
Fort de ses 43 années d'existence, comment le Lacanau Pro est devenu une «marque de fabrique» du surf français
REPORTAGE - Cette semaine se déroule une étape du circuit européen en Gironde. La seule en France, où l'effet JO de Paris 2024 peine à se faire ressentir.
Jour de relâche. Contraint et forcé. Ce jeudi 10 juillet, faute de vagues dignes de ce nom, le Caraïbos Lacanau Pro s'est mis en mode pause, après deux premières journées particulièrement copieuses pour les compétiteurs, et le public venu y assister. «Le surf est un sport de plein air, de pleine nature», rappelle Laurent Rondi, le directeur de la compétition. «A contrario par exemple du ski qui est aussi un sport de pleine nature mais qui dispose quand même des canons à neige, nous sommes obligés de composer à 100% avec un terrain de jeu et des conditions climatiques mouvants. Il faut savoir s'adapter sans être jamais sûr que toutes les conditions vont être réunies.» Et niveau adaptation, cet élu à la Fédération française de surf en connaît un rayon, lui qui occupe le poste de directeur sportif du Lacanau Pro depuis dix ans, et qui écume les différentes compétitions organisées par le comité départemental de la Gironde le reste de l'année.
Lacanau. Ce nom sonne si familier pour tout amoureux…
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