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Sur les vols Ryanair, vous aurez du mal à dissimuler vos (trop) gros bagages, voici pourquoi

Sur les vols Ryanair, vous aurez du mal à dissimuler vos (trop) gros bagages, voici pourquoi

VOYAGE - Votre bagage cabine dépasse la limite de taille ou de poids et vous espérez passer les contrôles sans payer de supplément ? Ne soyez pas trop optimiste si vous prenez un vol Ryanair. Pour chaque bagage trop gros qui est intercepté, le personnel de la compagnie low-cost irlandaise se voit attribuer une petite prime… qui pourrait bientôt augmenter, ont rapporté plusieurs médias britanniques lundi 21 juillet.
Actuellement, un sac ou une valise qui dépasse le poids ou la taille réglementaire et qui est identifié par le personnel rapporte une prime de 1,50 euro selon The Guardian et la BBC, qui précisent que le montant maximum mensuel de cette « prime bagage-porte d'embarquement » s'élève à 80 euros. Un moyen de motiver les employés à épingler les passagers qui ne respectent pas les règles.
« Nous réfléchissons à augmenter la prime », a indiqué lundi le patron de Ryanair, Michael O'Leary, invité de l'émission Morning Ireland sur la chaîne locale RTÉ. « Nous sommes déterminés à éliminer le fléau des bagages surdimensionnés », s'est justifié Ryanair dans un communiqué, pointant que ces sacs et valises hors des clous « retardent l'embarquement et sont clairement injustes pour plus de 99 % [des] passagers qui respectent [les] règles ».
« Nous sommes heureux de motiver notre [personnel] » en lui versant sous forme de prime « une partie des frais pour les bagages surdimensionnés », a déclaré Michael O'Leary, optimiste sur le fait que ces derniers « diminueront au cours de l'année ou des deux années à venir ».
La taille maximum des bagages tolérés devrait augmenter
Pour rappel, un billet Ryanair ne permet d'emporter qu'un petit bagage cabine de 40 cm x 20 cm x 25 cm maximum et dont le poids ne dépasse pas 10 kg. Pour transporter davantage, un passager est censé prendre un supplément dès l'achat de son billet. S'il ne l'a pas fait et que son bagage n'est pas dans les clous, il doit alors s'acquitter d'un supplément de 75 euros.
Mais la taille limite va bientôt devoir évoluer sous la pression du Parlement européen, qui veut fixer un standard minimum à 40 cm x 30 cm x 20 cm, souligne la BBC. L'instance européenne veut aussi pousser les compagnies aériennes à autoriser gratuitement les passagers à apporter un objet personnel et un petit bagage. Une requête que Michael O'Leary ne juge pas applicable en raison du manque de place.
« Nous faisons circuler des vols déjà largement remplis, a-t-il expliqué à la télévision irlandaise, environ un passager sur deux peut prendre deux bagages et l'autre moitié ne peut en prendre qu'un seul, parce que c'est tout ce qui rentre dans l'avion. » « Nous avons déjà du mal à gérer la quantité de bagages », a-t-il poursuivi, assurant que c'est notamment ce qui pousse son entreprise à « s'acharner pour éliminer le fléau » des « bagages surdimensionnés ».
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À l'heure du week-end le plus chargé de l'année, Peugeot a questionné les Français sur le véhicule à batterie. Cela n'étonnera que ceux qui vivent dans le monde des bisounours : la voiture reste le moyen de transport préféré des Français pour partir en vacances. En plus d'être celui qui offre la plus grande flexibilité, c'est le moyen de transport le plus économique pour une famille et le plus polyvalent. La voiture est enfin le moyen le plus confortable de rejoindre la destination des vacances. Il est fréquent que les trains n'arrivent pas à l'heure ou soient annulés et que les avions connaissent aussi leur lot de désagrément. Selon une étude que Peugeot a réalisée en partenariat avec l'IFOP en mai dernier auprès de 1 002 Français de 18 ans et plus, 86 % d'entre eux prennent la voiture pour partir en vacances. Seraient-ils prêts à envisager le trajet en véhicule électrique ? C'était l'objet de l'enquête. La transition écologique est dans tous les esprits. La Commission européenne a imposé le passage au tout-électrique à partir du 1er janvier 2035. À compter de cette date, les constructeurs opérant en Europe ne devront plus vendre que des véhicules électriques, à batterie ou à hydrogène ceux que l'on considère «zéro émission» à l'échappement. D'ici là, la réglementation impose une trajectoire de décarbonation particulièrement ambitieuse. En 2030, les constructeurs devront avoir réduit les émissions de CO 2 de leurs gammes de 50 %. Cela suppose de vendre majoritairement des véhicules décarbonés. Or, on est loin du compte. Au premier semestre 2025, les modèles électriques n'ont représenté que 15,6 % des immatriculations de voitures neuves en Europe. La France, qui fait partie des bons élèves européens, a vu sa part portée à 17,5 % mais dans un marché en baisse de 7,9 % sur les sept premiers mois de l'année. Publicité Dans ce contexte, Peugeot a donc voulu percer le cœur des Français. Leur perception de la voiture électrique reflète le niveau du marché. Encore 75 % des Français jugent encore difficile de partir en vacances en électrique. Les raisons de cette frilosité sont toujours les mêmes : coût à l'achat pour 71 % d'entre eux, autonomie limitée et temps de recharge. On pourrait y ajouter l'inquiétude de faire la queue aux stations de recharge. Cette perspective est hautement probable à certaines aires d'autoroute lors des journées les plus chargées. On a beau arguer que ce n'est pas grave, que ce sont les vacances, cela ajoute une contrainte que la plupart des automobilistes ne sont pas prêts à vivre. Les Français demandent plus d'infrastructures Si l'étude montre que seulement 8 % des Français ont déjà tenté l'expérience d'aller en vacances en voiture électrique, elle ne dit pas si l'essai s'est avéré concluant. Par contre, nombreux sont les automobilistes à avouer que «l'essayer, c'est l'adopter». Dénuée de bruits et de vibrations, la voiture électrique invite à une conduite apaisée et à la zénitude. Il faut aussi dire que le coût d'entretien d'un véhicule à batterie est moins élevé que celui d'un modèle équivalent à moteur thermique. Par contre, contrairement à une idée assez répandue, les pannes ne sont pas moins fréquentes qu'avec les moteurs à essence. Enfin, l'étude Peugeot montre que les jeunes générations sont plus ouvertes au changement que leurs aînés. C'est tout le paradoxe de notre société : ce sont ceux qui sont prêts à passer à l'électrique qui voyagent le moins en voiture. L'âge moyen d'achat d'une voiture neuve est de 54 ans en France. Et l'enquête de conclure que «78 % des Français souhaitent davantage d'infrastructures de recharge dans les zones touristiques. Ce besoin révèle un frein structurel qui dépasse la seule responsabilité des constructeurs : sans accompagnement global, incluant les collectivités, opérateurs d'infrastructures et acteurs du tourisme, la transition vers l'électrique restera perçue comme incomplète.»

