Bienvenue dans la jungle des éco-aventures
« Les éco-aventures ? Oula. Il y a à boire et à manger là-dedans », confie une athlète de haut niveau. « C'est du sport, ça ? », interroge un ancien sportif entre deux coups de fourchette, le sourcil levé et l'air dubitatif. Un collègue, tout aussi réservé sur le sujet, envoie différentes aventures avec ce commentaire : « Ça pullule. » Alors qui sont ces aventurières et aventuriers ? Qui les finance ? Quelles sont leurs motivations ? Pourquoi courir 110 marathons en 110 jours ? Quelles raisons poussent un homme à s'infliger 4 500 km à vélo ? Ou à traverser le détroit de Gibraltar à la nage ?
Un homme nous renseigne, Julien Moreau, autoproclamé premier éco-aventurier français, dont il a fait déposer le nom en 2019 à l'INPI. « Si une entreprise veut s'amuser à prendre la marque éco-aventurier, il va falloir qu'elle passe à la caisse », lance, l'air bravache, ce diplômé d'école de commerce qui s'apprêtait, ce jour-là, à parcourir 900 km en stop pour aller à un mariage. Il se lance à l'aventure en 2013. Grimpe l'Himalaya en solo et parcourt l'Inde à vélo. 1 400 km en 14 jours.
Il ajoute la dimension écolo en 2015, à la veille de la COP21. « J'ai toujours été très sensible à la protection de la nature. Mais en même temps, je suis un hyperactif et j'aime voyager. Je me suis dit que je ne voulais pas sacrifier mes rêves d'aventure pour mes convictions écologiques. J'ai donc créé un métier qui a mélangé mes convictions et mon rêve : être un aventurier au service de l'environnement. »
Julien Moreau commence par courir un double marathon, celui de La Rochelle - avec tous les participants puis tout seul -, pour attirer l'attention du public et des médias sur le rôle clé de l'éducation dans la préservation de la biodiversité. « Mon rêve était de créer des écoles écologiques. Car, comme le disait Nelson Mandela, "l'arme la plus puissante, c'est l'éducation". » La démarche, enfin sa course, lui permet de se faire un nom. « Je me suis alors professionnalisé, j'ai créé mon association, trouvé des partenaires, mis en place des projets. Mon objectif était d'avoir un impact réel. »
Il politise sa démarche. « Je me suis rapproché des députés et des parlementaires. » L'heure est, croit-on, à la transition écologique avec cet accord de Paris, historique. Les dirigeants du monde entier s'engagent à maintenir l'augmentation de la température moyenne de la planète en dessous de 2°C, et de préférence sans dépasser + 1,5 degré Celsius. Un objectif aujourd'hui caduc. L'augmentation des températures globales a atteint + 1,52°C en 2024.
Un mélange entre Mike Horn et Nicolas Hulot
Julien Moreau décide de mener un combat contre le plastique. Il veut obtenir la suppression des bouteilles à usage unique dans les cantines scolaires. « Je me suis lancé dans un triathlon géant le 1er mai 2018. » Il tirera un livre, L'éco-aventurier - Mon Tour de France au service de l'environnement (Hugo Document), de ses 4 500 km à vélo de Paris à Marseille, 375 km de nage jusqu'à Monaco et 1 150 km de course à pied jusqu'au siège de la Fondation pour la Nature et l'Homme à Paris. Et participera à la mise en place de l'interdiction des bouteilles d'eau plate en plastique dans le cadre des services de restauration collective scolaire, au 1er janvier 2020, la loi EGALIM. « Ma petite contribution pour la planète. »
Il se définissait comme un mélange entre Mike Horn et Nicolas Hulot, dont il était proche. À l'époque, l'ancien animateur - ministre de l'Écologie avait le vent en poupe, avant d'être rattrapé par des affaires d'agressions sexuelles (l'enquête a depuis été classée sans suite, les faits étant prescrits). Julien Moreau accuse le coup : « Ça a contribué à me couler. »
Surmenage, éco-anxiété, confinement, insultes sur les réseaux sociaux et même menaces au téléphone. « On sait qu'on a vraiment de l'impact quand on reçoit ses premiers appels anonymes... » Un cocktail fatal pour sa santé mentale. Alors Julien Moreau arrête l'éco-aventure en 2020. Il se consacre désormais à la plongée, a fait partie de l'équipe de France, et l'enseigne aujourd'hui en Égypte.
« Je ne suis pas résigné mais j'ai accepté le sort de l'humanité. J'ai accepté qu'il y aura des millions de morts. J'ai accepté qu'il y aura des guerres pour l'eau. J'ai accepté qu'il y aura des flux migratoires violents. »
Julien Moreau, ancien éco-aventurier
Nouvelle venue dans l'éco-aventure, Caroline Schibler en a déjà entendu, des critiques. « Il y en a plein qui disent que vous faites ça pour votre petit plaisir personnel, que c'est juste pour vous amuser », raconte la jeune femme (28 ans), qui vient de parcourir 1 500 km à vélo pour sensibiliser sur l'agriculture régénératrice, une approche visant à régénérer les sols, augmenter la biodiversité ou encore à optimiser le cycle de l'eau, en bivouaquant dans sa tente toutes les nuits.
