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Un garçon de 3 ans meurt noyé dans une rivière

Un garçon de 3 ans meurt noyé dans une rivière

La Presse12 hours ago
Un garçon de 3 ans meurt noyé dans une rivière
Un garçon de 3 ans est mort à l'hôpital, lundi soir, deux jours après avoir été trouvé inanimé dans la rivière aux Outardes, samedi sur la Côte-Nord.
« Vers 9 h samedi matin, les services d'urgences ont été appelés à intervenir à Pointe-aux-Outardes », rapporte Élizabeth Marquis-Guy, porte-parole de la Sûreté du Québec.
L'enfant se trouvait alors inanimé dans le cours d'eau, près de la rue Finn. « Des manœuvres de réanimation ont rapidement été entreprises et le garçon a été transporté à l'hôpital », poursuit la porte-parole. C'est là que son décès a été constaté.
Des enquêteurs et des techniciens de l'identité judiciaire ont été dépêchés sur les lieux pour comprendre les circonstances de cet incident.
Une enquête conjointe entre la Sûreté du Québec et le coroner a été déclenchée dans ce dossier. Elle est toujours en cours.
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Un homme de 18 ans a été poignardé mardi soir lors d'une altercation survenue à l'angle de la rue Atateken et du boulevard de Maisonneuve, au centre-ville de Montréal. L'agression dont on ignore les motifs et pour laquelle aucune arrestation n'a été rapportée aurait eu lieu vers 23 h 30. Selon une mise à jour diffusée par le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) mercredi matin, on ne craint pas pour la vie du jeune homme. « Lorsque son état le permettra, les enquêteurs iront à sa rencontre pour avoir plus d'informations sur les circonstances qui ont mené à cette agression », a indiqué le porte-parole Jean-Pierre Brabant.

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Quand les « camionneurs » ont paralysé le centre-ville d'Ottawa pendant des semaines en 2022, carburant à diverses théories du complot, plusieurs députés conservateurs ne se sont pas fait prier pour les appuyer. Il y avait par exemple quelque chose de franchement surréaliste à voir Pierre Poilievre soutenir ces manifestants qui ont pourri la vie des résidants d'Ottawa avec ses mots, du café et des beignes. Surréaliste parce que parmi les leaders du mouvement d'occupation d'Ottawa se trouvaient des gens qui exigeaient le remplacement du gouvernement Trudeau par une autre structure nommée par la gouverneure générale : l'équivalent d'un coup d'État, quoi. Surréaliste parce que le principal carburant de cette manifestation était celui de tant de manifestations en pleine pandémie : les théories du complot à propos de la COVID-19. Le discours sur la « liberté » était le glaçage sur un gâteau nauséabond de désinformation créé par des désinformateurs. Voir des élus s'associer à ce mouvement qui, en plus, pourrissait la vie des gens travaillant et habitant les quartiers centraux d'Ottawa ? Surréaliste. Surréaliste, mais politiquement efficace : l'appui de certains députés a créé un schisme dans le Parti conservateur, avant de faire exploser le leadership du chef conservateur Erin O'Toole, ouvrant la voie à une course à la direction remportée haut la main par Pierre Poilievre. Trois ans et demi plus tard, deux des leaders du convoi de la « liberté » vont donc recevoir leur peine pour leur participation à ce concert de désobéissance, de méfaits et de klaxons qui a duré trois semaines et qui a monopolisé des centaines de policiers. Tamara Lich et Chris Barber ont été arrêtés en 2022. Ils ont fait face à 13 chefs d'accusation, allant de l'intimidation à l'incitation à intimider en passant par des accusations de méfait. Le procès s'est étiré sur plus d'une année et, en avril dernier, la juge Heather Perkins-McVey a tranché : Barber et Lich ont été déclarés coupables de méfait. Barber, en plus, a été reconnu coupable d'avoir incité à désobéir à une ordonnance judiciaire. Lich ne faisait pas face à ce chef d'accusation. Score des courses : ces deux leaders complotistes ont été blanchis de la majorité des chefs d'accusation auxquels ils faisaient face. Ils sont quand même des individus reconnus coupables de crimes. Cette semaine à Ottawa auront lieu les observations sur la peine pour Chris Barber et Tamara Lich. La Couronne va présenter ses vues sur la durée des peines. Les avocats de la défense vont faire de même. Procédure standard. Ce qui n'a rien de standard, c'est que le Parti conservateur de Pierre Poilievre a décidé de sauter par-dessus la clôture qui, d'ordinaire, sépare le politique du judiciaire. Tamara Lich a publié récemment une capture d'écran – non confirmée – des arguments de la Couronne qui réclamerait sept ans de prison pour elle et Barber. Pierre Poilievre lui-même s'est insurgé, sur X : « Pendant que des criminels violents sont libérés quelques heures après leurs plus récentes accusations, que des émeutiers antisémites vandalisent des commerces, terrorisent des garderies et bloquent le trafic sans conséquences, la Couronne veut sept ans de prison pour les chefs de méfait de Lich & Barber. Est-ce de la justice ? » La cheffe adjointe du Parti conservateur, Melissa Lantsman, a carrément parlé de « vengeance politique » et utilisé l'affaire pour expliquer que « la confiance dans les institutions est en recul ». Les juges et les procureurs de la Couronne sont indépendants du pouvoir politique. Si la cheffe adjointe du Parti conservateur a des preuves que la Couronne ontarienne agit par vengeance « politique », qu'elle les présente au public. Encore une fois, le mot qui me vient à l'esprit est « surréaliste ». Les élus se gardent généralement de commenter les décisions des tribunaux et de critiquer les acteurs du système de justice au nom de la séparation des pouvoirs et, oui, de la confiance envers les institutions. L'autre aspect surréaliste de la sortie des conservateurs, c'est que Tamara Lich et Chris Barber sont… des criminels. Surréaliste, encore : le Parti conservateur se décrit comme le parti de la loi et de l'ordre, par opposition à un Parti libéral trop « permissif » avec le crime et les criminels. Or, ce même Parti conservateur défend deux criminels. Ce n'est pas banal. Sauf qu'en lisant les commentaires de certains députés conservateurs, il ne faut pas chercher longtemps pour en trouver qui banalisent les faits reprochés à ce duo de leaders complotistes. 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Les gens d'Ottawa, qui ont subi ces manifestations, pensent des choses encore plus brutales que moi face à Lich, à Barber et aux autres leaders complotistes de 2022… Mais je trouve quand même réjouissant que la juge Heather Perkins-McVey ait complètement ignoré la clameur publique quand elle a écarté la majorité des chefs d'accusation contre Lich et Barber. C'est ainsi que j'aime nos juges : indépendants, en toutes choses. Je parie qu'en prononçant les sentences de Lich et Barber, encore une fois, la juge va ignorer ceux qui hurlent – politiciens conservateurs en tête – et se fier uniquement à une chose pour déterminer leur peine : la loi.

