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3 hours ago
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« On est des challengers avec de l'ambition » : l'équipe de France bat les championnes d'Europe en titre et marque les esprits
Les Bleues, courageuses, ont idéalement réussi leur entrée en lice dans l'Euro en s'offrant les championnes en titre anglaises, infligeant ainsi à Sarina Wiegman sa première défaite dans cette compétition. Il y avait de la magie dans l'air, samedi soir, sur la pelouse du Letzigrund et pas seulement parce que le DJ du stade a lancé le tube « Magic in the air » de Magic System, repris par le public français enivré de joie par la victoire, au coup de sifflet final pour célébrer le premier succès de l'équipe de France dans cet Euro. Les Bleues de Laurent Bonadei ont réalisé un véritable exploit en dominant les championnes en titre et le successeur d'Hervé Renard a frappé un sacré coup en infligeant à Sarina Wiegman sa première défaite dans cette compétition. Avant ce treizième match, la technicienne néerlandaise avait remporté les six matches disputés avec les Pays-Bas, sacrés en 2017 à domicile, puis les six joués avec l'Angleterre, également sur ses terres, lors du titre de 2022. Et à voir sa nervosité en fin de rencontre dans sa zone technique, on comprend aisément que ce n'est clairement pas la soirée qu'elle avait imaginée pour les vice-championnes du monde. Cette victoire des Françaises, pleine de caractère, dans la lignée de celle face au Brésil (3-2), vendredi dernier, ne fera pas dire à Bonadei que son équipe fait désormais partie des favorites. « Je ne changerai pas de position par rapport à notre statut, a-t-il d'ailleurs juré. On n'a rien gagné, donc on est des challengers avec de l'ambition. On a montré du courage et la capacité à rivaliser avec une très bonne équipe. On a gagné un match, il nous en reste encore deux dans la phase de groupes. » Le patron des Bleues sait pertinemment que la route est encore longue jusqu'au 27 juillet. Mais avec un neuvième succès de rang en 2025, les Françaises vont vraiment commencer à avoir des allures de potentielles gagnantes du tournoi. Pour continuer à rêver, elles devront confirmer cette entrée en matière réussie face au pays de Galles corrigé par les Pays-Bas (3-0), dès mercredi, à Saint-Gall. Après la frayeur, la révolte en trois minutes Elles pourront évidemment s'appuyer sur leur prestation de samedi soir en gommant ce début de match timide, alors qu'elles étaient bousculées par le phénomène Lauren James qui, dès qu'elle avait le ballon dans les pieds, mettait le feu au bloc français. C'est d'ailleurs à la suite de l'une de ses courses qu'est venue l'ouverture du score anglaise annulée par le VAR après un hors-jeu de Beth Mead (16e). Après ce but, les Bleues se sont réunies en cercle pour se remobiliser. « L'équipe a fait preuve de sérénité, on s'est dit des choses positives, on a évoqué le match du Brésil où on était menées et où tout s'était bien passé au final, il restait beaucoup de temps pour renverser la tendance », racontait Delphine Cascarino, nommée logiquement meilleure joueuse du match. « On a joué sous pression les cinq dernières minutes, mais mes joueuses ont été courageuses » Laurent Bonadei, sélectionneur des Bleues Le visage de l'équipe de France a d'ailleurs changé après cette péripétie. Peu à peu, les Bleues ont pris le contrôle de la rencontre et, en trois minutes, ont assommé les Anglaises. Le premier but est venu d'Elisa De Almeida, énorme durant toute la rencontre dans son couloir droit, qui parfaitement lançait Cascarino dont le centre en une touche trouvait Marie-Antoinette Katoto (36e). La 39e réalisation en sélection de la néo-Lyonnaise lui permet d'intégrer le top 5 des meilleures buteuses de l'histoire de l'équipe de France à égalité avec Wendie Renard. Également meilleure buteuse des derniers JO (6 réalisations), « MAK » aimerait évidemment réitérer cette performance et oublier la saison cahoteuse de laquelle elle sort. Quant au deuxième but, il ne pouvait sans doute pas venir d'une autre joueuse que Sandy Baltimore, meilleure buteuse de l'ère Bonadei, qui a inscrit son sixième but en sept matches (39e, lire aussi page 13). Les Bleues rentraient à la pause avec deux buts d'avance et félicitées par toutes les remplaçantes, Mbock en tête. Le combat n'était pas terminé mais les Bleues avaient regardé droit dans les yeux des Lionesses pas si mordantes. Les Françaises ont ensuite maîtrisé la seconde face à une Angleterre qui a cruellement manqué d'idée quand l'influence de