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Guerre commerciale : la Chine confirme que son vice-premier ministre ira en Suède négocier avec les États-Unis

Guerre commerciale : la Chine confirme que son vice-premier ministre ira en Suède négocier avec les États-Unis

Le Figaro23-07-2025
La Chine a confirmé ce mercredi que son vice-premier ministre He Lifeng, chargé des questions économiques, se rendra dans les prochains jours en Suède pour participer au nouveau tour de négociations commerciales bilatérales avec les États-Unis. Sa visite s'étalera du 27 au 30 juillet, a indiqué dans un communiqué le ministère chinois du Commerce, qui dit s'attendre à des discussions basées sur «les principes de respect mutuel, de coexistence pacifique et de coopération gagnant-gagnant».
Peu avant, Pékin avait déclaré qu'elle souhaitait «renforcer la coopération» avec les États-Unis lors des négociations commerciales qui se tiendront la semaine prochaine à Stockholm. «Nous allons renforcer le consensus, réduire les malentendus, renforcer la coopération et promouvoir un développement stable, sain et durable des relations sino-américaines», a déclaré Guo Jiakun, lors d'un point presse régulier à Pékin.
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Possible prolongation de la trêve
Le secrétaire américain au Trésor, Scott Bessent, avait, lui, indiqué mardi qu'il allait rencontrer ses homologues chinois à Stockholm la semaine prochaine, évoquant une possible prolongation de la trêve, initialement fixée à la mi-août. Selon Scott Bessent, les pourparlers pourraient couvrir un périmètre plus large de dossiers et inclure notamment les achats par la Chine de pétrole iranien et russe, visés par des sanctions américaines.
Les deux premières économies mondiales se sont infligées réciproquement en début d'année des droits de douane prohibitifs, semant l'inquiétude dans les milieux économiques et financiers, avant de s'accorder sur une trêve précaire.
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De gauche à droite, l'Espagne vue comme un modèle économique dans lequel piocher, mais...

POLITIQUE - Et por qué no ? En France, le charme ibérique fonctionne à plein régime. Rien à voir avec les images d'Épinal et autres clichés estivant que charrie l'Espagne. Non, les élus hexagonaux s'ébaudissent de son « miracle » économique, et de son insolente croissance à près de 3 %. Le scénario a d'autant plus tout de la jolie rom-com, qu'il y a 10 ans, personne ne misait sur nos voisins embourbés dans une crise économique aux horizons mornes et que la France, elle, se cherche désormais 40 milliards d'économies. Gage que la « fascination » tricolore est persistante, il suffit d'observer les « ah » et « oh », qu'a de nouveau suscités un article de BFMTV consacré à la « locomotive » espagnole dans une Europe, elle, bloquée sur la réserve d'essence. À gauche comme à droite tout le monde a de quoi piocher et s'invectiver sur des mesures symboliques. Et tant pis s'il s'agit finalement de comparer, mas o menos, des choux et des carottes, sans prendre en compte une multitude d'indicateurs et des trajectoires économiques différentes. Quand la gauche rêve de relance sociale… À gauche, comme le sénateur communiste Ian Brossat, on attribue cette réussite économique « au gouvernement de gauche », tout simplement. Les mesures sociales du Premier ministre ministres sont particulièrement sollicitées, à l'instar de l'allongement des congés parentaux et de l'embauche de milliers de fonctionnaires récemment annoncés par Pedro Sanchez. Le député LFI Christophe Bex listait encore récemment sur X, une revalorisation du SMIC, un plafonnement des loyers, une indexation des retraites sur l'inflation. Oubliant peut-être un peu vite que pour ces deux derniers points, c'est aussi le cas en France, et qu'en matière de niveau de salaire l'Espagne reste en dessous. Plutôt que du détail, les cénacles de gauche mettent aussi en avant la réussite d'une relance par la croissance, perçue en opposition à celle menée par l'exécutif macroniste depuis 2017. Et l'écologiste Karima Delli de cingler sur le réseau social X : « L'Espagne fait tout l'inverse de la France : hausse des salaires, services publics renforcés, politique sociale… Et ça cartonne. Comme quoi, l'austérité, c'est pas une fatalité — c'est juste un délire made in Bercy ». Des considérations économiques auxquelles s'ajoute sans doute à gauche une certaine idéalisation politique : Pedro Sanchez arrive à se maintenir au pouvoir grâce à des alliances fragiles, dans un pays décentralisé, où il est par ailleurs cerné par des régions gouvernées à majorité par la droite. .. La droite demande le détail l'addition Ces injonctions à plus de social ont en tout état de cause le don d'irriter les centristes et la droite, qui louent de leur côté les efforts difficiles imposés en 2013, et qui permettrait aujourd'hui à l'Espagne d'afficher cette vitalité insolente. « On sait que l'Espagne a connu avant d'en arriver là une purge austéritaire comme jamais... à côté de laquelle le budget Bayrou n'est que de la tisane d'eau douce ! », réplique le conseiller municipal Renaissance, Loïc Chabrier, sur X. L'ancien candidat MoDem aux municipales Michel Merrelle insiste lui aussi sur la dimension « libérale » des politiques menées par l'Espagne. Comme d'autres, dont l'ex-député macroniste Stéphane Vojetta, il agite également un véritable épouvantail pour la gauche et les syndicats, la retraite à 67 ans qui sera en place en Espagne en 2027. 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