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L'Équipe

an hour ago

• L'Équipe

La presse néo-zélandaise célèbre l'arrière Théo Attissogbe après le match contre les All Blacks

Le New Zealand Herald, souvent sévère pour les choses du rugby, a rendu hommage à l'arrière palois Théo Attissogbe après son match réussi face aux All Blacks. Lors du compte rendu de la victoire des All Blacks face aux Bleus samedi soir, le prestigieux New Zealand Herald - par tradition sévère et très exigeant pour les choses du rugby - a rendu hommage aux joueurs tricolores. Des éloges qui ont de quoi rendre ce lendemain de match pénible pour ceux qui comme l'ancien demi de mêlée international Justin Marshall (81 sélections avec les All Blacks entre 1995 et 2005) avaient méprisé la sélection alignée par Fabien Galthié, la qualifiant de « connerie totale » et de « manque de respect » aux matches internationaux. Ajoutant en substance : « passons-nous des français, ne les invitons plus ». Parmi les joueurs français honorés, le 2e ligne du LOU Mickaël Guillard obtient la note de 8 avec ce commentaire : « il avait fière allure en avançant. Il a totalement mérité son premier essai (17e) et, lorsque les All Blacks multipliaient les passes après contact, en milieu de rencontre, ce numéro 8 élancé a été l'un des rares Français à apporter plus de puissance. Il a soutenu ses efforts avec courage pendant 80 minutes. » Mais le joueur tricolore qui fait le plus l'unanimité c'est le jeune arrière Théo Attissogbe (20 ans) qui, lui est crédité de la note maximale de 9 avec un commentaire apologétique : « ce fut le meilleur joueur du match. Arrivé avec une grande réputation, il l'a justifiée par son énergie et sa vivacité. De belles courses, capable de nettoyages décisifs dans l'intensité de la fin de partie. Le centre All Black Billy Proctor est probablement trop jeune pour se souvenir de Serge Blanco, mais il a eu un avant-goût de ce ''classique'' lorsque le maillot français numéro 15 s'est envolé hors de portée face à lui. »

Le Figaro

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• Le Figaro

Tour de France : dans les boutiques, la ruée du public vers l'introuvable bob phénomène

LE SCAN SPORT - Le bob qui avait fait sensation lors de la présentation des équipes n'est pas disponible dans les boutiques du Tour de France. Une déception pour le public. Une boutique officielle du Tour de France 2025 samedi matin au cœur du village départ. Deux Néerlandais entrent, un smartphone à la main présenté à la responsable. «Vous avez ce bob ?», demande l'un d'eux en montrant une photo de Tadej Pogacar coiffé par ce couvre-chef. «Non, désolé, il n'est pas en vente» répond la jeune femme. À découvrir Le classement du Tour de France 2024 Le bob a fait sensation jeudi à la présentation des équipes Le bob patchwork jaune et ses imprimés, vert, blanc et à pois en forme de mosaïque, représentant tous les maillots distinctifs de l'épreuve est pourtant le souvenir le plus convoité de ce début de Tour. Le chapeau a même fait sensation jeudi lors de la présentation des équipes au centre-ville, une grande partie des coureurs l'a porté avant d'en faire don à quelques spectateurs privilégiés dans les rues lilloises. D'autres l'ont gardé autour du cou. Problème : le produit dérivé mis est introuvable. Et pour cause, il n'est pas commercialisé, ni dans les boutiques de la caravane, ni sur le site internet du Tour de France. Publicité Il ne sera pas vendu cette année «On ne l'a pas malheureusement. Il a été fait un peu tard et nous n'avons pas eu le temps de nous positionner dessus. Il ne sera pas vendu cette année en tout cas. L'année prochaine, on espère», explique Mathieu Baillet, responsable des boutiques de la caravane. On décompte une douzaine de points de vente dans chaque ville départ ou arrivée, proposant des souvenirs allant de babioles à quelques euros jusqu'aux maillots distinctifs, jaune, à pois et vert notamment, vendus 100€ pièce. «Le bob porté par les coureurs devant l'Opéra est magnifique mais on ne l'a vu nulle part à part à la télévision l'autre jour. C'est dommage, il est nettement plus beau que ceux qui sont en rayon», se désole une Américaine et son mari à propos du fameux chapeau. Une création qui s'inspire directement de celle qui avait fait fureur lors des derniers Jeux olympiques en France. Ce bob estampillé Paris 2024 conçu par Décathlon avait provoqué un engouement inattendu. Distribuée aux 45.000 volontaires, la pièce aux couleurs vives s'était même retrouvée sur les sites de revente en ligne à des prix parfois exorbitants, dépassant les 200 euros ! Gros succès du bidon jaune du parcours du Tour de France En quête eux aussi du couvre-chef multicolore, les deux touristes américains se sont rabattus sur quelques magnets, une douzaine de pins et une petite peluche et son maillot à pois qui part aussi très vite des rayons. «Le nounours se vend très bien, c'est la première année qu'on le commercialise, mais la meilleure vente pour le moment, ce sont les bidons jaunes du parcours du Tour de France», ajoute Mathieu Baillet. Disséminées un peu partout dans la «capitale des Flandres», les boutiques éphémères sous des petites tentes ont été prises d'assaut par les centaines de milliers de visiteurs depuis jeudi dernier et le début des festivités dans le centre-ville très animé. «Les t-shirts ne sont pas donnés je trouve mais ça fera un souvenir pour les enfants. Ce n'est pas tous les jours que le Tour de France vient dans notre ville», explique Nathalie, une mère de famille qui s'empresse de rameuter ses troupes prêtes à se disperser, les bras chargés de goodies. Une petite montagne de gadgets obtenus gratuitement avec le passage de la célèbre caravane en fin de matinée.