James, sortie à la 60e, s'est atténuée même si elles ont réduit l'écart à la suite d'un corner dégagé sur Keira Walsh dont la frappe de 20 mètres a fini dans la lucarne de Pauline Peyraud-Magnin. « On a eu l'opportunité de marquer un troisième but, qui nous aurait amené plus de stabilité, a souligné Bonadei. On a joué sous pression les cinq dernières minutes, mais mes joueuses ont été courageuses. » Avant de s'offrir une belle communion avec un public qui espère n'être qu'au début d'une magnifique épopée. À lire aussi Miquel : «Le but refusé leur a mis un coup de boost» Les notes de France-Angleterre Le PSG, Mbappé et le Real : retrouvailles électriques à tous les niveaux Derrière, Paris est à découvert

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15 hours ago
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DIRECT. France (F)-Angleterre (F) (Euro féminin 2025) à suivre en direct
Suivez en direct l'évolution du score et les statistiques du match opposant France (F) - Angleterre (F) qui se déroule au Stade du Letzigrund à Zürich afficher uniquement les temps forts (1) Chez les Anglaises, Toone est finalement remplaçante et c'est James qui commencera au milieu de terrain. On retrouvera bien Mead, Russo et Hemp sur le front offensif. Les compos sont connues. Les Bleues vont commencer avec le onze attendu. Sombath remplace Mbock en défense centrale au côté de Lakrar, tandis que Cascarino, Katoto et Baltimore emmèneront l'attaque. Geyoro, Jean-François et Karchaoui animeront l'entrejeu. Sarina Wiegman, la sélectionneuse néerlandaise des Anglaises, ne déplore aucune absente. Elle pourrait aligner aussi son équipe en 4-3-3 avec le onze suivant : Hampton - Bronze, Williamson, Greenwood, Carter - Walsh, Stanway, Toone - Mead, Russo, Hemp. Alors que Mbock est forfait, Laurent Bonadei devrait aligner son équipe en 4-3-3 avec De Almeida-Lakrar-Sombath-Bacha en défense devant Peyraud-Magnin, un milieu Geyoro-Jean-François-Karchaoui et une attaque Cascarino-Katoto-Baltimore. La France a terminé en tête du Groupe A3 des qualifications, remportant quatre de ses six matches pour terminer devant l'Angleterre, la Suède et la République d'Irlande. Les Françaises peuvent y croire car en qualifications, elles avaient battu les Anglaises l'an passé (31 mai 2024) à Newcastle. Des Anglaises qui avaient pris leur revanche en allant gagner à Saint-Etienne (2-1) quelques jours plus tard, le 4 juin. Ce groupe D est relevé avec également les Pays-Bas de Vivianne Miedema et Jackie Groenen, et le pays de Galles. Avec une première victoire ce soir, les Bleues enverraient déjà un signal d'envergure. En quête d'un premier trophée majeur, l'équipe de France entame son Euro en Suisse contre l'Angleterre, tenante du titre. Pas évident comme entrée en matière dans le groupe D, mais les Françaises voudront gagner pour mettre d'emblée la pression.


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2 days ago
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« Il n'y a pas de round d'observation », selon Laurent Bonadei, le sélectionneur de l'équipe de France avant d'affronter l'Angleterre à l'Euro
Laurent Bonadei, le sélectionneur de l'équipe de France, qui démarre son Euro, ce samedi face à l'Angleterre (21h), est satisfait de rentrer rapidement dans le vif du sujet face aux tenantes du titre. « Est-ce une bonne chose de commencer fort contre l'Angleterre tenante du titre ?On entre dans le vif du sujet, il n'y a pas de round d'observation. On a dans notre groupe les deux derniers vainqueurs des deux derniers Euro avec la même coach (Sarina Wiegman) qui a aussi disputé les deux dernières finales de la Coupe du monde. C'est une très bonne coach, une référence dans le football féminin mondial. On est en position de challenger. J'ai vu qu'elle nous avait positionnés en favoris. C'est le jeu du bluff de ce premier match. À partir du moment où on n'a encore rien gagné, les favoris de ce groupe sont l'Angleterre et les Pays-Bas. Cela ne veut pas dire qu'on manque d'ambition. On va aborder ce groupe avec l'ambition de vouloir gagner tous nos matches. Je crois que si on parle de la France, de l'Angleterre et des Pays-Bas, il ne faut pas oublier ce pays de Galles qui a fait deux matches nuls contre la Suède, qui est qualifiée pour les demi-finales de la Ligue des nations lors de la phase de poules. Toutes les équipes sont à prendre en considération. Chaque match va être relevé. À quel point est-ce important d'avoir un bon état d'esprit avant la compétition ? On a presque l'impression qu'il n'y a pas de pression dans le groupe ?Oui, c'est important quand on reste longtemps ensemble, sur une préparation avec beaucoup d'efforts et d'exigence demandés, qu'il y ait des moments où on peut relâcher. On a travaillé hier (jeudi) et avant-hier (mercredi) beaucoup sur l'aspect tactique offensif et défensif. En général, les veilles de match, on aime bien proposer des jeux, des toros, des choses qui leur permettent de s'amuser, de décompresser, de ne pas forcément tout de suite faire le match dans la tête avant le match. Il est important de vivre chaque chose en son temps, étape après étape. Elles auront le temps d'avoir la pression, de se refermer un peu demain. Malgré cela, je leur dis toujours que la plus grande fierté que je peux avoir, c'est qu'elles soient elles-mêmes, qu'elles jouent leur football avec leurs qualités et leurs défauts. Elles peuvent se tromper, le plus important c'est qu'elles prennent du plaisir sur le terrain. Ça reste du football, c'est un jeu, un spectacle. On doit aussi transmettre des émotions à des personnes présentes dans le stade. On entendait que le stade aura peut-être plus de supporters anglais, à Newcastle, il y avait plus d'Anglais que de Français, cela ne nous a pas empêchés de gagner. On va aller jouer ce match avec de la détermination, de l'ambition, du plaisir et des sourires. Ça va être une belle fête, les stades sont remplis. C'est une grande fête dans un beau pays. Qu'est-ce qui vous impressionne le plus dans cette équipe d'Angleterre ?C'est une équipe qui peut nous ressembler avec beaucoup de variété sur le plan offensif. Si la coach décide de faire jouer (Lauren) Hemp sur le côté gauche, elle va peut-être être un petit peu plus collée à la ligne que si c'est James qui entre sur son pied droit. Elles ont la capacité à bien défendre en bloc sur un bloc médian, quand elles ont le ballon, à rapidement se projeter sur le côté. Elles ont des joueuses au milieu qui peuvent amener de la variété dans les courses et à se projeter dans la verticalité quand (Alessia) Russo décroche et que l'équipe se sert de cette joueuse en point d'appui. Après, reste à savoir comment elles vont gérer le départ de (Millie) Bright en défense. Mais il y a de bonnes joueuses capables de jouer des diagonales avec de très bons ballons. On est averti, on les a observées. Avec le staff, on a essayé de regarder chaque détail de cette équipe pour leur poser des problèmes et prendre en considération leur force et éviter qu'elles prennent confiance dans le jeu. Il va faire très chaud, l'équipe de France est-elle prête pour le combat ?Effectivement, demain, à Zurich, il va faire entre 27 et 30 degrés mais je pense qu'à 21 heures, la température devrait redescendre. L'UEFA a mis en place la possibilité de pauses fraîcheur. Je voulais un match très difficile contre le Brésil à Grenoble où il faisait très chaud, c'était une étuve. C'était la meilleure manière de préparer ce match. Cela ne veut pas dire que cela nous donne toutes les garanties de gagner le match, les joueuses sont prêtes. J'ai senti un regain de fraîcheur, j'ai senti beaucoup de détermination. Demain (samedi), cela devrait faire un beau match. »


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2 days ago
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« Cette équipe est encore très forte », Sarina Wiegman, la sélectionneuse de l'équipe d'Angleterre à propos de l'équipe de France
Sarina Wiegman, la sélectionneuse de l'Angleterre, s'est montrée très positive au moment d'évoquer l'équipe de France, ce vendredi, à la veille du choc entre les Lionesses et les Bleues en première journée de l'Euro. Sarina Wiegman, la sélectionneuse de l'Angleterre, a été interrogée ce vendredi, veille de match contre la France sur l'absence de Wendie Renard. La technicienne néerlandaise a botté en touche. « Je pense qu'elles ont joué des matches sans elle, elle n'a pas toujours été disponible, a rappelé Wiegman. Les choses ont changé pour elles, Wendie Renard n'est pas dans l'équipe, je n'ai pas le contexte, je n'étais pas dans leur groupe. C'est une légende absolue. Le Sommer aussi est absente, ce sont des légendes du football mondial. Elles restent des pionnières, même si elles ne sont pas là. » Relancée un peu plus tard sur le niveau de cette équipe française rajeunie, Wiegman a assuré qu'elle trouvait la sélection française « toujours très forte » malgré les absences de Renard et Le Sommer. « Il leur reste de super joueuses, a-t-elle rappelé. Elles ont beaucoup de talent. C'est une équipe puissante et rapide, elles peuvent très bien jouer. » Aux côtés de Wiegman pour la conférence de veille de match, Leah Williamson a dit tout le bien qu'elle pensait de Sandy Baltimore. « J'ai toujours aimé Sandy comme joueuse, je la regardais jouer avant même qu'elle vienne à Chelsea, a expliqué la capitaine anglaise. C'est une joueuse polyvalente, agile, elle a une super frappe. »

