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« Pour être honnête, j'ai un peu peur » : Jules, tiktokeur toulousain de 20 ans, lance son restaurant éphémère

« Pour être honnête, j'ai un peu peur » : Jules, tiktokeur toulousain de 20 ans, lance son restaurant éphémère

Le Parisien08-08-2025
En mai dernier, l'une de ses vidéos sur Instagram, dans laquelle il prépare une pizza de A à Z, depuis la transformation du blé en farine à la fabrication du four, a récolté plus de 400 000 likes. La même sur Tiktok s'en sort avec 1,2 million de likes. En un peu plus d'un an, « Jules cuisine », le nom de ses comptes sur les réseaux sociaux, a séduit un large public - plus de 150 000 followers sur Instagram et 300 000 sur TikTok – avec son concept de vidéos de cuisine à la demande. « Je réponds à un commentaire. Je cuisine un plat ou présente une technique avec une musique en fond. Ça a vite eu du succès », explique le jeune homme de 20 ans, originaire de Plaisance-du-Touch (Haute-Garonne).
À lire aussi Recettes vidéo sur Instagram et sur TikTok : il y a à boire et à manger !
Lorsqu'il a annoncé dans une story Instagram qu'il lançait son restaurant éphémère pour une semaine, du 11 au 16 août, dans les locaux du restaurant Franquette, quartier Arnaud-Bernard, à Toulouse (Haute-Garonne), tout a été réservé en une dizaine de minutes. « Je ne m'y attendais pas trop », confesse Jules, ravi de cet engouement, même s'il reconnaît être stressé. « Pour être honnête, j'ai un peu peur. Mais j'avais besoin de ce coup de pression, pour voir si j'en suis capable. C'est pour cela que j'ai annoncé sur les réseaux que j'ouvrais mon resto il y a deux mois. Je ne pouvais plus reculer. »
Pour mettre en œuvre son projet, le jeune homme, titulaire d'un CAP et d'un brevet professionnel de cuisine, a déposé des dossiers dans de nombreux établissements toulousains, sans succès. Des difficultés qu'il relate sur les réseaux et qui débouchent sur quatre contacts positifs. Il opte finalement pour le restaurant Franquette, qu'il va donc louer pour une petite semaine, afin de proposer chaque jour sa cuisine à une table unique de 15 personnes. Avec un peu d'appréhension, donc, mais aussi beaucoup d'ambition et de détermination.
Un menu et une histoire enfantine
Car celui qui vit de la création de contenus depuis le mois de novembre après s'être lancé sur les réseaux de manière naturelle, inspiré par les vidéos culinaires, va proposer un menu en cinq temps, auxquels il ajoutera deux amuse-bouches et une mignardise. « C'est un menu conçu autour d'une histoire que j'avais écrite sur la vision d'un enfant perdu en forêt. La salle sera plongée dans le noir avec un enregistrement sonore de cette histoire. Celle-ci sera entrecoupée de plats en lien avec le déroulé. L'idée est de lier les plats aux émotions de l'enfant notamment », explique Jules.
Un vrai challenge pour le jeune Haut-Garonnais, qui s'est tourné vers la cuisine parce qu'il avait « un peu de mal à l'école ». « Et puis, j'ai toujours été intrigué par les cuisines », ajoute-t-il. Dans une famille où l'on privilégie les produits frais aux produits transformés, Jules a par ailleurs très vite été encouragé à cuisiner ce qu'il souhaitait manger. « Dès la quatrième, j'avais négocié avec le principal du collège pour pouvoir faire un stage de deux semaines que j'avais effectué dans un restaurant de Plaisance-du-Touch », raconte-t-il. Une expérience qui lui a donné encore plus envie de travailler dans ce milieu.
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[...] Il y a assez peu de plaisir à réaliser des interviews avec les footeux, sauf exception bien sûr. » Hervé Mathoux Vous l'avez souvent constaté lors d'entretiens réalisés sur Canal+ ?Il y a un exemple qui m'a frappé et attristé. En 2023, nous avions tourné un long format sur les 30 ans de la victoire de l'OM en Ligue des champions. Et Jean-Pierre Papin avait refusé de participer en disant : « Je ne parle pas des défaites ». Et j'ai trouvé ça tellement dommage parce que s'il y a une personne qui a des choses intéressantes à dire sur cette finale OM-AC Milan (1-0), c'est lui ! Ce soir-là, il n'est pas dans le bon camp tout en étant un peu dans celui des vainqueurs quand même pour tout ce qu'il a apporté à Marseille les saisons précédentes. Je trouve qu'avec le temps il faut savoir sublimer une défaite, le temps la rend riche. 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Mais aujourd'hui quand vous faites une interview foot et que vous avez l'attaché de presse qui vous dit qu'il n'y a pas de questions sur ça, ça et ça... qui sont les sujets intéressants, et que dès que vous déviez deux secondes de ce qu'ils veulent que vous abordiez, ils vous disent non, il y a assez peu de plaisir à réaliser des interviews avec les footeux, sauf exception bien sûr. Giovanni Castaldi harcelé sur les réseaux sociaux après l'annonce de son arrivée sur Ligue 1 + À quoi va ressembler votre rentrée sur Canal+ ? Déjà, cela débutera avec la saison 2 d'Au Micro, avec trois soirées les 27 août, 3 et 10 septembre. Puis sur le Canal Champions Club (reprise le mardi 16 septembre), on se jetait dans l'inconnu la saison dernière avec la nouvelle formule de la Ligue des champions mais on a vu que cela fonctionnait. Il n'y aura donc pas de révolution. Nous sommes surtout heureux de garder nos forces vives puisque nous avons été attaqués (par Ligue 1 + et RMC) sur Samir Nasri et Bertrand Latour. Puis l'événement pour moi, c'est le retour de l'OM en Ligue des champions, avec le statut de Paris champion d'Europe et Monaco qui a aussi cet ADN européen. Pour le CFC (reprise le dimanche 31 août), nous préparons aussi l'entame de notre 18e année. Cela fera bientôt deux décennies d'existence pour cette émission qui reste une marque et ça donne tout de même un peu le vertige. »

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