L'Équipe

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• L'Équipe

Van der Poel, les candidats à la victoire finale... ou un Français ? Les favoris de la 2e étape du Tour de France 2025

Pas la plus difficile de la semaine sur le papier, la première étape du Tour de France a déjà laissé des traces, ce samedi, avant un deuxième acte beaucoup plus punchy en direction de Boulogne-sur-Mer, où Mathieu Van der Poel fait figure d'immense favori. Le Maillot Jaune pourrait déjà changer d'épaules mais pas forcément d'équipe, ce dimanche. Au lendemain d'une première étape parfaitement maîtrisée par Alpecin-Deceuninck qui a résisté aux bordures pour lancer Jasper Philipsen vers la victoire au sprint, la deuxième journée dans le nord de la France semble taillée pour son coéquipier Mathieu Van der Poel. De Lauwin-Planque à Boulogne-sur-Mer, des bosses plus ou moins difficiles vont se succéder, avec un enchaînement redoutable de trois murs dans le final. La côte de Saint-Etienne-au-Mont (1 km à 10,6 % et un passage à 15 %), à 9 km de la ligne, devrait notamment faire une grosse sélection et achever les sprinteurs encore en vie. L'arrivée en légère pente (1,2 km à 3,8 %) pourrait alors favoriser les puncheurs avec une grosse pointe de vitesse. Dans ce contexte, le Néerlandais Van der Poel et son rival Wout Van Aert (Visma-Lease a Bike) font figure de favoris. Un cran en dessous à cause d'une saison mitigée et de sa chute ce samedi, il faudra tout de même compter sur Thibau Nys (Lidl-Trek). Probablement attiré par les 10 secondes de bonification, Tadej Pogacar (UAE-XRG) pourrait bien se mêler à la lutte pour la victoire d'étape - ce serait le 100e succès de sa carrière. En cas d'explication entre coureurs du général, attention à Jonas Vingegaard (Visma-Lease a Bike), qui n'était pas loin de régler le Slovène au sprint sur la 1re étape du Dauphiné. Remco Evenepoel (Soudal-Quick Step), qui a perdu du temps samedi, voudra se rattraper, comme Mattias Skejlmose (Lidl-Trek). Plusieurs cartes françaises Moins rapides sur le papier que Van der Poel et Van Aert mais en forme au Tour de Suisse, les puncheurs français pourraient avoir une chance de briller. Romain Grégoire (Groupama-FDJ), Kévin Vauquelin (Arkéa-B & B Hotels) et Julian Alaphilippe (Tudor) seront les principales cartes des Bleus. Si l'accumulation ne lui est pas fatale, la longueur des bosses semble convenir à Axel Laurance (Ineos-Grenadiers). Au rang des autres outsiders, il faudra compter sur Neilson Powless (EF Education-EasyPost), Laurence Pithie (Red Bull-Bora-Hansgrohe), et Jenno Berckmoes (Lotto).