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Le volume et la gravité des crimes ont diminué au Canada

Le volume et la gravité des crimes ont diminué au Canada

La Presse10 hours ago
Statistique Canada affirme que l'IGC avec violence a diminué de 1 % en 2024.
Le volume et la gravité des crimes ont diminué au Canada
(Ottawa) Statistique Canada rapporte que le volume et la gravité des crimes déclarés par la police au Canada ont diminué de 4 % l'an dernier, après avoir affiché trois années consécutives d'augmentations.
Jim Bronskill
La Presse Canadienne
L'agence indique que les crimes sans violence ont eu un effet significatif sur la baisse de l'Indice de gravité de la criminalité (IGC) global en 2024.
L'IGC sans violence, qui comprend les infractions contre les biens et les infractions relatives aux drogues, a diminué de 6 % l'an dernier, après une hausse de 9 % de 2021 à 2023.
Statistique Canada affirme que l'IGC avec violence a diminué de 1 % en 2024 et a eu un effet comparativement plus faible sur le portrait global.
Cet indice avait augmenté pendant trois années consécutives et avait affiché une hausse de 15 % au cours de cette période.
L'IGC a été élaboré pour pallier les limites d'un taux de criminalité déclaré par la police, qui est influencé par des infractions à volume élevé, mais moins graves.
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Les avocats de Bolsonaro affirment qu'il n'a pas enfreint une ordonnance judiciaire
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La Presse

time4 minutes ago

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Les avocats de Bolsonaro affirment qu'il n'a pas enfreint une ordonnance judiciaire

(Brasilia) La défense de Jair Bolsonaro a nié mardi que l'ex-président brésilien ait enfreint une ordonnance judiciaire lui interdisant de s'exprimer sur les réseaux sociaux, après qu'un juge de la Cour suprême l'a menacé « d'emprisonnement immédiat ». Agence France-Presse L'ancien dirigeant d'extrême droite (2019-2022), jugé pour tentative de coup d'État contre l'actuel président de gauche Luiz Inacio Lula da Silva, s'est vu contraint vendredi de porter dorénavant un bracelet électronique et de ne plus recourir aux réseaux sociaux. Ainsi, lorsque M. Bolsonaro a fait des déclarations aux médias lundi, rapidement relayées sur les réseaux sociaux, le juge Alexandre de Moraes a donné 24 heures à ses avocats pour présenter des éclaircissements, « sous peine de décréter son emprisonnement immédiat ». Jair Bolsonaro « n'a en aucun cas été interdit de donner des entrevues » et n'a donc « pas enfreint » l'ordonnance, ont répondu ses avocats dans un communiqué. « Il n'a rien publié, n'a pas accédé à ses réseaux sociaux et n'a pas demandé à des tiers de le faire à sa place », ont-ils ajouté. Interrogé par l'AFP, le Tribunal suprême fédéral a dit ne pas savoir quelle serait la prochaine étape, bien que les médias brésiliens indiquent que M. de Moraes pourrait consulter le parquet avant de se prononcer sur l'éventuelle violation. Vendredi, le magistrat a interdit à M. Bolsonaro d'utiliser ses comptes de réseaux sociaux et ceux de tiers. Et lundi, M. de Moraes a précisé que toute diffusion sur des plateformes des interventions de M. Bolsonaro – qui avait accordé plusieurs interviews pendant le week-end – constituerait une violation des mesures et a averti que l'ancien président risquait d'être arrêté. Les avocats de Jair Bolsonaro ont affirmé qu'il n'avait pas été informé de cette deuxième décision. M. de Moraes a justifié ces mesures en lui reprochant d'inciter, avec son fils Eduardo, à des « actes hostiles » des États-Unis contre le Brésil et de tenter de faire « obstruction » au procès, dont il a la charge. La pression judiciaire s'accroît sur M. Bolsonaro en pleine crise diplomatique entre le Brésil et les États-Unis. Dénonçant une « chasse aux sorcières » à l'encontre de son allié, le président américain Donald Trump a menacé le Brésil de droits de douane supplémentaires de 50 % à partir d'août. Lula a réprouvé un « chantage inacceptable ».

Les garderies plaident la tolérance pour éviter l'expulsion d'enfants
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La Presse

time34 minutes ago

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Les garderies plaident la tolérance pour éviter l'expulsion d'enfants

