
Attendu à Paris dans la soirée, Lucas Chevalier passera sa visite médicale vendredi
Lucas Chevalier est attendu dans la soirée à Paris et passera sa visite médicale ce vendredi, après que le PSG a trouvé un accord avec Lille pour le recrutement du gardien de 23 ans pour un montant estimé à un peu plus de 40 millions d'euros, hors bonus. Le club de la capitale souhaitait conclure le transfert rapidement, afin de pouvoir compter sur le portier français mercredi prochain lors de la Supercoupe d'Europe contre Tottenham (21h).
Auteur de 11 clean-sheets en 34 matches de Ligue 1 en 2024-2025, Chevalier avait été identifié comme l'une des priorités du Paris Saint-Germain dans ce mercato estival, comme révélé sur notre site le 26 juillet, après l'échec de la prolongation de Gianluigi Donnarumma. Le PSG avait déjà trouvé un accord contractuel avec le gardien numéro 2 des Bleus (qui n'a pas encore joué en équipe de France) depuis plusieurs jours, mais le club parisien s'est d'abord heurté au refus du LOSC de libérer son joueur avant que le club nordiste ne lui trouve un remplaçant.
Alors que le transfert pourrait atteindre 55 millions d'euros en comptant les bonus inclus dans la transaction, le joueur formé à Lille pourrait devenir le gardien le plus cher du football français, loin devant Sébastien Frey, transféré de l'Inter à Parme pour 21 millions d'euros en juillet 2003.
Près de 55 millions d'euros avec les bonus : les dessous de l'accord entre le PSG et Lille pour le transfert de Lucas Chevalier

Essayez nos fonctionnalités IA
Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :
Commentaires
Aucun commentaire pour le moment...
Articles connexes


Le Parisien
6 minutes ago
- Le Parisien
National, 1ère journée : débuts réussis pour les trois équipes franciliennes
La saison 2025-2026 de National, la dernière avant de devenir une Ligue 3 pro, est bien lancée pour les trois représentants franciliens, Paris 13 Atletico, Versailles et Fleury, avec deux victoires et un nul. Amara décisif pour son retour au Paris 13 Atletico Pour la première fois qu'il évolue en National, le Paris 13 Atletico qui alignait sept recrues d'entrée, a débuté la saison par un succès. Dans un stade Pelé bien garni pour un début août, le Paris 13 Atletico a battu QRM (1-0). C'est Abdelmalek Amara qui a inscrit le but sur une belle action personnelle (1-0), 14e). Artisan de la montée en National en 2023-2024, il était parti pour un contrat pro à Nîmes. Mais il a connu une saison compliquée entre blessures et club en crise (lanterne rouge et relégation en N2). Mais dans un environnement qu'il connaît bien, il a pu exprimer toutes ses qualités techniques et de percussion sur ce premier match. Ryan Fage et Noa Donat, deux jeunes milieux arrivés des réserves de Troyes (L2/N3) et Bastia (L2/N3) ont aussi montré de belles choses tout comme Ndiaye (ex-Aubagne), au milieu. Défensivement, le P13A s'est montré solide. À voir aussi « C'est toujours compliqué de gagner un premier match à domicile, souligne le coach Maxence Flachez. C'est bien de l'avoir fait. On a vu que physiquement on n'était pas encore à 100 %, on était émoussés sur la fin. On n'a pas concédé beaucoup d'occasions. On s'est battu, on a montré du caractère et de la grinta. On aura besoin de ces valeurs toute la saison. Il y a eu beaucoup de changement dans l'effectif, donc cette première victoire va nous donner du temps de travail pour la suite. Ça valide ce qui a été bien fait en préparation, où on a bien tiré sur eux. » Zemoura signe ses débuts à Versailles Le nouveau Versailles avec une équipe presque totalement remodelée et une politique salariale revue à la baisse, a aussi débuté cette saison par un succès chez un promu Saint-Brieuc, rapidement réduit à dix (14e). C'est Yoan Zemoura, puissant attaquant de 1,90 m, l'une de ses recrues arrivée de National 2 (7 buts avec Jura Sud après ses 6 réalisations avec Rousset en N3) qui a marqué d'entrée sur un bon centre de Fischer (ex-Cannes, N2). Le 1er but de la saison 2025/2026 de National est marqué par le buteur du FC Versailles Yohan Zemoura Suivez le match en direct sur FFFtv sur la chaîne officielle du National sur YouTube !#NationalFFF#FFFTV — Championnat National (@NationalFFF) August 8, 2025 Lors de la 2e journée, vendredi prochain, ce sera le premier derby de la saison entre Versailles et le Paris 13 Atletico au camp des Loges. Alette préserve le bon nul de Fleury Pour le premier match de son histoire à ce niveau, Fleury a tenu le choc (0-0) à Rouen. David Vignes avait aligné une équipe qui ressemblait à celle qui a obtenu la montée avec seulement deux recrues, le gardien Gaël Alette et le défenseur central Hamidou Karamoko.


L'Équipe
36 minutes ago
- L'Équipe
Pourquoi le transfert de Vincent Sierro en partance de Toulouse n'est toujours pas acté ?
