« La moitié du peloton s'était arrêtée » : Nils Politt se défend après les critiques sur son attitude lors de la 16e étape
Les baroudeurs ont fini par avoir le dernier mot, mardi au mont Ventoux, puisque c'est Valentin Paret-Peintre qui a remporté la 16e étape du Tour de France. Mais la formation UAE Emirates-XRG a longtemps essayé de contrôler l'échappée, et Nils Politt a notamment tenté de dissuader des coureurs de s'extirper en se portant au premier rang du peloton et en les rappelant à l'ordre verbalement.
Un comportement pas au goût de certains coureurs et observateurs. « J'ai horreur des coureurs, sous prétexte qu'ils sont plus forts ou dans des grosses formations, qui veulent faire leur loi, avait notamment réagi Thomas Voeckler, en direct sur France Télévisions. Ce sont des attitudes détestables. »
Paret-Peintre : « Je vais repasser à l'attaque »
« On m'a toujours enseigné que la course se calme quand le Maillot Jaune s'arrête pour uriner »
Nils Politt, au micro du média belge Sporza
Ce mercredi matin, au départ de la 17e étape, l'Allemand a répondu au micro du média belge Sporza : « Ce n'était rien de spécial. Nous voulions contrôler l'échappée, et il y avait une échappée avec une minute et vingt secondes d'avance. » Il explique que Tadej Pogacar s'était arrêté pour un besoin naturel peu avant ces attaques, à environ 110 kilomètres de l'arrivée : « Il est le Maillot Jaune et après lui, la moitié du peloton s'était arrêtée. Tadej et moi avons été les premiers coureurs à revenir dans le peloton, puis ils ont recommencé à attaquer, mais il y avait encore 30 à 40 coureurs derrière. »
Le meilleur équipier de la deuxième semaine s'est malgré tout fendu d'un petit tacle à ceux qui n'avaient pas goûté sa manoeuvre : « On m'a toujours enseigné que la course se calme quand le Maillot Jaune s'arrête pour uriner. Personne n'attaquait à ce moment-là. Mais apparemment, on doit encore apprendre la nouvelle règle. »
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