
Euro 2025 : la championne d'Europe Lucy Bronze a joué toute la compétition avec une fracture du tibia
Championne d'Europe au bout du suspense
après une séance de tirs au but contre l'Espagne en finale ce dimanche (1-1 a.p., 3-1 t.a.b.), l'arrière droite anglaise a révélé avoir sacrifié sa santé, en disputant la compétition de bout en bout avec une fracture du tibia.
« J'ai en fait joué tout le tournoi avec une fracture du tibia, puis je me suis blessée au genou de l'autre jambe, a-t-elle expliqué au micro de la BBC après la rencontre. C'est pourquoi j'ai reçu beaucoup d'éloges de la part des filles après le match contre la Suède, car j'ai beaucoup souffert, c'est très douloureux. Si c'est ce qu'il faut pour jouer pour l'Angleterre, c'est ce que je ferai. »
Une version confirmée en conférence de presse par sa sélectionneuse Sarina Wiegman. « Oui, elle avait des problèmes au tibia et bien sûr, nous avons essayé de gérer cela, mais en jouant 120 minutes, on ne peut pas vraiment gérer ça, n'est-ce pas ? Lucy Bronze a une mentalité incroyable… toute l'équipe a une mentalité incroyable », s'est réjouie l'entraîneuse néerlandaise.
L'ancienne joueuse du FC Barcelone (2022-2024), qui fait aujourd'hui les beaux jours de Chelsea, avait quitté les siennes à la mi-temps de la prolongation face à l'Espagne et n'avait donc pas pu prendre part à la séance de tirs au but. Elle a pu observer, depuis le banc,
la tentative victorieuse de sa coéquipière Chloe Kelly
qui offre un deuxième Championnat d'Europe consécutif aux Anglaises.
« Je pense que nous n'avons jamais perdu confiance en nous. Il y avait beaucoup de bruit à l'extérieur. Nous sommes restées soudées et nous nous sommes battues. Pour gagner aux tirs au but. Cette équipe est tellement inspirante. Ce que nous avons accompli aujourd'hui est incroyable », a insisté Lucy Bronze.
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Tour de France féminin : après sa chute, Vollering prendra une décision ce mardi
La Néerlandaise, vainqueure de la Grande Boucle en 2023 et favorite de cette décision, doit passer des examens après une suspicion de commotion. La suite du Tour de France de la favorite néerlandaise Demi Vollering a été remise en cause lundi par une chute survenue à la fin de la troisième étape du Tour de France remportée au sprint lundi à Angers par sa compatriote Lorena Wiebes devant Marianne Vos, nouvelle maillot jaune. À découvrir Le classement du Tour de France Après être tombée à 3700 mètres de la ligne, Vollering s'est relevée difficilement après s'être tenue la jambe plusieurs minutes. Publicité Classée dans le même temps que les premières, la chute ayant eu lieu dans la «zone sprint» des cinq derniers kilomètres, la meilleure coureuse du monde, qui se plaignait de douleurs au genou et la cuisse gauche, «souffre de multiples contusions», a indiqué son équipe FDJ-Suez lundi soir dans un communiqué. «Une première évaluation pour une suspicion de commotion cérébrale» a été effectuée sans que la coureuse ait eu à se rendre à l'hôpital, selon la même course. Une décision quant à la poursuite de l'épreuve par la vainqueure de l'édition 2023 sera prise mardi après un deuxième protocole commotion«, a ajouté la FDJ. L'an passé, Vollering avait chuté à six kilomètres de la ligne de la 5e étape à Amnéville, ce qui lui avait coûté la victoire finale. Elle avait alors perdu quelques minutes, l'obligeant à une longue course-poursuite lors de la suite de l'épreuve, laissant finalement le maillot jaune à la Polonaise Katarzyna Niewiadoma pour quatre secondes seulement au sommet de l'Alpe d'Huez. Publicité Si Vollering repart lundi, son état de santé sera forcément scruté par ses concurrentes. Heureusement pour elle, les 130 kilomètres entre Saumur et Poitiers seront dénués de difficulté (une seule bosse de quatrième catégorie). À l'image de l'étape de ce lundi qui a donc souri à deux autres coureuses du plat pays. Wiebes et donc Vos qui, deuxième, a repris à la Mauricienne Kim Le Court le maillot jaune qu'elle lui avait abandonné la veille. Journée tranquille pour Ferrand-Prévot Au terme de ce final chaotique qui a vu le peloton franchir la ligne en ordre dispersé, la meilleure sprinteuse de la planète, Lorena Wiebes, qui faisait partie d'un groupe d'une quinzaine de coureuses a logiquement fait parler sa pointe de vitesse pour signer sa quatrième victoire