Vincent Sierro, qui devrait quitter le Toulouse FC pour rejoindre le club saoudien d'Al-Shabab, est contraint de patienter en raison de formalités financières et administratives. Voilà bientôt trois semaines que Vincent Sierro patiente. Sollicité par plusieurs clubs étrangers et surtout en Arabie saoudite, le milieu de terrain (29 ans) et capitaine de Toulouse sait depuis un moment que son avenir se dessinera ailleurs. Comme révélé par le média Arriyadiyah, l'international suisse (14 sélections) s'est mis d'accord avec Al-Shabab pour un contrat de deux ans. Mais celui-ci tarde à être signé pour diverses raisons financières et administratives. Dans un Championnat où les quatre formations les plus importantes (Al-Nassr, Al-Ittihad, Al-Ahli et Al-Hilal) sont soutenues financièrement par le fonds public d'investissement (PIF) présidé par le prince héritier Mohammed ben Salmane, tandis que d'autres viennent de voir leur privatisation acceptée par le ministère des Sports, un comité de durabilité financière a été mis en place pour s'assurer que tous les clubs engagés - comme Al-Qadsiah, le dernier en date à avoir obtenu le précieux sésame - respectent également le cahier des charges. Cette procédure qui ressemble à celle de la DNCG en France peut prendre un certain temps. Et c'est justement ce qui retarderait en partie l'officialisation du transfert de Sierro. Mais pas seulement. Zack Nani diffusera la Saudi Pro League Le versement des dotations de la Saudi Pro League retarde les transferts « S'il n'a pas encore signé, ce n'est pas du tout à cause de ça, croit savoir un agent qui travaille régulièrement avec l'Arabie saoudite. Al-Shabab a les moyens, même si ses liens sont indirects avec la famille royale, et donc des moyens pas illimités. » Selon nos informations, les dotations de la saison dernière promises par la Saudi Pro League n'ont pas encore été distribuées aux clubs. Résultat, leurs comptes ne peuvent pas être validés. « Ça va se décanter d'un seul coup et plusieurs clubs annonceront alors des transferts qui étaient en attente », promet la même source, peu inquiète sur l'issue du dossier. Contacté, Al-Shabab n'a pas répondu. En attendant, Vincent Sierro, dont le contrat se termine en juin prochain, ne s'entraîne plus avec Toulouse. Quand son futur club aura enfin reçu le feu vert, sa licence pourra être délivrée et plus rien ne s'opposera à son transfert, estimé à 3 millions d'euros. Il pourra alors (officiellement) s'entraîner avec ses nouveaux coéquipiers, actuellement réunis en stage en Autriche.

L'Équipe
36 minutes ago
- L'Équipe
« Il dit ce qu'il pense, ne se met aucune limite, n'obéit à aucun code » : Chevalier, un caractère bien trempé pour le PSG
Lucas Chevalier va devoir réussir son intégration au sein d'un vestiaire champion d'Europe. Pas de quoi effrayer celui qui a avancé sans craindre aucune barrière lors de ses quatre premières saisons en pro. Maniaque mais pas superstitieux, comme il se définit lui-même, Lucas Chevalier avait trouvé sa routine dans le vestiaire lillois, avec toujours les mêmes choses au même endroit dans sa valise, la même manière de s'habiller, le même ordre pour déposer ses affaires dans son casier. « L'enfant du coin » à l'ascension express va devoir dépoussiérer ses habitudes avec le PSG, champion d'Europe en titre, en quittant ses attaches familiales nordistes. Un autre monde et un défi qui auraient de quoi effrayer plus d'un joueur de 23 ans mais pas lui, tant son caractère s'est affirmé lors de ses quatre premières années professionnelles. « Il débordait déjà d'ambition, il savait où il voulait aller et il se donnait les moyens pour, décrivait en janvier Olivier Guégan, qui l'a lancé comme titulaire avec Valenciennes (L2), où il était prêté en 2021-2022. Il avait de la personnalité et dégageait une maturité rare à un si jeune âge (il avait alors 19 ans), dans son jeu, ses choix, sa façon d'être. Il avait été capital pour le maintien en fin de saison. » Peu bavard à cette époque-là, même si sa parole avait eu de plus en plus d'écho dans le vestiaire valenciennois au fil des mois, le jeune Chevalier a suivi la même voie au LOSC. « C'est mon éducation qui est comme ça, j'essaie d'abord de ne pas me faire trop remarquer mais c'est sûr qu'après, je m'ouvre. Il faut trouver une légitimité. Quand tu enchaînes, que tu es bon, que tu prétends à des choses et que tu penses avoir bonne presse, c'est plus facile d'être audible », confiait-il en septembre. « C'est un peu paradoxal mais il peut être à la fois calme et discret, et puis avoir ses convictions et les défendre, détaille Freddy Chevalier, le paternel. Mais depuis tout petit, il s'est toujours bien intégré dans les groupes. » Les dessous de l'accord entre le PSG et Lille Revenu sans faire de bruit dans son club formateur après son