Edgar Lungu, ex-président de la Zambie, doit être enterré dans son pays, tranche la justice sud-africaine
Ce jugement devrait clore la dispute opposant depuis deux mois l'État zambien, qui avait ordonné des obsèques nationales à Lusaka pour le président défunt, et sa famille qui souhaitait l'enterrer en Afrique du Sud.
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La justice sud-africaine a suivi la législation zambienne
La veuve et les enfants de l'ex-président s'opposaient au rapatriement en Zambie de la dépouille de l'ex-président, arguant que ce dernier n'aurait pas souhaité la présence à ses funérailles de son rival politique et actuel président, Hakainde Hichilema.
Un tribunal de Pretoria a estimé vendredi que la législation zambienne prévalait dans ce dossier et que «les souhaits d'un président défunt ou ceux de sa famille ne pouvaient l'emporter sur le droit de l'État (zambien) à honorer cette personne avec des obsèques nationales». Le juge a ainsi ordonné que la dépouille du président soit mise «immédiatement» à disposition de la justice zambienne, en vue de son rapatriement et de l'organisation de ses funérailles à Lusaka.
Depuis qu'Edgar Lungu avait perdu le pouvoir en 2021, sa femme et ses enfants ont été inculpés pour corruption, des poursuites qualifiées de vendetta politique par leurs partisans. Sa fille, Tasila Lungu, a été arrêtée en février pour blanchiment d'argent. En 2024, elle avait déjà été interpellée, aux côtés de sa mère et de sa sœur, pour fraude. Son frère Dalitso a également été accusé de corruption.
Les causes de la mort de l'ex-président n'ont pas été précisées, mais il recevait un traitement spécialisé dans une clinique de Pretoria, selon son parti, le Front patriotique.
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