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Blake Lively vs Justin Baldoni : le point sur les accusations dans l'affaire qui secoue Hollywood

Blake Lively vs Justin Baldoni : le point sur les accusations dans l'affaire qui secoue Hollywood

PEOPLE - Elle est l'une des stars américaines les plus bankables. Lui, à l'initiative de l'adaptation au ciné d'un livre écoulé à plus de 20 millions exemplaires dans le monde. Ce mardi 22 juillet, l'affaire entre Blake Lively et Justin Baldoni s'exporte sur le petit écran avec la mise en ligne sur HBO Max d'un documentaire dédié au sujet.
Le film d'une cinquantaine de minutes, qui devait initialement être proposé aux abonnés de la plateforme en deux parties, promet de revenir sur les deux versants de l'histoire : celle du réalisateur de Jamais plus - It Ends With Us, puis celle de l'actrice du film, un carton au box-office (près de 350 millions de dollars récoltés) vu par plus de 1,3 million de Français.
D'un côté, certains défendent le cinéaste, que Blake Lively accuse de harcèlement sexuel et d'avoir mené une campagne de dénigrement contre elle. De l'autre, l'ex-star de Gossip Girl, contre qui Justin Baldoni - après lui avoir reproché des comportements de diva sur le tournage - avait porté plainte pour diffamation. Qui dit vrai ? Le point sur l'affaire.
Une promo désastreuse
Retour en arrière, au début du mois d'août. La promo du film bat son plein à l'approche de sa sortie sur nos écrans. Mais bizarre, quelque chose ne tourne pas rond, d'après les fans. Sur TikTok, nombre d'entre eux s'étonnent de ne jamais voir ensemble Blake Lively et Justin Baldoni, qui donne également la réplique à l'actrice. Ni sur le tapis rouge, ni en interview.
Plus étrange encore, Blake Lively ne suit pas son partenaire de jeu sur Instagram. Pendant ce temps, on lui reproche des propos maladroits sur les victimes de violences sexuelles, de profiter des caméras pour parler de ses marques de boissons et de mettre sous le tapis le vrai propos du film : les violences conjugales. On apprendra plus tard que Sony avait demandé aux journalistes de ne poser que des questions « amusantes et légères », raconte la BBC.
Dans la presse comme sur les réseaux sociaux, le backlash est à son paroxysme, alors même que le film n'est pas encore sorti. Pour Ashley Paige, visage de la lutte contre les violences conjugales sur TikTok, cette tournée promotionnelle a tout de celle d'un potentiel second volet de Barbie, ironise-t-elle dans une vidéo vue plus de 4,5 millions de fois à ce jour.
La redécouverte d'une interview de Blake Lively vieille de 2016 en rajoute une couche. Elle s'y montrait irritée tout du long après une question sur son « baby bump ». Son autrice, la journaliste norvégienne Kjersti Flaa, l'a mise en ligne dans le courant du mois d'août, indiquant dans le titre de la vidéo que cette conversation lui avait « donné envie de quitter [son] travail ». Le monde a-t-il découvert le « vrai » visage de la superstar ?
Blake Lively porte plainte
Plusieurs mois ont passé. Le film a été un succès. Blake Lively, elle, n'est pas restée les bras croisés. D'après un article du New York Times publié à la mi-décembre 2024, cette dernière a déposé plainte contre Justin Baldoni. Elle accuse non seulement le cinéaste d'avoir enfreint à plusieurs reprises des limites physiques qu'elle avait fixées puis proféré des commentaires inappropriés, mais aussi d'avoir orchestré une campagne visant à nuire à sa réputation.
Un plan qui aurait été élaboré après une réunion au cours de laquelle Blake Lively aurait expressément évoqué, en présence de son mari Ryan Reynolds, du « harcèlement sexuel répété et d'autres comportements troublants » de la part de Justin Baldoni et d'un des principaux producteurs, Jamey Heath. Elle accusait, par exemple, le premier d'avoir improvisé des baisers qui n'étaient pas au script original, et le second de l'avoir regardée seins nus dans sa loge alors qu'elle avait manifesté son malaise.
Dans le document de 80 pages fourni par les avocats de Blake Lively à la justice américaine, plusieurs captures d'écran d'échanges de textos attribués à Justin Baldoni et ses équipes y sont fournies. Parmi eux, des conversations avec une certaine Melissa Nathan, experte en relations publiques de crise connue pour avoir travaillé avec Johnny Depp lors de son procès contre Amber Heard.
