
Du sport, « un peu de folklore », de l'ambiance : la Seine-et-Marne lance son marathon médiéval au printemps 2026
propre marathon
. L'épreuve de 42,195 km aura valeur de renaissance localement après la disparition de la distance mythique courue de longues années à
Sénart
le 1er mai, devenue semi-marathon, et le marathon de Marne-et-Gondoire devenu pour sa part un mara-trail compte tenu de son dénivelé et de son parcours moins bitumé qu'avant.
Couru principalement sur route et sur quelques sentiers seulement à travers champs, le nouveau-né des marathons de Seine-et-Marne, puisqu'il sera couru entre Blandy-les-Tours et Provins, se voudra ainsi médiéval. Pas forcément dans les tenues, encore moins en armure heureusement, mais principalement donc parce que son départ sera donné depuis le château fortifié de Blandy et que son arrivée aura lieu près de la porte Saint-Jean, principale entrée des remparts de la ville haute de la cité médiévale, classée par l'Unesco au patrimoine mondial de l'humanité.
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Comment Oscar Piastri a dépassé Lando Norris avant de s'envoler vers la victoire au Grand Prix de Belgique
La manoeuvre d'Oscar Piastri sur Lando Norris dans le premier tour lancé du Grand Prix de Belgique a fait basculer ce dimanche la course en faveur de l'Australien (et peut-être la dynamique au Championnat). Une attaque gagnante où de nombreux facteurs sont entrés en ligne de compte. Après quatre tours derrière la voiture de sécurité pour évaluer la piste et évacuer un peu d'eau, le Grand Prix de Belgique a été réellement mis en route au 5e tour avec un départ lancé selon l'option choisie par la direction de course. Une occasion perdue pensait Oscar Piastri deuxième sur la grille derrière Lando Norris. Mais l'Australien a finalement su prendre le meilleur sur son coéquipier chez McLaren dès les premiers hectomètres de course. Grâce à une conduite plus maîtrisée et un accélérateur un peu plus enfoncé à un moment clé. De quoi le propulser vers la 8e victoire de sa carrière et permettre à son avance au Championnat de monter à 16 points désormais. Norris, un survirage coûteux à la Source Totalement maître du timing pour le départ une fois que la voiture de sécurité éteint ses lumières, Norris, poleman, choisit de lancer la course très tôt avant la dernière chicane du tour 4, sachant qu'il est interdit de dépasser avant d'avoir franchi la ligne de départ/arrivée. Mais déjà à la sortie de la dernière chicane, il subit un léger survirage qui l'oblige à corriger la trajectoire de sa MCL39. Derrière, Piastri passe plus en souplesse. Ce schéma va se reproduire dès le premier virage du tour 5, à la Source, alors que la course est vraiment lancée. Après la pénalité de Silverstone, Piastri tient sa revanche en Belgique Soucieux de fermer l'intérieur, Norris s'oblige à prendre une trajectoire serrée dans cette épingle. Au moment de la réaccélération, la punition tombe : deux survirages, dont le premier est le plus important. L'Anglais ne peut plus accélérer, la pédale restant à 50 % l'espace de quelques mètres alors que derrière lui Piastri, qui a pris une trajectoire pour ouverte, peut enfoncer complètement la pédale beaucoup plus vite. Alors que la vitesse de passage au point de corde est similaire entre les deux hommes, 80 mètres plus loin, Piastri est 10 km/h plus rapide. Cela va l'aider à venir recoller à son rival en arrivant à l'Eau Rouge, en bas du Raidillon. Signe que Piastri était bien plus rapide, l'Australien soulagera à son tour un peu l'accélérateur dans la descente vers l'Eau Rouge sans pour autant perdre de terrain. Le décor est planté pour mener son offensive. Piastri relâche plus l'accélérateur dans le Raidillon... À regarder la manoeuvre et à écouter les réactions, on pourrait croire que Piastri a tout simplement été celui qui a gardé l'accélérateur le plus enfoncé pendant toute la montée du Raidillon pour prendre le pouvoir. Surprise en consultant la télémétrie, c'est Norris qui est revenu le plus vite à fond dans la montée ! Les deux McLaren ont eu une approche similaire au départ en levant le pied au même endroit et en descendant à 48 % de la pédale d'accélérateur enfoncée. Mais l'Anglais est celui qui est revenu le plus fort et le plus vite à fond, environ 60 mètres soit près d'une demi-seconde à cette vitesse. ... mais Norris a une hésitation en haut C'est donc en haut de la montée, au moment d'arriver sur le « plateau », quand la piste fait un léger virage à gauche, menant vers la ligne droite de Kemmel que tout s'est joué. Les deux pilotes ont d'abord choisi des trajectoires différentes avec un Norris beaucoup plus direct et coupant largement sur le vibreur à l'intérieur. Un vibreur pas très impressionnant mais qui fait une petite bosse très à l'intérieur. 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Avec en prime de l'énergie dilapidée dans des accélérations mal maîtrisées à la sortie du dernier virage puis à la Source ? Quel que soit le rôle de chacun de ses aspects, alors que les deux McLaren étaient à la même vitesse (289 km/h) au moment de terminer le Raidillon, Piastri est 3 à 4 km/h plus vite lorsque Norris relève un peu son pied droit. L'écart entre les deux montera à 13 km/h (319 contre 306) peu après offrant un dépassement facile à l'Australien qui n'a même pas eu à « faire » le freinage des Combes pour prendre la tête et s'envoler vers la 8e victoire de sa carrière.


