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Grand Canyon, Yellowstone… Les parcs nationaux vont eux aussi appliquer le « America First » de Donald Trump

Grand Canyon, Yellowstone… Les parcs nationaux vont eux aussi appliquer le « America First » de Donald Trump

TOURISME - Une mauvaise nouvelle pour ceux qui prévoyaient un voyage aux États-Unis cet été. Le président américain Donald Trump a annoncé ce jeudi 4 juillet une augmentation des tarifs d'entrée dans les parcs nationaux américains pour les touristes étrangers. L'objectif : rendre ces lieux « plus abordables » pour les Américains.
« Je viens de signer un décret pour augmenter les droits d'entrée pour les touristes étrangers tout en maintenant les prix bas pour les Américains », a déclaré le locataire de la Maison depuis l'Iowa, pendant un rassemblement pour lancer l'année de festivités précédant le 250e anniversaire des États-Unis le 4 juillet 2026.
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Du Grand Canyon à Yellowstone en passant par Yosemite, les États-Unis abritent une soixantaine de parcs nationaux administrés par le National Park Service (NPS) et qui attirent de très nombreux visiteurs américains et étrangers chaque année. En 2024, 94 millions de personnes se sont rendues dans l'un de ses parcs où l'entrée est payante, le tarif variant actuellement entre 25 et 35 dollars (entre 21,2 et 29,70 euros) selon BFM Business.
Les parcs pourraient manquer de personnel cet été
« Dans les parcs nationaux, ce sera l'Amérique d'abord », s'est félicité Donald Trump, avant d'affirmer que les revenus générés serviront à améliorer les infrastructures du vaste réseau des parcs nationaux aux États-Unis. Reste à voir si ces déclarations suffiront à rassurer les organisations américaines de défense de l'environnement.
Plusieurs d'entre elles s'étaient alarmées des centaines de licenciements parmi le personnel des parcs nationaux depuis que Donald Trump est arrivé au pouvoir en janvier dernier, s'inquiétant des conséquences alors que la haute saison de fréquentation estivale a commencé. Des manifestations avaient même eu lieu dès février dernier pour dénoncer les purges menées par la Maison Blanche.
Plusieurs employés interrogés par les médias américains assuraient alors que, faute de personnel, la prévention des incendies ou le ramassage des déchets ne pourrait pas forcément être assurés. Une femme travaillant dans le parc national du Yosemite en Californie avait même affirmé à la San Francisco Chronicle que les visiteurs devraient peut-être se passer… de toilettes. « Elles seraient fermées faute de personne pour les nettoyer », assurait alors l'employée du parc.
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