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Ce petit coléoptère devenu le prédateur de son prédateur

Ce petit coléoptère devenu le prédateur de son prédateur

Le Figaroa day ago
La nature réserve souvent d'étranges curiosités, comme ce petit animal qui refuse d'être toujours la proie. Il parvient ainsi à dévorer son chasseur, pourtant bien plus gros que lui. Une incroyable inversion des rôles.
Une prédation inversée très étonnante. Habituellement, ce sont les amphibiens (grenouilles, crapaud, salamandre…) qui mangent les insectes. Ils sont leurs prédateurs naturels. Cependant, deux espèces de coléoptères ont su rebattre les cartes et remporter le combat à première vue très inégal. Ce sont les Epomis circumscriptus et Epomis dejeani. Ces petits insectes colorés, de la famille des carabes, ont une tête courte, 8 pattes, 2 antennes et 2 mandibules et mesurent une vingtaine de millimètres. Ils ont su évoluer et s'adapter pour ne plus redouter les amphibiens et même... s'en nourrir.
Leurrer son prédateur
Quel est donc le secret de l'épomis ? Une stratégie osée. Il fait en effet croire qu'il est une proie inoffensive, en bougeant ses membres. Ainsi, un crapaud est attiré par le mouvement, comme tous les amphibiens, et repère sa proie. Il se prépare ensuite à attaquer en toute confiance, avec sa langue, se délectant peut-être d'avance de son futur repas.
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Mais c'est un leurre. Aussi, au moment fatidique, l'épomis évite habilement son prédateur, ce qui le désoriente. Il s'accroche ensuite à l'amphibien. Il le parasite rapidement, le rendant inoffensif, ce qui permet au petit coléoptère de le manger. Mais si en général, le leurre et la contre-attaque fonctionnent, il arrive aussi que l'amphibien reprenne le dessus sur son petit adversaire.
Le coléoptère épomis, pourtant petit parvient à être le prédateurs des crapauds, grenouilles.
Capture Youtube
Ce qui est également fascinant dans cette prédation inversée, c'est qu'elle concerne aussi les larves, encore plus petites. Observées en laboratoires par des chercheurs, elles utilisent le même procédé que les adultes.
Si bien que les epomis sont devenus les prédateurs ordinaires des amphibiens. Morale de l'histoire : tel est pris qui croyait prendre !
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