
En Syrie, dix-huit morts lors d'un affrontement dans une ville à majorité druze
Les autorités ont dépêché des renforts pour tenter d'apaiser la situation, selon un responsable gouvernemental syrien s'exprimant sous couvert d'anonymat à l'Agence France-Presse. Le gouverneur de Souweïda, Moustapha al-Bakur, a appelé les habitants à « faire preuve de retenue ».
Il s'agit des premiers affrontements meurtriers entre les deux communautés depuis les violences d'avril et mai, qui avaient opposé les forces de sécurité syriennes à des combattants druzes et fait plusieurs dizaines de morts. Citant des sources médicales, le site d'information Sweida 24 avait fait état « d'affrontements armés et d'échanges de tirs d'obus dans le quartier de Maqus, à l'est de la ville ». L'autoroute reliant Damas à Souweïda a été fermée en raison des violences, selon ce média.
Avec quelque 700 000 habitants, la province de Souweïda abrite la plus importante communauté druze du pays. Les tensions entre factions druzes et bédouines y sont anciennes et des violences éclatent sporadiquement entre les deux groupes.
Après la chute du président Bachar al-Assad en décembre, des inquiétudes ont émergé quant au sort des minorités sous les nouvelles autorités islamistes. Les affrontements d'avril et mai entre les nouvelles forces de sécurité et des combattants druzes avaient fait plusieurs dizaines de morts, avant que des chefs locaux et religieux ne concluent des accords destinés à contenir l'escalade et à mieux intégrer les combattants druzes dans les nouvelles structures de pouvoir.
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14-Juillet : fait rare, un cheval chute avec son cavalier lors du défilé sur les Champs-Élysées
14-JUILLET - C'est un fait suffisamment rare pour être souligné, rare petit couac du défilé militaire ce lundi 14 juillet sur les Champs-Élysées à Paris. Alors qu'il arrivait devant la tribune présidentielle sur la place de la Concorde, un cavalier de la Garde républicaine a chuté avec un son cheval. Comme on peut le voir dans la séquence isolée par BFMTV ci-dessous, les deux se sont relevés très rapidement, sous les applaudissements du public.


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an hour ago
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Brigitte Macron se pourvoit en cassation après la relaxe en appel de deux femmes qui avaient propagé une infox transphobe
Brigitte Macron s'est pourvue en cassation après la relaxe prononcée jeudi par la cour d'appel de Paris à l'encontre de deux femmes qui avaient propagé la rumeur sur Internet selon laquelle l'épouse du président de la République était une femme transgenre, a fait savoir, lundi 14 juillet, son avocat à l'Agence France-Presse. Le frère de Brigitte Macron s'est également pourvu en cassation, a précisé Jean Ennochi, confirmant une information de franceinfo. Les deux prévenues, Natacha Rey et Amandine Roy, ont été relaxées concernant 18 articles mis en cause par Brigitte Macron et son frère. Seul un passage faisant référence à un détournement de mineur entrait dans le champ d'application de la loi sur la presse mais la cour a également prononcé une relaxe, cette fois au bénéfice de la bonne foi. En première instance, en septembre 2024, Natacha Rey et Amandine Roy avaient été reconnues coupables et condamnées à une amende de 500 euros avec sursis, ainsi qu'à payer un total de 8 000 euros de dommages et intérêts à Brigitte Macron, et 5 000 euros à son frère Jean-Michel Trogneux, tous deux parties civiles au procès. Un entretien diffusé sur YouTube Au cœur de cette affaire, une infox resurgissant régulièrement sur les réseaux sociaux depuis l'élection d'Emmanuel Macron en 2017, selon laquelle Brigitte Macron, née Trogneux, n'aurait jamais existé, mais que son frère Jean-Michel aurait pris cette identité après avoir transitionné. Les deux femmes avaient largement contribué à la faire connaître en 2021, via une longue « interview » de plus de quatre heures où la première, la « médium » Amandine Roy, interrogeait sur sa chaîne YouTube la seconde, Natacha Rey, « journaliste indépendante autodidacte » sur la découverte de cette « tromperie », de cette « escroquerie », de ce « mensonge d'Etat ». Dans l'entretien diffusé sur YouTube, les deux femmes diffusaient des photos de Brigitte Macron et de sa famille, évoquaient des interventions chirurgicales qu'elle aurait subies, prétendant qu'elle ne serait pas la mère de ses trois enfants et donnaient des informations personnelles sur son frère. La fausse information s'était exportée – notamment aux Etats-Unis, où elle est devenue virale à l'extrême droite, en pleine campagne présidentielle. Plusieurs femmes politiques dans le monde ont déjà fait les frais d'infox à caractère transphobe, comme l'ex-première dame des Etats-Unis Michelle Obama, l'ex-vice-présidente américaine Kamala Harris ou l'ancienne première ministre néo-zélandaise Jacinda Ardern.