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La prison française pour les narcotrafiquants «les plus dangereux» reçoit ses détenus

La prison française pour les narcotrafiquants «les plus dangereux» reçoit ses détenus

24 Heures7 days ago
Le centre pénitentiaire de Vendin-le-Vieil, dans le Pas-de-Calais, a accueilli ses 17 premiers pensionnaires mardi dans son quartier de haute sécurité.
Publié aujourd'hui à 14h23
La prison de Vendin-le-Vieil (Pas-de-Calais) a ouvert mardi, tandis qu'un deuxième quartier de haute sécurité doit entrer en fonctions à la mi-octobre à la prison de Condé-sur-Sarthe (Orne).
AFP/Michel Euler
Les 17 premiers détenus parmi les 100 narcotrafiquants les plus dangereux que doit accueillir le quartier de haute sécurité de la prison de Vendin-le-Vieil (Pas-de-Calais) sont arrivés mardi, a indiqué le ministre de la Justice, Gérald Darmanin.
Ce centre pénitentiaire est le premier à avoir été choisi pour accueillir les narcotrafiquants «les plus dangereux» de France . Un deuxième quartier de haute sécurité doit entrer en fonctions à la mi-octobre à la prison de Condé-sur-Sarthe (Orne).
Au total, 200 détenus doivent être incarcérés dans ces deux prisons.
À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. La prison devrait être pleine en septembre
Pour l'heure, la Chancellerie n'a pas donné plus de détails sur le profil exact des détenus. Ils viennent «de la région parisienne et du sud de l'Oise», a indiqué un responsable syndical, David Lacroix, secrétaire local de FO Justice, indiquant qu'après cette «première vague», d'autres arriveront de «la région marseillaise, la région grenobloise» et des Antilles.
Au 31 juillet, une soixantaine de détenus devraient être arrivés, «et les derniers devraient arriver pour la mi-septembre», a-t-il ajouté devant la prison.
Les transferts, qui ont mobilisé GIGN et Raid, se sont bien déroulés selon lui. Une fois effectuées les formalités d'écrous, les nouveaux arrivants seront informés du règlement intérieur et placés en cellule. Salah Abdeslam et Mohamed Amra parmi les détenus
Brouilleurs de drone, de téléphone, fouilles obligatoires après chaque contact avec l'extérieur, promenades limitées à cinq et déplacements individuels, «leur quotidien va changer», a détaillé M. Lacroix.
À Vendin sont déjà incarcérés Salah Abdeslam , condamné à la perpétuité incompressible pour les attentats du 13 novembre 2015 à Paris et Saint-Denis, et le braqueur multirécidiviste Rédoine Faïd, qui s'est évadé deux fois de prison.
Le narcotrafiquant Mohamed Amra , dont l'évasion sanglante en mai 2024 a coûté la vie à deux agents pénitentiaires et qui est actuellement incarcéré à Condé-sur-Sarthe, devrait aussi y être transféré. Il ne fait pas partie des premiers détenus arrivés mardi selon M. Lacroix. Régime carcéral d'isolement
Le Conseil constitutionnel a validé mi-juin le régime carcéral d'isolement mis en place par la loi contre le narcotrafic, tout en émettant une réserve sur les fouilles intégrales.
Une cellule du centre pénitentiaire de Vendin-le-Vieil, en France.
AFP/Michel Euler
La prison de Vendin-le-Vieil, qui était déjà avec celle de Condé-sur-Sarthe l'une des deux prisons les plus sécurisées de France, a subi des travaux pour renforcer encore sa sécurité.
La cour de promenade a été bétonnée pour empêcher la dissimulation d'objets. Un portique à ondes millimétriques devait y être installé. Des caillebotis ont été ajoutés aux barreaux habituels des cellules et des trappes installées à l'ensemble des portes pour pouvoir menotter les détenus avant qu'ils n'en sortent. Les parloirs seront dotés d'hygiaphones, avec une vitre empêchant le contact physique entre les détenus et les visiteurs.
Estimant que le ministère a répondu favorablement aux demandes des surveillants en termes de sécurité, M. Lacroix a rappelé qu'ils attendaient la concrétisation d'une prime spécifique promise aux agents.