passage à VA, le gardien n'avait pas tardé à s'imposer. Lancé au Vélodrome par Paulo Fonseca le 10 septembre 2022 (1-2), à la place d'un Léo Jardim fébrile, il avait mis fin au débat avec un premier derby magnifique contre Lens (le 9 octobre, 1-0), marqué par un arrêt sur un penalty de Florian Sotoca. « Je dois être honnête, quand je suis arrivé ici, je ne le connaissais pas. C'était le président (Olivier Létang) qui avait beaucoup de confiance en son avenir », glissera quelques mois plus tard Fonseca, vite conquis par la « personnalité » et la « maturité » de Chevalier. Mêmes éloges chez Bruno Genesio, qui a encensé à maintes reprises sa « maîtrise des émotions » dans les grands matches de Ligue des champions la saison dernière. « J'ai 22 ans mais j'ai parfois l'impression d'en avoir 35. Je m'entends d'ailleurs très bien avec les vieux du vestiaire. Je suis à l'ancienne aussi parce que je suis cash. Mais on en revient à ce côté nature. (...) Si je calcule trop, je vais perdre ce que je suis », poursuivait le gardien en septembre au sujet de son caractère. « Il est lui-même, vraiment, il dit ce qu'il pense, ne se met aucune limite, aucune barrière, détaille un intime du groupe lillois. C'est vrai que ça tranche dans le foot actuel, car il n'obéit à aucun code. » « Il essaie de garder sa personnalité dans un monde à part, un peu superficiel, différent de ce qu'on peut voir dans la vraie vie, confirme Freddy Chevalier. Il essaie de garder ses valeurs et ses principes. » Le « grand frère » Maignan en modèle Joueur du LOSC le plus présent face aux médias sur les trois dernières saisons, le gardien revendique sa liberté de ton, même s'il devra certainement travailler là-dessus au PSG, où une petite phrase peut prendre des proportions énormes. Mais dans sa gestion de la pression, il continue de s'inspirer de son « grand frère » Mike Maignan, qu'il avait vu exploser au LOSC : « Je l'ai beaucoup observé et j'ai acquis la certitude qu'un grand gardien, au-delà de ses qualités, doit avoir un caractère fort, dégager un charisme, une attitude, affirmait Chevalier en septembre. Il va peut-être faire les mêmes choses qu'un autre mais dans la manière dont il va le faire, tu vas sentir une assurance. J'ai pris un peu de ça. Ce truc peut faire la différence si un grand club hésite entre deux gardiens. » Même si le vestiaire du PSG a moins d'étoiles qu'à une époque récente, Chevalier devra résoudre une double équation : se faire une place et gagner sa légitimité auprès de ses partenaires, sans gommer ce qu'il est, sa façon d'être. « Il ne faut pas confondre confiance et arrogance », aime répéter le jeune homme, sûr de ses qualités au point d'accepter le challenge parisien sans hésiter, alors qu'il aurait sans doute été moins exposé à l'étranger, où plusieurs clubs le convoitaient. « Il ne choisit pas la facilité, reconnaît son père. Il aurait pu prendre d'autres chemins mais là, il va dans un club qui a tout gagné, avec un statut qui va changer pour lui. Mais il y va en ayant conscience de tout ça. » Avec cette irrépressible envie de toujours essayer d'aller voir plus haut. Récompenses, liberté de ton et Gilbert Montagné Ses petites phrases lors des derniers UNFP au sujet de la pression d'évoluer au PSG, quand il avait reçu le trophée de meilleur gardien du Championnat, résonnent aujourd'hui différemment : « J'ai vécu la saison des tops gardiens qui ont 50 matches à faire avec l'obligation d'être performants. J'ai su garder le cap, et l'équipe de France (*) m'a mis beaucoup en lumière. Je n'ai pas eu de creux, des périodes où j'enchaîne les erreurs. Mais quand ça arrive pour (Gianluigi) Donnarumma à Paris, dans un club qui a beaucoup plus d'impact, les médias ne font aucun cadeau. Peut-être que vous en faites plus à Lille (sourire). Si je rate la même intervention à Lille que Donnarumma à Paris, ça a un peu plus d'impact pour lui. » Désormais, ce sera à lui d'assumer cette lumière, sans perdre le fil. Ses premiers pas en équipe de France, où il est déjà passé de n° 3 à n° 2 en quelques mois, donnent toutefois une indication sur sa capacité à s'en accommoder. Le garçon est capable de chanter du Gilbert Montagné pour son bizutage chez les Bleus - il avait prévenu ses proches qu'il allait faire « quelque chose d'original » -, à revers de la mode actuelle. Ou d'affirmer au printemps 2024, avant même d'être appelé en A, que s'il devait absolument choisir entre être titulaire aux JO et être troisième gardien à l'Euro, il serait plus heureux de la première option (*). Chevalier avance sans se soucier des éventuelles critiques, alors qu'il est absent de X et pas vraiment friand des réseaux sociaux. Le néo-Parisien assume son côté « à l'ancienne » et compte bien le conserver, et il faudra suivre avec attention l'évolution du Ch'ti au pays des titis.