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Un homme de 18 ans poignardé

Un homme de 18 ans poignardé

La Presse5 days ago
Un homme de 18 ans a été poignardé mardi soir lors d'une altercation survenue à l'angle de la rue Atateken et du boulevard de Maisonneuve, au centre-ville de Montréal.
L'agression dont on ignore les motifs et pour laquelle aucune arrestation n'a été rapportée aurait eu lieu vers 23 h 30. Selon une mise à jour diffusée par le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) mercredi matin, on ne craint pas pour la vie du jeune homme.
« Lorsque son état le permettra, les enquêteurs iront à sa rencontre pour avoir plus d'informations sur les circonstances qui ont mené à cette agression », a indiqué le porte-parole Jean-Pierre Brabant.
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Pourquoi eux ?
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Pourquoi eux ?

Zabrina Rojas, cofondatrice de l'agence Trio recrutement international, a ouvert un bureau en Colombie pour préparer les travailleurs avant leur arrivée à Rouyn-Noranda. Ils sont nombreux, aujourd'hui, à travailler, à étudier, à élever leurs enfants à Rouyn-Noranda. Venus d'ailleurs, ils participent à la vie de la ville. Mais leur arrivée ne doit rien au hasard. Derrière ces nouveaux venus, il y a des circuits bien précis qui orientent le peuplement d'une région en quête de main-d'œuvre et d'étudiants. Qui tire les ficelles ? Et pourquoi ces pays, plutôt que d'autres ? Les recruteurs de Rouyn Zabrina Rojas, cofondatrice de l'agence Trio recrutement international, a commencé son activité de recrutement il y a trois ans, avec un pays bien précis : celui d'où elle vient. « On a ouvert un bureau en Colombie, en 2022. On a créé des ententes avec des écoles de langue là-bas pour donner des cours de français aux travailleurs avant qu'ils arrivent ici », explique-t-elle. À l'Agence de placement et de développement internationale (APDI), autre agence de recrutement implantée à Rouyn-Noranda, c'est plutôt le Burkina Faso qui s'impose comme bassin naturel. « Dans mon autre vie, j'étais équipementier dans le domaine minier », raconte Marc Blais, président de l'APDI. En travaillant en Afrique de l'Ouest, particulièrement au Burkina Faso, il avait constaté la présence croissante de travailleurs burkinabés dans les minières canadiennes. « Les travailleurs québécois sur place me disaient que c'étaient des travailleurs exceptionnels, avec une facilité d'apprentissage », ajoute-t-il. C'est ce qui l'a amené à envisager leur recrutement pour combler des besoins de main-d'œuvre à Rouyn-Noranda. Aujourd'hui, l'APDI dispose d'un bureau permanent à Ouagadougou. On doit avoir à peu près 30 000 CV. Ce sont des Burkinabés qui travaillent pour nous là-bas. Ils ne font que ça, recruter des gens. Marc Blais, président de l'APDI Un effort collectif Du côté du développement local, Mariève Migneault, directrice générale du CLD Rouyn-Noranda, souligne que la provenance des nouveaux arrivants ne tient pas à une seule cause, mais à une combinaison de facteurs. Selon elle, le phénomène est « multifactoriel » : le recrutement passe à la fois par des agences de recrutement, par des ententes Québec-Afrique et par des initiatives individuelles. À cela s'ajoutent les stratégies des entreprises privées, dont « le bassin de recrutement est en Afrique », ce qui contribue à « alimenter de manière significative le nombre de nouveaux arrivants venant de tel ou tel pays ». Elle craint toutefois que les nouvelles politiques migratoires ne nuisent à cet élan collectif. Mettre des restrictions sur les renouvellements de permis ou baisser les effectifs, ça ne fera pas en sorte que notre capacité d'accueil va être soulagée. Ça va juste faire perdre des travailleurs à nos entreprises. Mariève Migneault, directrice générale du CLD Rouyn-Noranda Des parcours inattendus Si des agences, des employeurs et des écoles orientent l'arrivée des immigrants à Rouyn-Noranda, certains chemins ont commencé bien plus tôt, parfois presque par accident. Tikou Belem est arrivé du Burkina Faso, en passant par la France, en 1998, à une époque où la région n'attirait que très peu de ressortissants d'Afrique. Il venait d'obtenir son doctorat en France, et s'est vu offrir un contrat de recherche de six mois à l'Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (UQAT). C'est ainsi que le lien s'est créé. PHOTO LOUIS JALBERT, TIRÉE DU SITE DE L'UQAT Professeur titulaire à l'UQAT, Tikou Belem est président de l'association de la communauté burkinabée de l'Abitibi-Témiscamingue. Il y a eu un basculement dans les quatre dernières années. En regardant autour de soi, on voit vraiment visuellement qu'il y a un changement. Si on s'arrête et puis qu'on compte un, deux, trois, quatre, cinq, on va voir passer un visage d'origine immigrante. Tikou Belem, professeur titulaire à l'UQAT Aujourd'hui professeur titulaire à l'UQAT, Tikou Belem dirige des projets de recherche qui recrutent des étudiants venus de plusieurs pays, souvent africains. Il est aussi président de l'association de la communauté burkinabée de l'Abitibi-Témiscamingue, forte de plus de 200 membres. Pour lui, l'essentiel tient dans la manière dont les gens sont reçus. « Moi, ce qui fait que j'aime Rouyn, je pense que c'est la population, l'accueil, la dynamique de la ville, la dynamique de la population, explique-t-il. L'important, c'est l'humain. Ce n'est pas la machinerie, ni la quincaillerie, ni les bâtisses. » Une croissance modeste Entre 2015 et 2021, la population de l'Abitibi-Témiscamingue est restée stable, sans véritable progression. Depuis 2021, une légère reprise est observable, mais elle demeure plus timide que dans le reste du Québec. Tandis que la population québécoise augmente rapidement, celle de la région croît à un rythme plus lent. Résultat : la part de l'Abitibi-Témiscamingue dans la population totale du Québec tend à diminuer.