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« Le 1 500 m le plus dur de ma vie » : Anastasiia Kirpichnikova souffre en séries aux Mondiaux de Singapour
En sortant d'une course, Anastasiia Kirpichnikova a toujours le visage rougi par l'effort. Encore plus ce lundi matin à l'issue des séries du 1 500 m, la distance sur laquelle elle avait conquis l'argent olympique à Paris l'été dernier. « C'était le 1 500 m le plus dur de ma vie, souffle l'élève de Philippe Lucas, 7e temps en 16′06′'97. Vraiment. Le premier 500 m ça allait, mais le dernier 500 m, je ne sais même pas comment j'ai fini. J'ai eu mal partout, sur tous les virages, c'était horrible. Je suis morte. » L'ancienne Russe naturalisée française est sans filtre. Et ne cache pas son inquiétude derrière son rire nerveux. « Heureusement, je suis qualifiée pour la finale après seulement trois mois d'entraînement, explique la Tricolore, déjà à la peine dimanche sur 400 m. Je me sentais très bien au stage de Jakarta. J'ai un peu peur. Je ne sais pas si je vais faire une médaille ? Là, j'ai vraiment tout donné. J'ai très mal au mollet et ça remontait dans le corps sur les virages. C'est la première fois de ma vie que ça arrive. Alors, on verra… » Réponse mardi soir (13h11 à Paris). Mais il faudra vraiment être forte et espérer des défaillances pour s'immiscer dans le trio Ledecky-Pallister-Quadrarella… Hormis Kirpichnikova, la matinée singapourienne était placée sous le signe du dos pour les Tricolores, avec quatre engagé(e)s sur 100 m. Et tous ont franchi l'écueil des séries avec des fortunes diverses. Chez les filles, Mary-Ambre Moluh s'est arrachée pour signer le 6e temps matinal (59′'47). À tel point que la pensionnaire de l'Université de Californie a eu du mal à digérer l'après-course et retrouver ses esprits. Pauline Mahieu a assuré l'essentiel (14e temps en 1′00′'48 alors qu'on garde 16 athlètes pour les demies). Mais la Nordiste est loin d'être satisfaite de son entrée par la toute petite porte dans les Mondiaux. « Je suis assez étonnée du temps que j'ai fait et de la course que j'ai faite. Je suis déçue, soupire-t-elle en zone mixte. Il va falloir vite effacer la déception et passer à autre chose parce que c'était une mauvaise course de A à Z. J'étais sous l'eau, je n'étais pas dedans, c'est un peu compliqué à expliquer parce que j'ai eu du mal à me mettre dans la compétition. Il faudra voir, mais heureusement ça passe. » Un mal pour un bien ? « J'ai la chance d'avoir un niveau où je me rate et ça passe quand même mais, pour le coup, ça ne met pas en confiance, lance-t-elle. Il n'y avait aucun souci à l'entraînement. Tous les feux étaient au vert et ils le sont toujours. Ça arrive de faire des mauvaises courses. Je n'ai pas de souci physique ou mental. Moi qui pensais nager un petit 59′' le matin… Il va falloir être beaucoup beaucoup mieux pour passer en finale ( demi-finales ce lundi à 13h52 ). Je suis venue ici avec l'objectif de faire mon meilleur temps ( 59′'30 aux Mondiaux de Fukuoka en 2023 ). » Yohann Ndoye Brouard, lui, l'a déjà réussi. Le dossiste de l'Insep a signé le chrono le plus rapide des séries (52′'30) et amélioré son record personnel. « Franchement, je ne comptais pas aller aussi vite, sourit le protégé de Michel Chrétien, qui prétend pourtant en avoir gardé sous le pied pour la suite. Je suis en forme. Je ne suis pas parti trop vite et à la fin j'ai regardé un peu où j'en étais, j'ai vu que le Russe ( Lifintsev, champion du monde en petit bassin ) était un peu derrière moi, je me suis dit c'est pas mal. » Le Haut-Savoyard peut commencer à jeter un œil du côté du record de France, détenu depuis quinze ans par Camille Lacourt (52′'11). « Deux dixièmes, ce n'est pas inaccessible, glisse-t-il. Donc on y pense forcément. » Son alter ego Mewen Tomac , 10e temps en 53′'07, affiche moins ouvertement ses ambitions. « Je pensais aller un peu plus vite, résume le discret Normand. Il faudra accélérer un peu ce soir ( demi-finales ce lundi à 13h18 françaises ). J'espère aller en finale, mais c'est une course très relevée… »