L'arrivée d'un acteur devenu incontournable
Un sujet d'actualité, alors qu'une pétition contre la loi Duplomb, votée le 8 juillet et permettant notamment de réintroduire des pesticides toxiques, a recueilli plus de deux millions de signatures. « Il faut savoir relativiser pour éviter que ces critiques ne vous atteignent parce que, sinon, on arrête assez rapidement. » Cette ancienne consultante en économie circulaire s'est lancée en début d'année grâce au soutien de la MAIF. Son dossier a été retenu parmi les 34 envoyés pour intégrer le pool Sport Planète de l'assureur, qui la finance à hauteur de 7 000 euros l'année. Elle n'est pas seule dans ce collectif créé en 2020.
« On a créé ce mouvement car on souhaitait accompagner des sportifs et des fédérations sportives dans leur transition écologique », explique Yves Pellicier, le président de la MAIF, depuis son bureau, en pleine canicule. Le thermomètre affiche 40 degrés à l'ombre ce jour-là sur Paris. Les conditions idéales pour parler écologie... « On considère que le sport est un formidable levier pour sensibiliser le plus grand monde aux enjeux environnementaux et au changement climatique. On s'est d'ailleurs aperçu que l'engagement de ces aventuriers nous permettait de toucher un autre public. Comme les messages sont incarnés par des personnes, qui se déplacent sur les territoires, vont dans des écoles pour raconter leurs aventures, ça parle aux enfants et à leurs parents, qui sont parfois plus éloignés de cette thématique. Et ce sont eux que l'on a envie de convaincre. » Une sorte de théorie du ruissellement, à savoir passer par les enfants pour qu'ils éduquent leurs parents à la protection de l'environnement.
Pour éviter d'être taxé de « greenwashing », l'assureur a mis en place un appel à projets et un comité de sélection. « On évite ainsi de soutenir des gens qui viennent simplement de façon cosmétique. Ça permet aussi de s'assurer de la sincérité de nos aventuriers et aventurières. » Ils sont six en 2025. « L'idée, ce n'était pas d'en avoir 350 et de ne pas réussir à les accompagner, aussi bien en termes de communication que scientifiquement, avec l'aide d'Alice Karsenti, docteure en paléoclimatologie, confie Pellicier. On a soutenu 18 aventuriers depuis le début, certains pendant trois ans. »
Qui sont ces aventuriers et aventurières ?
C'est le cas d'Anaëlle Marot. « Je ne suis pas sportive, c'est d'ailleurs ma particularité. » En plus d'être éco-aventurière, elle est conteuse. « Je raconte mes récits d'aventure à travers des contes. Et je les ponctue d'histoires sur la biodiversité, sur les écosystèmes. C'est très poétisé, très théâtralisé. » Très perché, aussi. Ce qu'elle reconnaît sans fard.
Et ce choix n'est pas un hasard. « À force d'être au contact avec des enfants lors de mes aventures en allant les sensibiliser dans leurs classes (la MAIF est l'assurance historique des enseignants, ndlr), j'ai eu une prise de conscience : il n'était plus possible de continuer à les déprimer en leur parlant de l'état de la nature. J'ai donc modifié mon discours pour leur parler d'émerveillement face au vivant, de reconnexion avec la nature. Pourquoi ? On aime ce qui nous émerveille et on protège ce que l'on aime. »
Elle avait d'abord choisi le kayak et le vélo pour organiser des ramassages de déchets. Sa première aventure aura rassemblé plus de 750 personnes qui auront participé à 19 collectes et ramassé 3,5 tonnes de déchets. « Je pense qu'il est plus pertinent d'agir au niveau local pour que cela infuse dans la société. » Une adaptation de la légende du colibri, si chère à Pierre Rabhi, où ce petit oiseau montre l'exemple pour éteindre un incendie en transportant une goutte d'eau et inspire les autres animaux, qui vont l'imiter pour maîtriser le feu.
Dans la promo 2025 des aventuriers Sport Planète, un profil retient l'attention : celui d'Aurélie Martin. Elle a joué au plus haut niveau national au hockey sur gazon, a été chargée de mission développement durable et féminisation de la Fédération, avant de tout arrêter. « Je me suis rendu compte que mon sport n'était pas du tout durable, entre les millions de litres d'eau utilisés pour arroser les terrains, les équipements qui viennent de Chine et les déplacements aux quatre coins de la France tous les week-ends. » Elle cherche un sport moins impactant et le trouve : le triathlon. Elle concentre son aventure dans les Alpes. « 2025 a été déclarée par l'ONU année internationale de la préservation des glaciers. J'avais donc envie de mettre ma vie professionnelle en pause pendant un an et de dédier mon année à une aventure sur la préservation des glaciers. »
Elle en a programmé trois dans l'année, le premier dans le massif du Mont-Blanc (24 mai au 8 juin), le deuxième dans le massif des Écrins et le dernier dans celui de la Vanoise. Elle part deux semaines à chaque fois, avec son bivouac, pour « documenter l'évolution de ces glaciers face au changement climatique, sensibiliser le grand public à leur préservation et valoriser les acteurs engagés dans la protection de la montagne à travers le sport et de nouveaux récits pour embarquer le plus grand monde ». Elle a eu envie de se lancer après avoir « découvert des athlètes et des aventuriers, Nicolas, Matthieu, des personnes qui m'ont beaucoup inspirée ».
