
Réceptions, voyages, Brigitte Macron : la présidence est-elle un bon élève budgétaire ?
DÉCRYPTAGE - Si l'Élysée a bénéficié d'une bouffée d'air grâce à une dotation en forte augmentation en 2024, la pression promet de s'accroître cette année.
«Tout le monde devra participer aux efforts» pour réduire le déficit public, avait martelé François Bayrou mardi soir. Mais qu'en est-il du sommet de l'État ? L'Élysée se montre-t-il exemplaire dans la maîtrise de ses dépenses ? La Cour des comptes vient de livrer son audit annuel des comptes de l'Élysée pour 2024. Bonne nouvelle : sur le dernier exercice comptable, la présidence de la République affiche un solde positif de 6,7 millions d'euros, après un déficit de 8,3 millions l'an dernier. Le Palais a encaissé 130 millions d'euros de produits (+10,9 %), pour 123,3 millions de charges (-2 %). «En 2024, la situation financière des services de la présidence a été maîtrisée», souligne la Cour. Mais restons prudents : cette bouffée d'air budgétaire doit principalement à l'augmentation de la dotation de l'Élysée, portée à 122,6 millions d'euros cette année-là, en hausse de 11 % par rapport à 2023. Par ailleurs, certains montants continuent d'interpeller les sages de la rue…
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Crédits immobiliers: les défauts de remboursement en augmentation l'an dernier
Le taux d'encours «douteux» a également augmenté pour atteindre 1,1% fin 2024, un niveau plus vu depuis 2019. Un marché fébrile, mais stable. Les emprunteurs immobiliers ont été plus nombreux à faire défaut l'an dernier, selon une étude publiée mercredi par l'Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR), mais le risque de crédit «demeure largement contenu», assure-t-elle. «Les passages en défaut en 2024 ont représenté 0,53% de la moyenne des encours sains de l'année 2024, soit une légère augmentation de 0,1 point par rapport à l'année 2023», écrivent les analystes de l'ACPR, le gendarme des banquiers et des assureurs, adossé à la Banque de France. Le taux d'encours «douteux» a également augmenté pour atteindre 1,1% fin 2024, un niveau plus vu depuis 2019, et ce dans toutes les catégories d'acquéreurs: primo-accédants, acquéreurs de résidences principales, investissement locatif... L'ACPR entend notamment par crédits douteux ceux qui ont connu un ou plusieurs impayés depuis trois mois au moins ou ceux présentant des procédures contentieuses. «Le taux d'encours douteux bruts sur les crédits à l'habitat a connu un rebond en 2024, tout en restant à un niveau limité», souligne l'Autorité. Publicité Le crédit à la consommation également concerné L'année 2024 a été marquée par une baisse progressive des taux de crédit et un volume de prêts au plus bas depuis 2014. Le montant moyen des prêts a aussi reculé en 2024, de 7%, pour atteindre 183.354 euros, explique l'ACPR, «reflétant la baisse de la capacité d'emprunt d'une partie des emprunteurs, liée à la remontée des taux d'intérêt et à l'inflation». Ce montant «est en reprise graduelle depuis début 2024, une dynamique qui se prolonge en 2025», continue l'Autorité. Pour la première fois depuis 2005, les encours de crédit à l'habitat aux particuliers ont légèrement baissé l'an dernier, pour atteindre 1.284 milliards d'euros, pour l'essentiel à taux fixe. Les difficultés de remboursement des emprunteurs sont aussi visibles dans le crédit à la consommation. L'Association des sociétés financières (ASF), organisme représentant les entreprises de crédit et de services financiers, constatait la semaine dernière une «légère hausse des demandes de report de remboursement et de réaménagement» de la part de particuliers ayant souscrit un crédit à la consommation au cours du deuxième trimestre.


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