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Asie: La Thaïlande accuse le Cambodge de violer le cessez-le-feu
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Malgré un accord de trêve négocié par la Malaisie, Bangkok accuse mardi Phnom Penh de violations de la trêve. Publié aujourd'hui à 04h02 Mis à jour il y a 11 minutes Des soldats cambodgiens dans la province d'Oddar Meanchey, près de la frontière avec la Thaïlande, le 27 juillet 2025. AFP La Thaïlande a accusé mardi le Cambodge d'avoir violé un cessez-le-feu entré en vigueur quelques heures plus tôt sous l'égide de la Malaisie, et qui est censé mettre fin à près d'une semaine de sanglants combats frontaliers entre les deux pays. Le Premier ministre malaisien Anwar Ibrahim avait annoncé lundi que Bangkok et Phnom Penh étaient parvenus à «un accord commun prévoyant un cessez-le-feu immédiat et inconditionnel» à partir de 00H00 mardi (17H00 GMT lundi). Mais l'armée thaïlandaise a fait état mardi de «troubles (…) causés par la partie cambodgienne» dans la zone de Phu Makua, ayant «conduit à un échange de tirs entre les deux parties qui a continué jusqu'à ce matin». D'autres affrontements se sont produits ailleurs jusqu'à 05H30 (00H30 en Suisse), a affirmé un porte-parole de l'armée thaïlandaise dans un communiqué. Le Premier ministre cambodgien Hun Manet avait quant à lui écrit plus tôt sur Facebook que «la ligne de front se calme depuis le cessez-le-feu». Et un journaliste de l'AFP dans la ville cambodgienne de Samraong, à 20 kilomètres de la frontière, avait fait état d'une accalmie peu avant minuit après une journée de tirs d'artillerie incessants. Au moins 38 morts Les affrontements ont fait au moins 38 morts depuis jeudi et provoqué le déplacement d'environ 300'000 habitants. Les deux royaumes d'Asie du Sud-Est s'opposent depuis des décennies sur le tracé de leur frontière commune, définie au temps de l'Indochine française. Mais rarement dans l'histoire récente un tel épisode de violences avait secoué la région. La Thaïlande et le Cambodge se sont accusés mutuellement d'avoir attaqué en premier, et chaque camp a remis en cause la sincérité de l'adversaire, avant de s'asseoir à la table des négociations, sous l'œil des Etats-Unis et de la Chine. «Félicitations à tous!», a écrit le président Donald Trump sur son réseau Truth Social après l'annonce de la trêve, indiquant avoir parlé aux dirigeants des deux pays. «Retour à la normale» Le Premier ministre thaïlandais par intérim, Phumtham Wechayachai, a salué l'intervention de la Malaisie, qui occupe la présidence tournante de l'Association des nations d'Asie du Sud-Est (Asean), de la Chine et du «président Trump». «Nous sommes convenus d'un cessez-le-feu, qui, nous espérons, sera respecté de bonne foi par les deux parties», a-t-il déclaré. De son côté, le Premier ministre cambodgien Hun Manet a jugé que cet accord de paix offrait une chance d'un «retour à la normale». Un espoir prudent dominait parmi les déplacés, des deux deux côtés de la frontière, après l'annonce du cessez-le-feu. Au Cambodge, Phean Neth, 45 ans, a trouvé refuge dans un vaste camp de déplacés sur le site d'un temple, loin des combats. «Je suis tellement heureuse que je ne peux pas le décrire». Côté Thaïlandais, Tee Samanjai, 68 ans, pense déjà à son retour à la ferme et ce qu'il y fera: «vérifier les poulets, fertiliser le riz, et prendre soin des champs». Mais l'inquiétude n'est pas loin. »Je veux rentrer mais je n'ai pas du tout confiance dans le Cambodge. Personne dans notre village n'a confiance». Surenchère Bangkok et Phnom Penh étaient à couteaux tirés depuis la mort d'un soldat khmer, fin mai, lors d'un échange de tirs dans une zone contestée. Depuis, sur fond de flambée du discours nationaliste, les deux pays se sont engagés dans une surenchère de mesures qui ont affecté les flux économiques et de personnes. Avant le déclenchement des affrontements, la Thaïlande avait aussi expulsé l'ambassadeur cambodgien de son territoire et rappelé le sien présent au Cambodge. Le royaume khmer avait répondu en dégradant «au plus bas niveau» les relations diplomatiques avec son