d'étape sur la Grande Boucle, la première depuis 2023. À 25 ans, la leader de l'équipe SD Worx comptabilise déjà 108 succès durant sa carrière, quinze cette saison. «L'an passé, j'avais vécu un Tour très frustrant», a-t-elle rappelé alors qu'elle avait été dominée dans les sprints par sa compatriote Charlotte Kool, contrainte à l'abandon dimanche, malade. Publicité Elle sera à nouveau favorite mardi avant le début de la grande bagarre entre les favorites sur des routes bien plus accidentées à partir de mercredi. Des favorites orphelines d'Elisa Longo Borghini. L'Italienne, vainqueure du Giro cette année, a quitté le peloton, malade, tout comme l'avait fait samedi la Suissesse Marlen Reusser, pointée parmi les principales adversaires de Vollering. Les autres candidates à un podium dimanche soir à Châtel-Les Portes du Soleil ont échappé aux gamelles et autres microbes. Pour le moment, tout va bien pour Pauline Ferrand-Prévot qui a «passé une journée tranquille» au sein de peloton. La Française, troisième du général, pointe à 12 secondes de Vos. Quatrième, la lauréate sortante Katarzyna Niewiadoma est à seize secondes devant les Néerlandaises Demi Vollering (6e, à 19 sec.) et Anna van der Breggen (7e à 21 sec). Toutes ces coureuses ne se sont pas affolées quand quatre attaquantes sont sorties du peloton au début d'une étape de 163 kilomètres, pour compter jusqu'à plus de trois minutes d'avance. Le quatuor composé notamment de la Canadienne Alison Jackson (la mieux placée au général, 69e à 12 mn) et de la Française Clémence Latimier, a été repris à six kilomètres de la ligne avant le dénouement confus de la journée.


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Ligue 1 : l'OL anticipe un résultat «très déficitaire»
L'Eagle Football Group a annoncé lundi un produit d'activité en chute de 24% pour 2024-25 L'Eagle Football Group, qui gère l'Olympique lyonnais (Ligue 1), a annoncé lundi un produit d'activité en chute de 24% pour 2024-25, et averti que son compte de résultat, qui sera publié dans les prochaines semaines, sera «très déficitaire». Le produit d'activité s'est élevé à 273,8 millions d'euros en 2024-25, soit un recul de 87,6 M EUR par rapport à l'exercice précédent (361,3 M EUR), a indiqué le groupe dans un communiqué. À lire aussi Milliardaire, businesswoman engagée... 5 choses à savoir sur Michele Kang, la nouvelle présidente de l'OL Publicité Si les revenus de la billetterie sont en hausse de 8,9 M EUR (+26%), grâce notamment à la participation à la Ligue Europa non disputée en 2023-2024, et une hausse des recettes en Ligue 1 (+3 M EUR), l'exercice est marqué par la forte baisse des droits TV et du marketing (-52%, 45,7 M EUR contre 95,4 M EUR). L'impact négatif des droits télé Les droits TV nationaux ont notamment fondu de 71,8 M EUR, en raison, notamment, de l'impact de l'importante baisse des revenus liée à l'accord de droits TV entre DAZN et la LFP pour le cycle 2024-2029. La baisse de 6,8 M EUR des revenus de partenariats et publicité (30,4 M EUR contre 37,1 M EUR) s'explique par les cessions de l'OL féminin, de l'OL Vallée Arena et du club américain OL Reign. L'impact de ces sorties de périmètre s'élève aussi à 4,8 M EUR sur les produits de la marque, lesquels bénéficiaient d'une redevance forfaitaire de 26,9 M EUR correspondant à la concession d'une licence des marques «Olympique lyonnais» à l'OL féminin signée avec Michele Kang le 8 février 2024. Les recettes liées aux événements organisés par l'OL sont en net recul (-57%) et s'établissent à 18,7 M EUR. Publicité Dans un contexte marqué par la rétrogradation administrative du club en Ligue 2, prononcée le 24 juin par la DNCG, avant d'être réintégré en appel le 9 juillet, les cessions de joueurs sont en hausse de 15 % avec 111,6 M EUR enregistrés, dont le transfert de Rayan Cherki à Manchester City pour 42,5 M EUR. Le club, soumis à un encadrement de sa masse salariale et des indemnités de mutation, affiche néanmoins l'objectif sportif d'une qualification européenne récurrente, sous la nouvelle présidence de Michele Kang, après la démission de John Textor. Avec les derniers apports d'actionnaires et les objectifs envisagés pour la saison 2025-2026, l'ensemble des besoins d'exploitation et des différents engagements financiers d'Eagle Football Group, vis-à-vis des fournisseurs ou des organismes sociaux, devrait être couvert.

