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Municipales 2026 : dans les grandes villes, la gauche menacée par ses profondes divisions

Municipales 2026 : dans les grandes villes, la gauche menacée par ses profondes divisions

Le Figaro2 days ago
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ANALYSE - La France insoumise compte jouer les trouble-fêtes aux élections municipales, défiant les sortants socialistes et fragilisant du même coup les tentatives de coalition en vue de 2027.
C'est un mal bien français dont la classe politique peine à se défaire. Et la gauche, dans son ensemble, ne fait pas exception. À moins de deux ans de l'élection présidentielle, les initiatives, candidatures et autres programmes nationaux poussent comme des champignons dans un sous-bois. On en oublierait presque que dans moins de neuf mois se tiendront des élections municipales d'une importance capitale, notamment dans la perspective de 2027. Avec un enjeu majeur : les socialistes et les écologistes parviendront-ils à conserver les villes de plus de 200.000 habitants qu'ils dirigent très majoritairement ?
À découvrir PODCAST - Écoutez le club Le Figaro Politique avec Yves Thréard
Les municipales de 2020 ont effectivement été un excellent millésime pour la gauche. Elle a profité d'une part de la « vague verte » et de préoccupations écologiques accrues dans la population française, et d'autre part d'une prime au sortant particulièrement élevée dans un contexte de crise sanitaire, le second tour ayant été retardé de plusieurs semaines en raison du confinement…
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Réservé aux abonnés Paris avait tout misé sur une grâce de l'écrivain franco-algérien le 5 juillet, fête de l'indépendance, pour relancer la relation avec Alger. Les autorités algériennes en ont décidé autrement. «Ni Alger ni Paris ne veulent entendre ce que l'autre essaie de dire. Un dialogue de sourds poussé à son paroxysme.» À Alger, vendredi soir, le petit milieu de Français et d'Algériens habitués à circuler entre les deux rives avait du mal à rester optimiste. Depuis quelques jours, ils sentaient bien que Boualem Sansal ne ferait pas partie des détenus graciés par le président Abdelmadjid Tebboune à l'occasion de l'anniversaire de l'indépendance. «La pression de la France était devenue trop forte. Et ici, ils n'ont pas l'habitude de réagir face à la pression, rappelle un observateur politique pour tenter d'expliquer le refus de gracier l'écrivain franco-algérien de 80 ans. L'Algérie ne pouvait pas donner l'impression de céder à Paris et aux milieux de la droite et de l'extême-droite en leur donnant ce qu'elles demandaient.» À découvrir PODCAST - Écoutez le club Le Figaro International Des explications officielles, il n'y en a pas eu. En lieu et place, l'éditorial d'El Moudjahid a fait, samedi matin, office de réponse. «La partie française n'a pas pris…

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