Les professionnels de l'éco-aventure
Là, avec Nicolas Vandenelsken et Matthieu Witvoet puisque c'est d'eux qu'il s'agit, on bascule dans le très haut niveau de l'éco-aventurier. « Aventurier engagé », préfère le premier. À six mois d'intervalle entre décembre 2022 et juin 2023, il a établi un record du monde (qu'il n'a pas fait homologuer) en courant 110 marathons en 110 jours (le précédent était de 108), avant de s'attaquer et de battre celui du GR 34 : 25 jours, 8 heures et 49 minutes pour parcourir 2 110 km du Mont-Saint-Michel à Saint-Nazaire. Deux records battus depuis : la Belge Hilde Dosogne (55 ans) a établi celui des marathons en mars 2025, 366 en autant de jours, et Erik Clavery a avalé le GR 34 en 18 jours et 22 heures, en mai dernier.
« Je n'ai pas une très belle foulée, j'ai un pied qui rentre, mais je suis très endurant, avec une excellente capacité de récupération », précise Nicolas Vandenelsken. Il a aussi la spécificité de réussir à vivre de son métier, en étant salarié de l'association Uni-Vert Sport dont il est le fondateur. Et de transformer ses aventures en films « pour laisser un héritage ». On comprend davantage leur sens, et leur impact, en regardant Notre Record ou 100 marathons vus du coeur. Car, en parallèle de ses courses, des ateliers de sensibilisation sont menés par un membre de son association dans des écoles situées sur le parcours. Pendant que lui prêche la bonne parole chez l'habitant, où il dort chaque soir. Il a eu sa révélation en Nouvelle-Zélande en 2019, où il a passé six mois. « J'ai pété mon empreinte carbone. » Il n'a plus pris l'avion depuis.
D'avion, il n'en est pas question pour Matthieu Witvoet. Il a décidé de se lancer dans un défi fou début novembre avec sa femme Chloé « avant de fonder une famille » : traverser l'Atlantique, à la nage, en relais. « On sera suivi par un voilier à bord duquel se trouveront quatre personnes pour nous assister », indique la jeune femme, triathlète à la base (qualifiée pour les Championnats du monde d'Ironman 70.3 à deux reprises). « On ne nagera pas H24, on dormira sur le bateau la nuit pour des questions de sécurité », complète Matthieu Witvoet, tout en précisant qu'ils feront le retour à la voile « pour limiter au maximum notre empreinte carbone ».
Ces trois mois de natation quotidienne sont une sorte d'apothéose pour lui. Lui qui avait réalisé un tour du monde à vélo en solo (18 000 km) pour découvrir les solutions innovantes face aux déchets plastiques (2 017), traversé le détroit de Gibraltar à la nage (2019), descendu la Seine à la force de ses bras de Paris jusqu'à la mer (380 km en 2021) et la Méditerranée de Marseille à Barcelone (500 km en 2023) pour sensibiliser sur la pollution des eaux. À chaque fois avec Chloé Léger Witvoet. Tout en organisant la plus grande collecte de mégots avec le créateur de contenu Inoxtag : 1 024 016 mégots ramassés par des bénévoles dans toute la France en 3 heures (2023). Un record du monde. Encore.
Le budget de leur aventure est colossal. « Elle représente à elle seule ce que la MAIF pourrait mettre sur six personnes », nous indique une source, désireuse de conserver son anonymat. Soit 42 000 euros. Financée par des sponsors, des fondations, des fournisseurs et du crowdfunding. La préparation est professionnelle. Ils ont revu leur technique de nage et modifié leur musculature. « Le point faible du nageur, ce sont les épaules, explique le duo. On a fait des tests isocinétiques pour déterminer la force de nos épaules avant de modifier les fondations musculaires puis de tout renforcer. » Un travail de trois mois pour éviter de se blesser en pleine mer.
À l'instar de tous les aventuriers et aventurières, ils veulent sensibiliser les enfants, à travers un programme pédagogique sur l'océan. « On veut mobiliser un maximum d'enseignants pour qu'ils suivent notre parcours avec leurs élèves. » Ils espèrent distribuer 50 000 programmes. « Si on arrive à les toucher et à les embarquer, notre défi sera réussi. Ce ne sera pas grave si on ne réussit pas la traversée. »
Alors, l'éco-aventure, une façon de lutter contre l'éco-anxiété ? « Le meilleur moyen de s'en débarrasser, c'est d'agir », résume la sage Anaëlle Marot. Ils voient dans le sport un moyen de toucher et de sensibiliser le plus grand monde, principalement les enfants - « la planète sera bientôt à eux » -, pour incarner un combat, une lutte : la défense du vivant, de la nature. De notre avenir. Et tant pis s'ils subissent les moqueries des zinzins de la performance.
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