Dans leurs échanges, on peut notamment voir le réalisateur demander aux équipes de la communicante, engagée aux balbutiements du tourbillon médiatique entourant la promo, de « renverser le récit » sur Blake Lively. On y lit aussi une employée de Melissa Nathan alerter sur le cas d'une tiktokeuse, qu'elle accuse de « mener une croisade très dangereuse » contre son client alors qu'elle soulevait des interrogations à son sujet.
Amber Heard au secours de Blake Lively
Très vite, le monde vole au secours de l'actrice. Amber Heard, dont le nom a été traîné dans la boue au cours de sa bataille contre la star de Pirates des Caraïbes, dit avoir vécu la même situation de près. « C'est aussi terrible que destructeur », raconte dans un communiqué transmis à la chaîne NBC celle qui a fui son pays natal pour l'Espagne à l'issue du procès.
« En tant qu'amies et sœurs de Blake depuis plus de vingt ans, nous lui apportons notre soutien alors qu'elle se défend contre une campagne présumée destinée à détruire sa réputation », écrivent les actrices America Ferrera, Amber Tamblyn et Alexis Bledel, qui ont partagé avec elle l'affiche de Quatre filles et un jean, en 2005.
Tandis que Kate Beckinsale profite de cette affaire pour dénoncer la loi du silence sur les violences commises contre les actrices en plein tournage, Jenny Slate, qui joue la sœur de Justin Baldoni dans Jamais plus, elle, dénonce les attaques et menaces contre son amie, « une personne loyale et un soutien émotionnel fiable », pour reprendre ses mots à la télévision américaine.
Dans la foulée, l'autrice féministe Liz Plank annonce sa démission de Man Enough, le podcast sur les masculinités qu'elle anime aux côtés de Justin Baldoni, et ce dernier est privé d'un prix décerné par l'organisme Vital Voices Global Partnership, qui chaque année consacre un homme ayant montré son soutien à défendre les femmes.
Justin Baldoni contre-attaque
L'heure de la contre-attaque va sonner. Ou presque. Les avocats du camp Baldoni ripostent et déposent plainte à leur tour. Contre le New York Times à la fin du mois de décembre, d'abord. Le réalisateur l'accuse d'avoir délibérément fait le choix de défendre Blake Lively dans sa couverture du dossier. Contre l'actrice et son époux, ensuite.
Dans cette plainte déposée à la mi-janvier, il estime ainsi que l'ancienne vedette de Gossip Girl - dont le compte Instagram revendique plus de 43 millions d'abandonnés - avait cherché à « voler » et « prendre le contrôle » du film, en imposant de multiples réécritures, son propre montage final ou des caprices, comme des essayages de costume à domicile. Le tournage avait commencé deux mois après la naissance de son quatrième enfant.
Et alors qu'il accusait Ryan Reynods de l'avoir fait passer, à tort, pour un prédateur sexuel (ou de s'être ouvertement moqué de son prétendu ralliement au féminisme dans Deadpool), un juge américain a rejeté dans le courant du mois de juin dernier l'ensemble des éléments de la plainte, estimée à quelque 400 millions de dollars. Une victoire pour Blake Lively ? Pas si vite.
Entre-temps, le nom de sa très bonne amie Taylor Swift - alors accusée d'avoir fait pression sur Justin Baldoni pendant le tournage - a été cité, puis retiré. L'assignation à comparaître a été annulée, ses avocats ayant réussi à montrer qu'elle avait seulement servi de « clickbait » pour faire parler de l'affaire dans les médias.
L'affaire suit son cours
En ligne, le camp Baldoni multiplie les offensives. Avec la publication d'un extrait d'une scène de tournage, montrant Blake Lively récalcitrante à l'idée d'embrasser son partenaire à l'écran, par exemple. Mais aussi en rendant publique 224 pages de la plainte du réalisateur pour laisser chacun prendre l'ampleur de son combat judiciaire.
Bien des pratiques qui ont, dans le courant du mois de mars, poussé le juge Lewis Liman à menacer d'avancer la date du procès si les parties continuaient de s'opposer ouvertement dans les médias. Un peu plus tôt, un message audio, dans lequel on pouvait entendre Justin Baldoni parler de changements dans le scénario et présenter des excuses à Blake Lively, avait aussi fuité sur le site de TMZ.
Plus récemment, Blake Lively a demandé de retirer de sa plainte deux allégations, l'une portant sur une « infliction intentionnelle de détresse émotionnelle » et l'autre sur une « infliction par négligence de détresse émotionnelle ». Une initiative qui intervient après la demande du camp Baldoni d'accéder à son dossier médical, y compris ses notes de thérapie. Pour le moment, le tribunal n'a pas tranché, mais l'affaire suit son cours, dans l'attente du procès qui se déroulera à New York, le 26 mars 2025.
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