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Une meilleure gestion après sinistre est nécessaire, selon les assureurs

Une meilleure gestion après sinistre est nécessaire, selon les assureurs

La Presse18 hours ago
Un quartier dévasté dans l'ouest de Jasper, en Alberta, le 19 août 2024. Un incendie de forêt y avait provoqué des évacuations et des dégâts importants.
(Toronto) Le Bureau d'assurance du Canada (BAC) appelle à des discussions nationales sur la gestion des efforts de rétablissement après catastrophe à l'avenir, compte tenu de l'augmentation des coûts et de la fréquence des sinistres.
La Presse Canadienne
Le Bureau demande au gouvernement fédéral de mener des discussions avec les provinces et les territoires sur la reprise après sinistre, car les efforts de reconstruction de Jasper, en Alberta, accusent des retards un an après qu'un incendie de forêt a détruit environ un tiers des bâtiments de la ville.
Cette demande survient alors que le 22 juillet marque le premier anniversaire de l'incendie qui a ravagé Jasper, dont les dommages sont estimés à 1,2 milliard, une catastrophe parmi plusieurs autres survenues l'an dernier, qui ont causé environ 8,5 milliards de dommages assurés combinés, ce qui en fait de loin l'année la plus coûteuse jamais enregistrée.
Les coûts ont augmenté, car le changement climatique a contribué à rendre les phénomènes météorologiques extrêmes plus fréquents et plus destructeurs, tandis que le coût des matériaux de construction et d'autres facteurs ont également contribué à cette augmentation.
Les coûts plus élevés de reconstruction s'expliquent également par le fait que les réparations prennent plus de temps.
Le BAC indique qu'au 7 juillet, les autorités n'avaient délivré des permis de reconstruction que pour 56 des 358 bâtiments incendiés.
La reconstruction avance beaucoup plus lentement qu'après l'incendie de Fort McMurray en 2016, où une grande partie des travaux avait commencé dès la première année, malgré le fait qu'il s'agissait de l'incendie le plus coûteux de l'histoire du Canada, avec quelque 2400 bâtiments détruits.
« Les retards affectant le processus de reconstruction, comme c'est le cas à Jasper, deviennent de plus en plus fréquents au Canada après des catastrophes majeures », affirme Craig Stewart, vice-président, changements climatiques et enjeux fédéraux, au BAC, dans un communiqué.
Alors que les retards persistent à Jasper, le bureau prévient que certains résidants pourraient épuiser leur couverture des frais de subsistance supplémentaires et que de nombreuses entreprises pourraient épuiser leur couverture pour perte de revenus.
Une partie du problème lié aux retards est due à la réglementation supplémentaire imposée par le fait que la ville se trouve dans un parc national et a des règles en matière d'assainissement, mais M. Stewart souligne que l'absence de réponse coordonnée et normalisée est également un problème.
« Le Canada a besoin d'un organisme fédéral de coordination pour guider la préparation et le rétablissement en cas d'urgence », insiste-t-il.
« Tous les autres pays du G7 disposent d'une agence agissant à ce titre ; il est temps que le Canada suive l'exemple et adopte une approche proactive en matière de gestion des urgences. »
Le regroupement d'assureurs appelle également le gouvernement à mieux soutenir les initiatives communautaires de protection contre les incendies de forêt, comme les coupe-feu et les restrictions sur les nouvelles constructions dans les secteurs à risque.
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