dizaine d'heures par semaine dans son ancienne école secondaire.
Personnellement, si je n'avais pas eu l'impro, c'est certain que j'aurais lâché l'école.
William Béland, entraîneur d'improvisation à l'école secondaire des Hauts-Sommets de Saint-Jérôme
Les jeunes de son équipe sont « vraiment tristes » que ça ne revienne pas. « Pour eux, c'est magique, comme expérience. Je sais que ce n'est pas propre à l'impro, c'est tout le parascolaire », dit William Béland.
Les coupes envisagées dans les activités parascolaires « créent une commotion », témoigne un prof de ce centre de services qui a demandé l'anonymat. L'école dans laquelle il travaille est défavorisée et les activités parascolaires y sont essentielles pour encourager des élèves à persévérer, dit-il.
Fournir une heure gratuite d'activité parascolaire gratuite à tous les jeunes du secondaire était une promesse de la CAQ, en 2019, qui citait un « effet déterminant » sur la persévérance scolaire.
Un automne « chaud » dans les écoles
L'effet des coupes se fera sentir dès le premier jour de classe dans ce centre de services : aucune dépense ne sera autorisée pour la rentrée, prévient-on.
« Nous devrons accueillir les élèves à coût zéro », écrit le CSSRDN. L'automne « va être chaud », prédit Annie Gingras, présidente du SERN.
Enseignante en adaptation scolaire, Dominique Lévesque a organisé mercredi une manifestation pour dénoncer les compressions à laquelle ont participé, selon ses estimations, quelques centaines de personnes à Saint-Jérôme.
PHOTO FOURNIE PAR DOMINIQUE LÉVESQUE
L'enseignante Dominique Lévesque, au premier plan à gauche, à la manifestation de mercredi soir, à Saint-Jérôme
« Ce sont tous les citoyens qui doivent se mobiliser. L'éducation, c'est la base d'une société, il faut faire comprendre que ça n'a pas de sens », dit-elle.
Plusieurs techniciennes en éducation spécialisée de son centre de services ont appris qu'elles n'auraient pas de poste l'an prochain, affirme Mme Lévesque.
Une mère dont l'enfant est sourd et muet m'a dit qu'elle ne sait pas encore si le contrat de l'interprète va être reconduit.
Dominique Lévesque, enseignante en adaptation scolaire
Les nouveaux enseignants qui arrivent dans le métier pourraient aussi avoir moins de soutien.
Il y a quelques années, le centre de services scolaire avait mis sur pied un « camp pédagogique » pour les nouveaux enseignants visant à les outiller, soutenir leur sentiment d'efficacité et leur permettre de créer des liens, lit-on dans un communiqué publié en 2022.
« Ça se passait avant la rentrée et les enseignants étaient rémunérés. Maintenant, ce sera sur une base volontaire, pas rémunéré », dit Annie Gingras, qui rappelle que le nombre d'élèves augmente, tout comme le nombre de nouveaux enseignants et d'enseignants non légalement qualifiés qui ont besoin de soutien.
L'annonce d'importantes restrictions budgétaires à quelques jours des vacances estivales a fait l'effet d'une douche froide sur le milieu de l'éducation. Enseignants, directions, parents et élèves ont dénoncé les effets néfastes que le manque d'argent aurait sur les élèves, notamment ceux en difficulté, et ont demandé au gouvernement Legault de reculer.
Le premier ministre François Legault, tout comme son ministre de l'Éducation Bernard Drainville, argue qu'il ne s'agit pas de coupes dans le budget des écoles.
« [L'éducation], c'est une de mes plus grandes fiertés, donc je trouve ça comme un peu ésotérique que certaines personnes parlent de coupes », a déclaré François Legault la semaine dernière.
Avec la collaboration de Vincent Larin, La Presse
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