Une présence forte qui redessine la ville
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Une présence forte qui redessine la ville

Carlos Sodji et sa femme Sylviane Senou sont les propriétaires de Chez Morasse, une véritable institution locale, à Rouyn-Noranda. Il y a cinq ans, on pouvait passer une heure à Rouyn-Noranda sans croiser un seul visage africain. Aujourd'hui, il suffit de marcher trois coins de rue pour entendre un accent venu du Cameroun, de la Côte d'Ivoire ou du Burkina Faso. À Rouyn-Noranda, ville de 43 000 habitants en plein cœur de l'Abitibi-Témiscamingue, les nouveaux venus d'Afrique sont désormais partout : dans les commerces, les banques, les hôpitaux, les écoles. Leur présence redessine la ville. Mais cette transformation rapide, née d'une pénurie de main-d'œuvre, de la vitalité de l'Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (UQAT) et d'une volonté d'intégration, se heurte désormais à un mur administratif. Depuis plusieurs mois, de nouvelles politiques migratoires imposent des contraintes importantes : un quota plafonnant à 10 % la proportion d'étudiants étrangers dans certains programmes, la fermeture de filières jugées trop attractives pour les immigrants, ainsi que l'interdiction du regroupement familial pour les travailleurs à bas salaire. Ces règles, destinées à encadrer plus strictement l'immigration temporaire et à répondre à des préoccupations politiques, freinent l'élan amorcé. Et ici, ces changements se font durement ressentir. Un point de repère Pourquoi Rouyn-Noranda ? Tout a commencé par une série de besoins urgents : des cuisines sans cuisiniers, des hôpitaux en sous-effectif, des entreprises à court de soudeurs, de mécaniciens… Et des programmes scolaires sans étudiants. Alors, les gens sont venus. Certains ont été recrutés par des agences locales. D'autres ont suivi un conjoint, un ami, sont venus pour une formation. Beaucoup sont restés, ont fondé des familles, acheté des maisons. Et peu à peu, le paysage a changé. Folake Lawanson, originaire du Nigeria, est arrivée à Rouyn-Noranda avec son mari québécois après avoir vécu à Joliette, à Salaberry-de-Valleyfield, à Repentigny. À Rouyn-Noranda, elle a d'abord travaillé à l'Épicerie interculturelle. Elle en est aujourd'hui propriétaire. PHOTO CHRISTIAN LEDUC, COLLABORATION SPÉCIALE Folake Lawanson, originaire du Nigéria, est propriétaire de l'Épicerie interculturelle à Rouyn-Noranda. Sur ses rayons : ignames, poissons séchés, épices africaines, extensions de cheveux… « C'est ici que j'aime le mieux vivre, dit-elle. Je n'aime pas ça, les grandes villes, j'aime la tranquillité. » Chez Morasse, 40 employés PHOTO CHRISTIAN LEDUC, COLLABORATION SPÉCIALE Sylviane Senou et Carlos Sodji sont les propriétaires de Chez Morasse, une véritable institution locale, à Rouyn-Noranda. Carlos Sodji, Béninois de naissance, dirige le restaurant Chez Morasse. Il a étudié en technologie du génie civil, a été livreur, agent de sécurité, consultant en immigration. « Je suis tombé en amour avec la ville. Je voyais qu'il y avait beaucoup de possibilités. » Aujourd'hui, il emploie une quarantaine de personnes, dont quatre travailleurs étrangers temporaires recrutés au Bénin. Derrière