Un père incestueux reconnu coupable à son second procès
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time2 hours ago

  • La Presse

Un père incestueux reconnu coupable à son second procès

Un Montréalais qui accusait son ex-femme et sa fille d'avoir inventé des allégations d'inceste a finalement été reconnu coupable d'avoir agressé sa fille à plusieurs reprises quand elle avait 6 ans. C'est la fin d'un chemin de croix pour la victime qui a dû témoigner contre son père lors de deux procès. Ce qu'il faut savoir Un Montréalais de 60 ans a été reconnu coupable de contacts sexuels sur sa fille de 6 ans. Il avait été déclaré coupable à son premier procès en 2019, mais la Cour d'appel a ordonné un nouveau procès. La juge n'a pas cru la version du père incestueux, qui accusait sa fille d'avoir tout inventé. « Ici, malgré son jeune âge, cette plaignante est solide. Sa version est claire et sans équivoque. Son récit est incarné et bien senti. Elle semble dire la vérité de bonne foi », a conclu la juge Alexandra Marcil de la Cour du Québec, le 11 juillet dernier, au palais de justice de Montréal. Au terme de son second procès, le Montréalais de 60 ans a ainsi été déclaré coupable de contacts sexuels sur une mineure et d'incitation à des contacts sexuels, pour des gestes commis sur sa fille entre 2015 et 2017. Pour protéger l'identité de la victime, on ne peut nommer le délinquant. Le père incestueux a été reconnu coupable une première fois en mai 2019 et a été condamné à deux ans de détention. Mais il a fallu tout recommencer, car la Cour d'appel a ordonné un second procès en 2024 en raison d'erreurs commises par le juge. Après avoir témoigné quand elle avait 10 ans, au premier procès, la victime a courageusement repris la barre, en avril dernier, à l'âge de 16 ans, pour raconter son calvaire. « Le Tribunal note que sa description des évènements n'est jamais abstraite ni proche du rêve ou de l'imaginaire enfantin. À plusieurs moments, on est frappé par le réalisme de sa version », a conclu la juge Marcil. Pendant deux ans, le père a agressé sexuellement son enfant à de multiples occasions. Il s'allongeait près d'elle la nuit, se déshabillait et lui touchait les parties intimes. Il incitait sa fille à toucher son pénis et l'embrassait sur la bouche. « Son père lui aurait soufflé à l'oreille : 'C'est ce que les boys font aux girls' », relate la juge. Sa mère – aux prises avec un gros problème d'alcool – a déjà surpris son conjoint nu et étendu sur le lit de sa fille. Mais rien n'a changé. Pour éviter son bourreau, la victime avait pris l'habitude de se réfugier dans le lit de son frère, la nuit. Le père n'a pas été accusé d'inceste, puisqu'une telle accusation, qui peut mener à une peine de cinq ans d'emprisonnement au minimum, signifie qu'un parent aurait eu des « rapports sexuels » avec son enfant, donc qu'il y aurait eu pénétration. C'est pourquoi il a été accusé de « contacts sexuels » sur sa fille. Une version dénuée de « franchise et de sincérité » Clamant son innocence, le père incestueux a tenté de convaincre le Tribunal que la victime, contaminée par sa mère, avait tout inventé pour être placée dans une autre famille. Car c'est lui qui avait obtenu la garde exclusive de sa fille. Or, la juge n'a pas cru un mot de sa version dénuée de « franchise et de sincérité ». À la barre, le père a livré un témoignage « particulièrement laborieux » : il ne répondait pas aux questions et répliquait par « d'interminables tirades » en levant le ton. Il était incapable d'expliquer en quoi la version de sa fille ne tenait pas la route. PHOTO ROBERT SKINNER, ARCHIVES LA PRESSE La procureure de la Couronne, Me Karine Lagacé-Paquette, en 2024 Au procès, il a témoigné n'avoir jamais été infidèle à l'égard de sa femme. Il a aussi minimisé ses antécédents judiciaires. Puis, il a fini par admettre avoir été déclaré coupable de sollicitation d'une prostituée, alors que sa femme était enceinte de huit mois de leur fils. « Elle n'était plus disponible sexuellement » pour lui, a-t-il expliqué. Les audiences pour déterminer la peine auront lieu dans les prochaines semaines. Le pédophile demeure en liberté d'ici là. Me Karine Lagacé-Paquette représente le Directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP), alors que Me Jean Marc Tremblay défend le délinquant.

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