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La colère noire de Roberto De Zerbi à la mi-temps de la lourde défaite de l'OM à Reims

La colère noire de Roberto De Zerbi à la mi-temps de la lourde défaite de l'OM à Reims

L'Équipe2 days ago
À l'occasion de sa série documentaire « Sans jamais rien lâcher », l'OM a dévoilé, dimanche, les images de la grosse colère de l'entraîneur Roberto De Zerbi à la mi-temps de la déroute marseillaise à Reims en mars dernier (1-3).
« Il casse tout à la mi-temps, il est dans tous ses états », réagit le directeur du football, Medhi Benatia, dans la série-documentaire de l'OM « Sans jamais rien lâcher », qui retrace sa saison 2024-2025. Dans le cinquième épisode, publié dimanche, le club phocéen a dévoilé les coulisses de la lourde défaite de Marseille sur la pelouse de Reims (3-1), le 29 mars.
Menés 1-0 à la mi-temps, les joueurs ont fait face à la colère noire de leur entraîneur Roberto De Zerbi. « On parle, on dit qu'on veut arriver en Ligue des champions, et moi je ne vois que dalle ! », hurle-t-il en balançant dans la pièce le tableau tactique. Puis il ajoute : « Je ne vois carrément personne décidé à la faire. On parle de Ligue des champions, réveillez-vous ! On est en train de foutre en l'air la saison. Jouez, appuyez vos passes. On y retourne pour 45 minutes. »
Que retenir de la préparation estivale de l'OM ?
« C'est mérité. Moi, je savais ce qui allait se passer. Tu fais une prestation comme ça alors que tu sais que tes concurrents directs te laissent une opportunité de leur mettre un coup derrière la nuque et tu n'en profites pas. Ce n'était pas la première fois de la saison qu'on faisait ça en plus. Entièrement normal que le coach s'énerve comme ça à la mi-temps », appuie ensuite Valentin Rongier, désormais joueur du Stade Rennais.
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L'Équipe

time8 minutes ago

  • L'Équipe

« Je ne peux bouger ni mes bras ni mes jambes mais je resterai entraîneur de foot à vie » : Luis Fernando Montoya, le coach de l'exploit devenu tétraplégique