le comptoir, où se préparent les poutines les plus célèbres en ville, l'équipe est majoritairement africaine. PHOTO CHRISTIAN LEDUC, COLLABORATION SPÉCIALE Carlos Sodji et sa femme Sylviane Senou sont les propriétaires de Chez Morasse, une véritable institution locale, à Rouyn-Noranda. « Ces travailleurs étrangers sont nos piliers en ce moment. Parmi eux, il y en a deux qui sont nos bras valides », assure-t-il. Mais depuis la suspension du programme de l'expérience québécoise (PEQ) et la fermeture de certaines voies d'accès à la résidence permanente, leur avenir est incertain. J'ai une employée étrangère. Chaque jour, je la surprends en train de pleurer parce que sa fille est au Bénin. Elle comptait la faire venir. Et d'un coup, la loi dit que quelqu'un à bas salaire ne peut pas faire venir son enfant ni son conjoint. Carlos Sodji, Béninois de naissance, propriétaire du restaurant Chez Morasse Carlos s'inquiète aussi pour son entreprise : « Si je perdais mes travailleurs étrangers temporaires, le gros problème que j'aurais, c'est la fiabilité, parce que ces travailleurs sont fiables. » Une ville transformée Narciss Bayaga, intervenant psychosocial d'origine camerounaise, vit à Rouyn-Noranda depuis 17 ans. Il a vu l'évolution. « Avant, on pouvait voir qu'il y avait très peu de personnes immigrantes, surtout de la communauté africaine subsaharienne. Mais avec le temps, ça a considérablement augmenté. » Auprès des jeunes qu'il suit au cégep, il perçoit un vrai désir de rester. « La volonté est là, mais ça dépend des perspectives d'emploi. » Une université en première ligne À l'UQAT, l'arrivée d'étudiants étrangers est vitale. « Chaque étudiant étranger est une ressource inestimable », affirme le recteur Vincent Rousson. Aux cycles supérieurs, ils représentent les deux tiers des effectifs. PHOTO LOUIS JALBERT, TIRÉE DU SITE DE L'UQAT Vincent Rousson, recteur de l'UQAT Et dans certains programmes, comme la foresterie, ils sont presque seuls : « Il n'y a pratiquement aucun étudiant québécois qui vient s'inscrire dans des programmes gradués en foresterie, maîtrise et doctorat. » Mais les nouveaux quotas imposés par Québec ont un impact immédiat. « La réputation du Québec et du Canada est mise à mal sur la scène internationale », affirme le recteur. L'UQAT a vu chuter de plus de 2000 le nombre de demandes d'admission étrangères. L'impact, dit-il, est plus grand en région : « Une centaine d'étudiants en moins dans la région de Montréal n'a pas le même impact qu'une centaine d'étudiants en moins en Abitibi-Témiscamingue. » « Un besoin crucial » Célestin Nzenzali est arrivé du Congo en 2017. Après des études à Montréal, il s'est installé à Rouyn-Noranda en 2019 pour travailler comme préposé aux bénéficiaires. Aujourd'hui, il est agent d'intervention en santé mentale, étudiant en finances, producteur de spectacles et… propriétaire d'un salon de coiffure afro. PHOTO CHRISTIAN LEDUC, COLLABORATION SPÉCIALE Originaire du Congo, Célestin Nzenzali est agent d'intervention en santé mentale, producteur de spectacles et propriétaire d'un salon de coiffure afro. Il pose ici aux côtés d'Aimé Pinji, cofondateur de l'Afrostival, un festival qui célèbre la diversité africaine