Diaporama : le Tour dans l'oeil des photographes de « L'Équipe »
Jeudi 3 juillet. Deux jours avant le Grand Départ, Tadej Pogacar profite de sa popularité à l'occasion de la présentation des équipes, sur la Grand'Place de Lille.
Samedi 5 juillet. Sur les routes du Nord, le peloton défile à toute vitesse, de village en village, comme ici, à Carvin.
Tout se mérite dans un Tour de France, surtout les premiers points du classement de la montagne. Benjamin Thomas et Mattéo Vercher s'arrachent pour couper la ligne en tête et le coureur de Cofidis chasse de la roue et vient percuter son compatriote.
Le premier Maillot Jaune du Tour, Jasper Philipsen, tout sourire dans sa nouvelle tunique après l'arrivée de la première étape. Victime d'une lourde chute deux jours plus tard, le Belge devra abandonner.
Dimanche 6 juillet. Au bout de l'effort, Mathieu Van der Poel savoure sa victoire au sprint devant Tadej Pogacar et Jonas Vingegaard, lors de la deuxième étape, à Boulogne-sur-Mer.
Lundi 7 juillet. Le peloton traverse Béthune, au milieu de la 3e étape.
Mardi 8 juillet. Tadej Pogacar prend sa revanche sur Mathieu Van der Poel à Rouen. Pas rancunier, le Néerlandais et Maillot Jaune félicite son adversaire.
Deuxième, le Néerlandais est allé au bout de lui-même et sauve son maillot jaune grâce à un meilleur « cumul aux places ».
Kévin Vauquelin s'invite à la table des grands. Maillot Blanc, le Normand effectue sa récupération sur le vélo de contre-la-montre à la veille du chrono, en compagnie de Mathieu Van der Poel et Tadej Pogacar.
Mercredi 9 juillet. Remco Evenepoel, capturé à toute vitesse au milieu des champs de blé, honore son maillot de champion du monde la spécialité et remporte le chrono.
Ce chrono autour de Caen permet de mesurer la nouvelle popularité du Normand local Kévin Vauquelin, révélation de ce début de Tour.
Bernard Papon capture la déception de Jonas Vingegaard, qui a concédé 1'05'' à Tadej Pogacar ce jour-là.
Jeudi 10 juillet. Ce n'est pas une étape de montagne, mais le public est partout sur cette 6e étape vallonnée entre Bayeux et Vire.
Vendredi 11 juillet. La foule était au moins aussi dense à Mûr-de-Bretagne pour voir l'une des premières explications du Tour entre Remco Evenepoel, Tadej Pogacar et Jonas Vingegaard.
Avant ces pentes raides, le peloton s'était offert un départ avec vue mer le long de la plage du Sillon, à Saint-Malo.
Samedi 12 juillet. Le colosse Jonathan Milan (1,94 m) s'offre sa première victoire sur le Tour de France.
Le Tour revient pour la première fois en Bretagne depuis 2021. Grands amateurs de vélo, les Bretons savourent, mais n'oublient pas pour autant l'essentiel.
Dimanche 13 juillet. Habitué, peut-être un peu blasé, le Maillot Jaune Tadej Pogacar « subit » le protocole post-étape.
Mathieu Van der Poel, lui, est encore une fois allé au bout de l'effort. Le Néerlandais, repris à 800 m de la ligne, semble vidé après sa journée folle passée en échappée avec son coéquipier Jonas Rickaert.
Lundi 14 juillet. Ben Healy s'arrache. Quelques minutes plus tard, l'Irlandais ravira le maillot jaune à Tadej Pogacar.
Jonas Vingegaard et Tadej Pogacar passent la ligne ensemble. Le Danois salue le Slovène, après une « première semaine » longue de dix étapes.

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Décryptage : les Visma étaient-ils en train de rouler au moment de la chute de Pogacar ?
Encore mis sous pression par l'équipe Visma-Lease a Bike en descente, Tadej Pogacar est tombé ce mercredi dans le final de la 11e étape, mais sa chute n'est pas la conséquence directe de l'attaque de la formation de Jonas Vingegaard. Tadej Pogacar n'aime pas cette méthode des équipiers de Jonas Vingegaard, il l'a déjà dit. « Le fait qu'ils m'aient énervé dans la descente m'a donné un peu plus de motivation », avait raconté le champion du monde après sa victoire à Valmeinier 1800 sur la 7e étape du Dauphiné, après que les Visma-Lease a Bike l'aient attaqué dans la descente de la Croix de fer. Cette pointe d'agacement, les frelons l'ont notée et tentent parfois d'en profiter depuis le début de ce Tour de France. Pogacar (UAE-XRG) est tombé à 5 km de l'arrivée, ce mercredi sur la 11e étape. Est-ce une conséquence directe de ces tentatives de déstabilisation ? 1. Une attaque pour le fatiguer 2. Une erreur de Narvaez 3. Une accélération de Vauquelin 4. Un accrochage avec Johannessen À lire aussi Comment son équipe va protéger Healy ? Cinq questions pour la deuxième semaine De fleuriste à vainqueure du Tour, Vollering a réalisé son rêve Malgré Vauquelin et Martinez, les Français désarmés