voisin. Donald Trump avait appelé le chef des deux camps samedi, les exhortant à s'entendre autour d'un accord rapide, sous peine de geler les discussions portant sur les droits de douane prohibitifs qui doivent frapper ces deux économies dépendantes des exportations le 1ᵉʳ août. Les affrontements ont officiellement fait 25 morts côté thaïlandais, dont onze soldats, et 13 morts, dont cinq militaires, côté cambodgien. Plus de 138'000 Thaïlandais ont évacué les zones à risques, selon Bangkok, et plus de 140'000 Cambodgiens ont fait de même, d'après Phnom Penh. L'accord de cessez-le-feu prévoit la tenue d'une réunion d'un comité transfrontalier au Cambodge le 4 août. Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters AFP Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

Chine: Déluge et inondations, 30 morts et 80'000 évacuations à Pékin
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Des pluies diluviennes ravagent le nord de la Chine depuis plusieurs jours. Les habitants font face à des torrents dévastateurs. Publié aujourd'hui à 03h34 Mis à jour il y a 13 minutes Un habitant transporte une table à travers une zone inondée après de fortes pluies au village de Taishitun, dans le district de Miyun, près de Pékin, le 28 juillet 2025. AFP Les pluies diluviennes qui frappent le nord de la Chine ont fait 30 morts et entraîné plus de 80'000 évacuations à Pékin, ont annoncé mardi les médias d'État. De violentes précipitations touchent cette semaine la capitale chinoise et les provinces septentrionales du Hebei, du Jilin et du Shandong. «La dernière série de violents orages a fait 30 morts à Pékin jusqu'à lundi minuit», a écrit l'agence de presse officielle Chine nouvelle, citant le centre municipal de lutte contre les inondations. «Actuellement, un total de 80'332 personnes ont été déplacées» à cause des intempéries, a indiqué sur la plateforme WeChat le journal local Beijing Daily, un média officiel. Dans le district de Miyun, le plus sévèrement touché dans le nord-est de Pékin, un habitant a déclaré avoir vu les eaux emporter des véhicules devant son immeuble. Des journalistes de l'AFP sur place ont vu un engin de chantier mettre des personnes et un chien en sécurité, et des sauveteurs patauger dans l'eau jusqu'aux genoux. Lignes électriques emportées À proximité, dans la ville de Mujiayu, les journalistes de l'AFP ont vu un réservoir libérer un torrent d'eau, et des ambulances et véhicules militaires sillonner les rues inondées. Des lignes électriques ont été emportées par les torrents boueux. Les pompiers ont également secouru 48 personnes piégées dans un centre de soins pour personnes âgées, a rapporté la chaîne publique CCTV. Le Beijing Daily a évoqué des «pluies continues extrêmement fortes» ayant causé de «graves catastrophes». Outre le district de Miyun, ceux de Huairou, dans le nord de Pékin, et de Fangshan, dans le sud-ouest de la ville, ont été fortement touchés, selon ce média. Le quotidien a par ailleurs fait état de dizaines de routes fermées et de plus de 130 villages des environs privés d'électricité. «S'il vous plaît, soyez attentifs aux prévisions et alertes météorologiques et ne vous rendez pas dans des zones à risques sauf en cas de nécessité», a lancé la publication. Pluies diluviennes Le président chinois Xi Jinping a exhorté les autorités lundi soir à accélérer la mise à l'abri des habitants des zones risquant d'être inondées. Dans la province du Hebei, qui entoure la capitale, un glissement de terrain dans un village avait tué quatre personnes et fait huit disparus lundi, selon CCTV. Les catastrophes naturelles sont courantes en Chine, surtout durant l'été, quand certaines régions sont submergées par des pluies diluviennes pendant que d'autres sont en proie à d'intenses canicules. La Chine est le plus gros émetteur mondial de gaz à effet de serre qui, selon les scientifiques, accélèrent le changement climatique et rendent plus fréquents et intenses les événements météorologiques extrêmes. Le géant asiatique est aussi un acteur majeur du secteur des énergies renouvelables, et vise à atteindre la neutralité carbone d'ici 2060. Plus tôt en juillet, des crues subites dans la province du Shandong ont fait deux morts et dix disparus. Par ailleurs, dans la province du Sichuan (sud-ouest), un glissement de terrain sur une autoroute a causé la mort de cinq personnes. Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters AFP Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