en Abitibi-Témiscamingue. « J'ai coiffé des gens dans mon appartement pendant six mois, précise-t-il. Puis, j'ai compris que c'est vraiment un besoin crucial dans la région. Je devais proposer ce service de manière professionnelle. » Il a acheté un duplex et y a ouvert son salon. « Je suis un Rouynorandien, astheure ! » Une ville qui vibre Aimé Pinji, chimiste et enseignant d'origine congolaise, est arrivé dans la région en 2008. À l'automne 2024, il a cofondé l'Afrostival, un festival culturel qui célèbre la diversité africaine en Abitibi-Témiscamingue. Avant leur arrivée, la région n'était plus vivable. Il n'y avait plus d'intérêt à vivre ici. Les Walmart, les Tim Hortons fermaient tôt parce qu'il n'y avait pas d'employés pour le service à la clientèle. Mais depuis qu'ils sont là, c'est plus vivant. Aimé Pinji, chimiste et enseignant d'origine congolaise, cofondateur de l'Afrostival Il se réjouit du dynamisme retrouvé, mais reste lucide sur les défis de cohabitation. « Ce n'est pas toujours du racisme. Parfois, c'est juste de l'ignorance. Il faut prendre le temps d'expliquer. » Une vague francophone Le phénomène est tel qu'en 2024, le New York Times s'y est attardé. Le journal a souligné que des centaines de nouveaux arrivants venus d'Afrique avaient contribué à combler la pénurie de main-d'œuvre à Rouyn-Noranda, créant une nouvelle communauté dans cette ville minière isolée. Mais pour Vincent Rousson, recteur de l'UQAT, cette transformation s'inscrit dans une continuité. « Il y a déjà eu deux grandes vagues d'immigration en Abitibi-Témiscamingue, après les grandes guerres mondiales, rappelle-t-il. À l'époque, c'était une région cosmopolite. » Faute d'un enseignement supérieur développé, beaucoup de ces nouveaux venus avaient fini par migrer vers les grands centres. « Ce qui change aujourd'hui, dit-il, c'est que cette vague est francophone. Donc, l'intégration est plus facile. » Est-ce allé trop vite ? « Je ne vis pas dans un monde de licornes, admet le recteur. 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Un piéton gravement blessé à Longueuil
Un piéton gravement blessé à Longueuil

La Presse

time3 hours ago

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Un piéton gravement blessé à Longueuil

Un homme de 29 ans a subi des blessures importantes après avoir été frappé par un véhicule, dans la nuit de samedi à dimanche à Longueuil. « Peu après minuit, une collision est survenue entre un véhicule et un piéton sur le chemin de Chambly, près de la rue Cuvillier », indique le Service de police de l'agglomération de Longueuil (SPAL) sur Facebook. Le conducteur, un homme dans la trentaine, pourrait faire face à des accusations de conduite avec les facultés affaiblies causant des lésions et de délit de fuite. Il avait quitté les lieux après l'incident, mais a été rapidement localisé et intercepté par les patrouilleurs. La victime a été transportée à l'hôpital pour traiter des blessures importantes. Il n'est pas spécifié si sa vie est en danger. « Lors de vos sorties, prévoyez toujours un moyen de transport sécuritaire si vous consommez de l'alcool ou des substances », rappelle le SPAL.

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