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Un nouvel arrêté visant à détecter des comportements suspects chez les diagnostiqueurs a été publié vendredi au Journal officiel (JO), une mesure qui s'inscrit dans la volonté du gouvernement de fiabiliser le diagnostic de performance énergétique (DPE). « Tout diagnostiqueur réalisant plus de 1000 DPE de maisons individuelles ou d'appartements sur une période glissante de 12 mois fera l'objet d'une suspension, sauf justification recevable », a précisé vendredi le ministère du Logement dans un communiqué. Cette mesure entrera en vigueur le 1er octobre 2025. Le DPE, principal outil de la rénovation énergétique des bâtiments, est un document obligatoire pour toute location ou vente d'un logement, mais est aussi régulièrement accusé d'être l'objet de fraudes, de manipulations et d'approximations. « Cet arrêté marque une nouvelle étape dans la mise en œuvre du plan d'action pour restaurer la confiance dans le diagnostic de performance énergétique (DPE) », a souligné le ministère dans ce même document. Examens de certifications plus rigoureux Cette mesure de précaution « vise à préserver la qualité des diagnostics, à garantir que chaque visite soit effectivement réalisée et à renforcer la confiance des Français dans le DPE ». Le ministère précise toutefois que les diagnostiqueurs visés auront « un droit au contradictoire ». En juin, deux décrets ont déjà été publiés au JO pour serrer la vis des diagnostiqueurs : contrôles renforcés, examens de certification plus rigoureux, QR code pour chaque professionnel à présenter à chaque visite, détection automatique des comportements suspects via un outil statistique intégré à la base de données de DPE de l'Ademe et inscription sur une liste noire des diagnostiqueurs sanctionnés pendant 18 mois (24 mois en cas de récidive).

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