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Avant l'arrivée des fonceurs, des jeunes et moins jeunes, guère assommés par le cagnard, entonne le Se Canto, l'hymne occitan très populaire dans tribunes, notamment, du Stade toulousain. Mais ici, il n'est pas question de fans de rugby mais de fous de biclou. Bienvenue dans la côte infernale de Pech David, un raidard de 800 m à 8 km de la ligne d'arrivée de la 11e étape du Tour de France entre Toulouse et… Toulouse. Soudain, à 200 m du sommet de cette pente inclinée, dont l'entame se dresse à 20 %, le Norvégien Jonas Abrahamsen enflamme les foules. Il est suivi à la trace par le Suisse Mauro Schmid. « Oh là, ils sont dans le dur ! », commente Sébastien Bosvieux, cycliste amateur de 48 ans à la casquette jaune qui habite tout en bas de la descente. Déboule ensuite son favori, le Néerlandais Mathieu Van der Poel qui passe à l'offensive quasiment devant lui. Forcément, « Seb » est aux anges. « Oh l'attaque comme une balle, il est monstrueux ! », hallucine-t-il, son fiston Elio, 4 ans, sur les épaules. Malgré un finish haletant, le petit-fils de Raymond Poulidor ne parviendra jamais à rattraper Abrahamsen, miraculé du Tour après sa fracture de la clavicule il y a un mois. Mais « Seb », infatigable défenseur de la petite reine dans les rues de la Ville rose, est sur un petit nuage : ce passage par la côte de Pech David est un succès et c'est un peu grâce à lui. En septembre dernier, encouragé par Laure, sa compagne, cet ingénieur spécialisé dans le traitement des eaux adresse un mail à l'ancien coureur Thierry Gouvenou, directeur technique de la Grande Boucle. « J'ai envoyé une bouteille à la mer. Je savais que le Tour devait passer par Toulouse, alors je lui ai proposé la côte de Pech David pour casser la monotonie des arrivées au sprint dans notre ville », se souvient-il. Et là, miracle, lors de l'annonce du détail du parcours deux mois plus tard, la pente raide figure au programme. « Je réécris à Thierry Gouvenou pour le remercier, pour lui dire que c'est une chouette idée », relate-t-il. Son interlocuteur lui répond alors que son courriel a pesé dans la décision finale pour une arrivée « plus punchy et spectaculaire ». Quand il découvre, ce mercredi, les milliers de spectateurs massés dans son fief, Sébastien Bosvieux ressent « une fierté », parce qu'il y a une « ambiance de col ». Cette bosse, il la connaît par cœur, l'ayant vaincu une bonne vingtaine de fois. « Je n'ai jamais mis le pied à terre. Mon meilleur temps, c'est 3 minutes 30 secondes en 2015 (contre 2′25′' pour Van der Poel et 2′33′' pour Abrahamsen ce mercredi) », précise-t-il. Avant de détailler la configuration du cauchemar des sprinteurs : « En bas, c'est costaud, faut pas se mettre dans le rouge. Ensuite, il y a un replat, tu crois que tu as fait le plus dur, que c'est terminé alors tu lâches les watts mais ça repart ! » Les champions du Tour de France peuvent en témoigner. Beaucoup en bavent en cette fin d'après-midi caniculaire, même le maillot à pois Lenny Martinez . « Il n'est pas très bien là », lâche-t-il. Son « chouchou » dans le peloton s'appelle Guillaume Martin-Guyonnet (Groupama-FDJ). « C'est celui qui a le plus de recul sur le cyclisme », encense-t-il, séduit par les analyses du Normand philosophe. Sous ses yeux, les ultimes coureurs n'ont franchement plus la pêche. Mais c'est le jeu. « La côte a tenu toutes ses promesses. Il manque juste les pavés et ça deviendrait un mont du Tour des Flandres », sourit-il. Vendredi, « Seb » jouera les prolongations dans les Pyrénées, pour assister, en famille, au contre-la-montre au départ de Loudenvielle. Une montée qui fait très mal aux mollets au menu. Mais cette fois, ce n'est pas grâce à lui.


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