Une directive envoyée aux garderies par le ministère de la Famille le 9 juillet donne 14 jours aux parents détenant un permis de travail ouvert pour retirer leurs enfants bénéficiant d'une place à 9,35 $ par jour. Des regroupements de garderies demandent à Québec de faire preuve de tolérance et de protéger les enfants d'immigrants inscrits dans des milieux de garde subventionnés, qui risquent d'en être exclus. Mardi, le ministère de la Famille a confirmé avoir reçu une mise en demeure de la part de parents. À cause des « flous administratifs » actuels, les enfants de parents titulaires d'un permis de travail ouvert pourraient perdre leur place subventionnée en garderie, déplorent des acteurs du milieu de la petite enfance, qui demandent des solutions rapides. « Une fois qu'un enfant s'habitue au service de garde, à ses amis, à ses éducatrices, je trouverais ça drastique de retirer l'enfant », avance le président de l'Association des garderies privées du Québec (AGPQ), Sami Alahmad. Une directive envoyée aux garderies par le ministère de la Famille le 9 juillet donne 14 jours aux parents détenant un permis de travail ouvert pour retirer leurs enfants bénéficiant d'une place à 9,35 $ par jour, ce qui entraîne des conséquences dramatiques pour plusieurs familles. Lisez l'article « Directive sur la contribution réduite : des enfants d'immigrants sommés de quitter leur CPE » C'est le cas de Suzanne Minkam, arrivée du Congo il y a deux ans avec un permis de travail ouvert, qui craint de perdre la place en garderie subventionnée de sa fille de 17 mois, qu'elle élève seule, et d'avoir à quitter son emploi d'éducatrice dans le même établissement, puisque son salaire est insuffisant pour pouvoir payer une place en garderie non subventionnée. Le gouvernement affirme qu'il ne s'agit pas d'une nouvelle règle. Le Règlement sur la contribution réduite, entré en vigueur en 2006, « n'a jamais été modifié » et les parents ayant un permis de travail ouvert n'ont jamais été admissibles à ce programme, soutient le ministère de la Famille. Selon des regroupements de garderies, la réponse n'est pas aussi simple que de procéder à quelques ajustements administratifs. Les expulsions engendreront des conséquences humaines importantes chez les parents et leurs enfants. Des confusions lourdes en conséquences De plus, les directives émises par le ministère de la Famille manquent de clarté, déplore Sami Alahmad. « À la lumière des dernières informations, j'ai lu et relu le guide d'admissibilité qu'ils nous ont fourni et j'ai toujours de la difficulté à comprendre ce que le gouvernement nous demande », dénonce-t-il. Il reconnaît qu'il a pu y avoir eu des incompréhensions dans l'application du règlement, mais il s'agissait d'« erreurs de bonne foi » et on « ne devrait pas faire payer les enfants pour cela », insiste-t-il. Josée Garant, directrice du Bureau coordonnateur de garderies en milieu familial du quartier Saint-Léonard, à Montréal, a passé la journée de mardi à éplucher les dossiers des enfants concernés par la directive dans son organisation. C'est désolant, au-delà de tout, ce sont des enfants. On devrait se concentrer sur l'aspect humain avant tout. Ils vont perdre une stabilité, un lieu important d'attachement. Josée Garant, directrice du Bureau coordonnateur de garderies en milieu familial du quartier Saint-Léonard M. Alahmad ne sait pas encore combien de bambins fréquentant les garderies de son association sont touchés par ce critère d'admissibilité, mais ils sont nombreux, et il « se voit difficilement dire au revoir à ces enfants », confie-t-il. Le gouvernement doit faire preuve de tolérance et permettre aux enfants qui sont déjà en garderie subventionnée de terminer leur parcours à la petite enfance de la même manière qu'ils l'ont commencé, demande le président de l'AGPQ, qui s'inquiète des conséquences sur les familles concernées. Il n'est pas le seul à demander une telle souplesse. « On pense que les enfants ne devraient pas être tributaires du statut de leurs parents et qu'il devrait y avoir des efforts afin d'accommoder ces familles-là », avance la directrice générale adjointe aux affaires publiques et gouvernementales pour l'Association québécoise des CPE (AQCPE), Geneviève Blanchard. Pour cette dernière, le « nœud de l'affaire » semble être que le gouvernement veut s'assurer que le parent détenteur d'un permis ouvert occupe un emploi. Le ministère de la Famille devrait trouver une manière de faire cette vérification, pour « maintenir dans le système des familles qui ont déjà été intégrées », note-t-elle. « On semble l'oublier, mais les services éducatifs à l'enfance, c'est un puissant agent d'intégration. » L'AQCPE a déjà reçu beaucoup de demandes, tant de la part des éducatrices que des parents, sur la façon de répondre à cette directive et sur les ressources qui pourraient les aider. Au moment de publier ces lignes, le ministère de la Famille n'avait pas répondu à notre demande d'entrevue. Des parents veulent poursuivre le ministère de la Famille Selon une mise en demeure obtenue par Radio-Canada mardi, des parents originaires de France et d'Ukraine veulent poursuivre en justice le ministère de la Famille, advenant l'exclusion de leurs enfants d'une garderie subventionnée. Le document indique que les parents contestent notamment la légalité et la validité de la directive sur l'admissibilité au programme de places à contribution réduite. Après la présentation de leurs permis de travail ouverts, leurs enfants ont été acceptés en 2024 dans une garderie subventionnée en milieu familial. Le bureau coordonnateur du Centre de la petite enfance du Parc leur a toutefois annoncé qu'en vertu de la directive, ils devaient maintenant quitter la garderie. Mardi, l'attachée de presse de la ministre de la Famille, Suzanne Roy, a confirmé qu'une mise en demeure a été reçue par le Ministère, ajoutant que le statut des personnes concernées serait vérifié.

Un garçon de 3 ans meurt noyé dans une rivière
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timean hour ago

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Un garçon de 3 ans meurt noyé dans une rivière Un garçon de 3 ans est mort à l'hôpital, lundi soir, deux jours après avoir été trouvé inanimé dans la rivière aux Outardes, samedi sur la Côte-Nord. « Vers 9 h samedi matin, les services d'urgences ont été appelés à intervenir à Pointe-aux-Outardes », rapporte Élizabeth Marquis-Guy, porte-parole de la Sûreté du Québec. L'enfant se trouvait alors inanimé dans le cours d'eau, près de la rue Finn. « Des manœuvres de réanimation ont rapidement été entreprises et le garçon a été transporté à l'hôpital », poursuit la porte-parole. C'est là que son décès a été constaté. Des enquêteurs et des techniciens de l'identité judiciaire ont été dépêchés sur les lieux pour comprendre les circonstances de cet incident. Une enquête conjointe entre la Sûreté du Québec et le coroner a été déclenchée dans ce dossier. Elle est toujours en cours.

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