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Pourquoi Nicolas Tagliafico prolonge finalement son contrat à Lyon
Parti de Lyon à la fin de son contrat le 30 juin, le latéral argentin Nicolas Tagliafico va signer un nouveau bail de deux ans, plus une année en option, et rejoindra bientôt ses coéquipiers en préparation. Dans le ciel morose du difficile mercato lyonnais, strictement encadré par la DNCG dans un contexte économique très contraint, cette nouvelle est un véritable rayon de soleil : Nicolas Tagliafico va signer dans les prochaines heures un contrat de deux ans avec l'OL, assorti d'une année en option, et ainsi bientôt rejoindre ses ex (et futurs) coéquipiers, actuellement en préparation estivale en Autriche. Après l'ailier Afonso Moreira et le défenseur Ruben Kluivert, le latéral gauche de 32 ans deviendra donc la troisième recrue de l'été lyonnais puisque à peu près tout le monde, autour du club, s'était fait à l'idée de son départ, au moment de la fin de son contrat, le 30 juin. Le champion du monde argentin était en effet parti pour ne pas revenir, puisque les finances lyonnaises et l'engagement pris par les nouveaux dirigeants d'une baisse drastique de la masse salariale interdisaient à tout le monde de rêver d'une suite. Mais le directeur technique Matthieu Louis-Jean a maintenu un contact avec le joueur et son entourage tandis que Tagliafico, de son côté, nourrissait au fond de lui l'envie de poursuivre son aventure à l'OL. Très apprécié des supporters et chouchou du Groupama Stadium, le combatif défenseur a écouté les arguments du club rhodanien tout en écartant, depuis un mois, plusieurs offres venues de l'étranger, pourtant plus attractives économiquement. L'international argentin a accepté de baisser son salaire Les deux parties sont finalement tombées d'accord dans le week-end autour d'un bail jusqu'en 2027 qui entre dans le nouveau budget lyonnais, établi en lien avec la DNCG. L'international argentin (70 sélections) a accepté de baisser ses importants émoluments afin de rester dans un club et une ville où il se sent bien. C'est un premier gros coup sur le marché pour l'OL, qui doit renforcer dans les prochaines semaines un effectif très affaibli par les départs de Perri, Cherki, Lacazette ou Almada, notamment, en attendant la vente probable de Malick Fofana. La prolongation de deux ans de Clinton Mata (32 ans, de 2026 à 2028), dans les tuyaux depuis le printemps, devrait suivre et ainsi sécuriser le secteur défensif. Les dirigeants vont ensuite s'atteler à recruter un gardien numéro 1, ce qui demeure une priorité, ainsi qu'un milieu de terrain. Sur ce dossier, l'OL discute toujours avec Brest pour Pierre Lees-Melou, même si les positions sont encore trop éloignées pour conclure. Un ailier droit devrait suivre, mais il faudra encore vendre avant d'enregistrer toutes ces arrivées. Le mercato est également perturbé par le bourbier juridique lié à Matt Turner, le gardien américain de Nottingham Forest que John Textor avait recruté pour 8 M€ avant de passer devant la DNCG et de démissionner. Comme révélé dans ces colonnes il y a huit jours, les nouveaux dirigeants lyonnais ont missionné un avocat pour annuler ce contrat qui met en péril le budget revisité, mais la tâche s'annonce complexe.