Confit israélo-palestinien: Plaidoyers à l'ONU pour la solution à deux États
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Plusieurs pays ont défendu l'urgence de créer un État palestinien lors d'une réunion lundi. Israël et les États-Unis ont critiqué cette initiative. Publié aujourd'hui à 00h51 Mis à jour il y a 6 minutes Le ministre des Affaires étrangères saoudien Faisal bin Farhan Al-Saud et le ministre des Affaires étrangères français Jean-Noel Barrot, lors d'une conférence de presse au siège de l'ONU le 28 juillet 2025 à New York. AFP La solution à deux États, israélien et palestinien, est le seul chemin pour parvenir à la paix au Proche-Orient, ont plaidé lundi de nombreux États membres de l'ONU lors d'une conférence internationale fustigée par Israël et les États-Unis. «La solution à deux États est en danger de mort», a alerté le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, qui copréside avec l'Arabie saoudite cette réunion aux Nations Unies jusqu'à mercredi. Mais «il n'existe pas d'alternative» à cette voie qui «permet de répondre aux aspirations légitimes des Israéliens et des Palestiniens». «Après 22 mois de tentatives infructueuses, il est illusoire d'espérer un cessez-le-feu pérenne sans dessiner une vision commune de l'après-guerre à Gaza, sans tracer un horizon politique et une alternative à l'état de guerre permanent», a-t-il ajouté. Cette conférence a toutefois été critiquée avec virulence par les États-Unis. Le Département d'État a dénoncé une initiative «improductive et inopportune», qui s'apparente à un «coup de publicité» au milieu «d'efforts diplomatiques délicats visant à mettre fin au conflit». De son côté, Israël a accusé l'initiative de «renforcer une illusion». Après l'annonce jeudi du président français, Emmanuel Macron, qu'il reconnaîtrait l'État palestinien formellement en septembre, la conférence convoquée par l'Assemblée générale de l'ONU espère enclencher une dynamique en la matière. Après Paris, le Luxembourg? 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Mais après plus de 21 mois de guerre à Gaza, l'extension de la colonisation israélienne en Cisjordanie et les velléités de responsables israéliens d'annexer ce territoire occupé, la crainte que la création d'un État palestinien ne soit physiquement impossible gagne du terrain. «Nous sommes à un point de rupture. La solution à deux États est plus éloignée que jamais», a ainsi insisté le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres. «Soyons clairs, l'annexion insidieuse de la Cisjordanie est illégale, ça doit s'arrêter. La destruction à grande échelle de Gaza est intolérable, ça doit s'arrêter», a-t-il martelé. Trois axes La conférence se concentre aussi sur trois autres axes: la réforme de la gouvernance de l'Autorité palestinienne, le désarmement du Hamas et son exclusion de la gouvernance palestinienne, et la normalisation des relations avec Israël par les États arabes qui ne l'ont pas encore fait. Le Premier ministre palestinien, Mohammad Mustafa, a affirmé à la tribune de l'Assemblée générale que l'Autorité Palestinienne était prête à assumer la responsabilité sur Gaza. «Le Hamas doit rendre son contrôle sur la bande de Gaza et remettre ses armes à l'Autorité palestinienne», a-t-il plaidé. Aucune annonce de normalisation avec Israël n'est en revanche attendue cette semaine, selon une source diplomatique française. Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Fayçal ben Farhane, a répété que «la normalisation avec Israël ne peut passer que par l'établissement d'un État palestinien». La pression internationale ne cesse de s'intensifier sur Israël pour mettre fin à la guerre à Gaza, déclenchée par les attaques du Hamas du 7 octobre 2023. 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