Le technicien colombien Luis Fernando Montoya Soto, 68 ans, a été victime d'un vol à main armée fin 2004, quelques mois après avoir réalisé l'incroyable exploit de transformer le petit club de Once Caldas en vainqueur de la Copa Libertadores. « Ma vie a basculé le 22 décembre 2004. C'est-à-dire un peu plus de cinq mois après notre triomphe en Copa Libertadores et dix jours après la finale de Coupe intercontinentale perdue contre le FC Porto au Japon (0-0, 7-8 aux tab ; le 1er juillet). Ce jour-là, j'étais à Caldas, la ville de Colombie où j'ai grandi, au sud de Medellin. Je me suis levé tôt et j'ai demandé à ma femme Adriana d'aller retirer de l'argent pour faire des cadeaux de Noël à des enfants du coin issus de familles défavorisées. C'était une manière de remercier la vie pour tout ce qu'elle m'avait offert cette année-là. Pendant ce temps, j'étais à la maison avec José Fernando, mon fils de trois ans. On jouait. Le matin, le Racing (un club argentin historique basé à Avellaneda, dans la banlieue de Buenos Aires) m'a appelé pour me faire une proposition. D'autres clubs étaient intéressés, dont l'Atlético de Madrid et la Roma. Après avoir tout gagné chez moi, mon objectif était d'aller en Europe. Je rêvais de l'Angleterre. Quelqu'un sonne. Je vais ouvrir la porte. Et là, je vois ma femme avec un revolver braqué sur la tempe. L'homme à côté d'elle criait : "L'argent, l'argent, l'argent !" J'avais un billet de 100 dollars sur moi. J'ai tout de suite mis la main à la poche pour lui donner. (Silence.) Tout s'est passé si vite... Je n'ai même pas entendu le bruit du coup de feu. La balle m'a atteint au niveau du cou. J'ai seulement senti mes genoux céder. C'est étrange, mais j'ai quand même eu le temps de penser à ne pas tomber sur la table en verre à côté de laquelle était mon fils, me disant que je risquais de la briser et de le blesser. Je me suis écroulé de l'autre côté. Et je ne me suis jamais relevé. « J'ai passé un mois entre la vie et la mort, un pied dans la tombe. Un jour, on a dit à ma femme : "ll lui reste cinq minutes à vivre." » Luis Fernando Montoya Soto Je n'ai aucun souvenir de la suite. J'étais inconscient. Les braqueurs sont partis à moto avec le sac d'Adriana. On m'a réanimé et stabilisé à l'hôpital. Je ne savais ni ce qui m'était arrivé ni où j'étais en me réveillant. Je ne pouvais plus parler. Je voyais des personnes habillées en blanc, sans comprendre qu'il s'agissait d'infirmières. J'ai passé un mois entre la vie et la mort, un pied dans la tombe. Un jour, on a dit à ma femme : ''Il lui reste cinq minutes à vivre.'' Je me disais : "Qu'est-ce que je vais faire de ma vie ?" Mais vingt et un ans plus tard, je suis toujours là. C'est un miracle. J'ai poussé le match en prolongation. (Sourire.) Ça a été très dur. Surtout quand j'ai entendu les médecins annoncer que je ne pourrais plus bouger les bras ni les jambes. Une personne tétraplégique, je ne savais pas ce que c'était. J'ai tellement pleuré... Je demandais à Dieu : ''Mais qu'est-ce qu'il m'est arrivé ?'' J'ai tenu grâce à mon fils, que je voulais à tout prix voir grandir. Je suis resté quatre mois et neuf jours interné à l'hôpital. J'ai perdu le sommeil. Je regardais le plafond et me demandais : ''Qu'est-ce que je vais faire de ma vie ?'' Je me sentais horriblement impuissant. « D es médias continuent aussi de me demander mon avis sur certains matches ou joueurs. C'est valorisant. J'essaye de profiter de chaque moment . » En 2005, la FIFA et la Fédération colombienne m'ont offert un fauteuil roulant et un stimulateur cardiaque (pacemaker). Mon état s'est lentement amélioré. Il y a eu des hauts et des bas mais aujourd'hui, je vais mieux, même si j'ai encore des chutes de tension le matin. Je peux tenir une conversation sans problème. Neuf personnes se relaient pour s'occuper de moi au quotidien. Je ne sais d'ailleurs pas comment elles peuvent me supporter. (Rires.) On me lave, on m'habille, on m'emmène aux toilettes... Je reçois pas mal de visites, d'appels, de messages. Des médias continuent aussi de me demander mon avis sur certains matches ou joueurs. C'est valorisant. J'essaye de profiter de chaque moment. « Travailler dans un club de l'élite n'a jamais été mon but » Le football a été pour moi une source de bonheur indescriptible. Il me manque terriblement. J'ai joué milieu de terrain à un bon niveau, sans passer professionnel. Après avoir étudié l'éducation physique, je suis devenu formateur dans des équipes de niveau régional. C'est comme ça que j'ai fini par diriger les catégories de jeunes des sélections colombiennes U20 et U23, où j'ai notamment connu Ivan Cordoba (ancien défenseur central de l'Inter Milan) et Mario Yepes (passé par Nantes, le PSG et l'AC Milan...). Puis est arrivé l'Atlético Nacional, un grand club de Medellin, le plus titré de Colombie, où j'ai commencé à coacher au centre de formation. Travailler dans l'élite n'a jamais été mon but, car je sentais que j'avais plus de choses à donner en tant qu'éducateur. Mais on m'a sollicité pour prendre en main l'équipe première en cours de saison et ça s'est bien passé. L'équipe était 14e à mon arrivée et on a terminé vice-champions, en 2002. Ensuite, j'ai signé à Once Caldas, une petite équipe sans budget de Manizales qui n'avait pas remporté de titre depuis 1950 et était habituée à jouer le milieu de tableau. Champion de Colombie dès sa première saison avec Once Caldas, en 2003 On a fini champions de Colombie dès ma première saison, en 2003, et on a remporté la Copa Libertadores (l'équivalent de la Ligue des champions en Amérique du Sud) en 2004, en battant le Barcelona SC (Équateur) en huitièmes, Santos (Brésil) en quarts, São Paulo (Brésil) en demies et le grand Boca Juniors (Argentine) de Carlos Bianchi en finale, aux tirs au but. Un truc impensable. Comme dans un rêve. « On a scellé un pacte avec les joueurs dès mon arrivée. Je leur ai dit : ''Je viens ici pour gagner.'' J'ai renoncé à mes primes de victoire en échange de leur engagement total. » L'Arabie saoudite m'a alors offert de diriger sa sélection U20 contre un joli contrat. J'ai décliné car il me restait la finale de la Coupe intercontinentale contre le FC Porto en fin d'année. Je voulais vraiment me mesurer à José Mourinho, que j'aimais beaucoup, mais il a rejoint Chelsea. On a finalement perdu ce match, ce qui fait toujours mal, mais j'étais quand même fier d'avoir dignement représenté la Colombie. Ma méthode s'est toujours résumée en un mot : la discipline. J'étais un entraîneur très exigeant, travailleur, méthodique, amoureux de tactique, perfectionniste. Cette mentalité vient de ma passion pour la profession. Je n'ai jamais aimé les choses faites à moitié. On a scellé un pacte avec les joueurs dès mon arrivée. Je leur ai dit : ''Je viens ici pour gagner.'' J'ai renoncé à mes primes de victoire en échange de leur engagement total. Au final, je n'ai dirigé que trois ans au niveau professionnel. C'est une carrière impressionnante, non ? (Sourire malicieux.) Je constate que mes principes étaient plutôt précurseurs. Regardez le PSG de Luis Enrique aujourd'hui : les équipes qui gagnent sont de grands collectifs, pas des assemblages de stars. Avec Once Caldas, on ne jouait pas à la perfection, on n'avait pas de grands noms, mais on était un collectif solidaire, batailleur, compact. Tout le monde défendait, tout le monde attaquait. Ceci dit, je n'ai jamais pensé qu'on allait gagner la Copa Libertadores. Je savais qu'il y avait des équipes très supérieures à la nôtre. L'impact de ce titre a été inouï. En tant que leader, j'exigeais de mes joueurs qu'ils donnent tout sur le terrain, jusqu'à la dernière seconde. J'étais intransigeant sur l'attitude. Alors comment je pouvais abandonner, moi, au prétexte que je vivais un moment difficile ? Passer de cet exploit à cet accident en si peu de temps... (Il ne termine pas sa phrase.) Il y a eu tant de souffrance... Et puis une lente réflexion a fait son chemin. En tant que leader, j'exigeais de mes joueurs qu'ils donnent tout sur le terrain, jusqu'à la dernière seconde. J'étais intransigeant sur l'attitude. Alors comment je pouvais abandonner, moi, au prétexte que je vivais un moment difficile ? Quelle image je donnais ? Je me suis dit : ''À partir de maintenant, stop. Mon fils doit me voir lutter, pas m'apitoyer sur mon sort.'' J'ai pris la décision de servir d'exemple à mon entourage et au reste de la société. Aujourd'hui, mon rêve est de pouvoir prendre mon fils dans mes bras. Beaucoup de médecins disent que c'est impossible. Mais je ne suis pas d'accord. J'en suis capable si je m'en donne les moyens. Si j'y arrive, je serai l'homme le plus heureux au monde. Et sinon, j'aurai tout fait pour y parvenir. Un rêve : revenir dans le football J'ai raconté mon histoire dans des écoles, des entreprises, des clubs... À ceux qui se plaignent de tout et n'importe quoi, je dis toujours : ''Vous avez tout pour être heureux mais vous ne vous en rendez pas compte. Moi, je ne peux pas marcher, je n'ai plus qu'un poumon, je me bats pour vivre.'' Mon message, c'est : ''Valorisez la vie. Profitez. Car on ne sait pas ce qui peut se passer demain.'' Aujourd'hui encore, je regarde des matches et je me dis inévitablement : ''Je pourrais être au bord de la pelouse...'' (Silence.) La douleur ne s'effacera jamais. Mais je ne peux pas me plaindre indéfiniment, car la vie continue. Je dois aller de l'avant, pour mon fils. Il est devenu ingénieur mécanique. Revenir dans le football est un autre rêve. (Son visage s'illumine.) Personne ne peut imaginer à quel point ça me rendrait heureux. Je ne peux bouger ni mes bras ni mes jambes mais, dans ma tête, je resterai entraîneur à vie. « On m'a confié que l'homme qui m'avait tiré dessus vivait très mal les conséquences de son geste et se mettait à pleurer à chaque fois qu'il entendait mon nom. Je peux encore être utile. Je sais parler aux joueurs, faire passer des messages, entrer dans la tête de quelqu'un. J'ai gagné la compétition la plus importante d'Amérique du Sud à force de discipline. Je sais comment transmettre cette valeur de l'effort et convaincre un groupe que tout est possible. Encore plus avec ce qui m'est arrivé. Je pense être devenu un symbole de ténacité, de persévérance, de courage. Message personnel : Treize ans après être sorti du coma, il devient footballeur pro... à 37 ans. Un jour, on m'a invité à faire un discours devant d'anciens acteurs du conflit armé colombien, dans le cadre d'un programme de réconciliation. Dans le public, un type me fixait intensément. C'était un ancien paramilitaire. Il est venu me voir à la fin et m'a confié qu'il s'était retrouvé en prison dans la même cellule que l'homme qui m'avait tiré dessus. Selon lui, il vivait très mal les conséquences de son geste, se mettait à pleurer à chaque fois qu'il entendait mon nom. Il m'a demandé si j'accepterais de le rencontrer. (Silence.) J'ai répondu que c'était trop difficile. Mais je lui ai demandé une chose : ''Si vous le revoyez, dites-lui qu'il ne fasse de mal à personne quand il sortira.'' La vie a été injuste avec moi, oui. Mais je vais me battre jusqu'au bout. Je veux qu'on se souvienne de moi pour ça. »

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