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2 days ago
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« J'ai toujours perçu la France comme une force » : Sarina Wiegman, sélectionneuse de l'Angleterre, analyse le foot français
Début mai, la sélectionneuse de l'Angleterre a évoqué le choc très attendu face aux Bleues, mais aussi son rapport au foot hexagonal et à ses figures marquantes, de Wendie Renard à Didier Deschamps. S'il y a une personne qui s'est réjouie de la mise à l'écart de Wendie Renard des Bleues, c'est bien Sarina Wiegman. Début mai, on avait en effet interrogé en visio la sélectionneuse double championne d'Europe en titre (avec les Pays-Bas en 2017 et l'Angleterre 2022), dans le cadre d'un entretien réservé aux médias hexagonaux, à propos des principaux atouts de la France, en vue du choc programmé samedi à Zurich (21 heures). Et la Néerlandaise de 55 ans avait spontanément évoqué la Lyonnaise, avant que celle-ci ne soit donc écartée par Laurent Bonadei : « Ce que Wendie Renard a accompli comme joueuse, c'est tellement impressionnant, et ce qu'elle a fait comme leader aussi. Elle est plus qu'une joueuse de football. La manière dont elle représente son pays et son club, c'est sensationnel. » Au-delà de Renard, Wiegman ne tarissait pas d'éloges au sujet de ces Bleues qu'elle avait affrontées deux fois en qualifications, avec à la clé une défaite 1-2 à Newcastle (le 31 mai 2024) et un succès décroché sur le même score à Saint-Étienne, le 4 juin 2024 : « La France est très puissante, avec des joueuses athlétiques. Les deux rencontres que l'on a disputées face à elle se sont révélées très différentes. (...) J'avais adoré notre première mi-temps à Saint-Étienne, une des meilleures que l'Angleterre ait disputées depuis que je suis en poste (en janvier 2021). » Puis, on a sollicité l'ancienne milieu de terrain internationale (1987-2001) et sélectionneuse des Pays (2017-2021), à propos d'un affrontement face aux Françaises qui l'aurait particulièrement marquée. « C'était une rencontre que j'avais disputée dans votre pays (France - Pays-Bas 2-1 le 15 avril 2000, à Castanet-Tolosan), lors de laquelle je suis devenue la joueuse la plus capée des Pays-Bas (Wiegman a terminé sa carrière avec 99 sélections). Sandrine Soubeyrand avait joué ce match. À cette époque Sonia (Bompastor) évoluait aussi en équipe de France, je me rappelle très bien d'elle en tant que joueuse, car elle était très forte... Je lui en reparlé récemment, mais elle n'avait aucun souvenir de m'avoir affrontée. Bon ça va, je ne le prends pas mal (elle sourit). J'apprécie beaucoup son travail aujourd'hui en tant que coach (à Chelsea). » « La France favorite ? Oui. Avec les qualités dont dispose votre équipe, oui » Sarina Wiegman Au final, malgré le palmarès vierge des Françaises, Wiegman associe celles-ci à une menace constante : « Depuis que je fréquente le football international, j'ai toujours perçu la France comme une force, même si elle n'a pas toujours progressé jusqu'en demi-finales des grands tournois (une seule disputée depuis 2013). » Dès lors, considère-t-elle que la formation entraînée par Bonadei comme l'une des favorites pour remporter cet Euro ? « Oui. Avec les qualités dont dispose votre équipe, oui. » Un constat qui l'incite à anticiper que le match de samedi sera « totalement équilibré ». On se risque alors à comparer la situation actuelle de l'équipe de France à celle de l'Angleterre avant l'Euro 2022, à savoir une sélection qui n'avait alors jamais remporté de titre majeur et dont la victoire finale lors de cette compétition a permis de renforcer outre-Manche l'intérêt pour le foot féminin. Un scénario comparable serait-il envisageable dans l'Hexagone en cas de triomphe des Bleues en finale le 27 juillet ? À écouter la réponse prudente de notre interlocutrice, on subodore, en creux, qu'elle n'est pas convaincue par les structures actuelles du foot pro féminin français : « Il y a trois ans, l'Angleterre était prête à gagner. L'infrastructure était là. On sentait que si on gagnait, tout pouvait s'enclencher. Notre victoire a été un incroyable stimulant pour le football féminin (...) mais les clubs étaient déjà prêts. Le Championnat était déjà aussi d'un niveau très relevé ». En guise de conclusion, on suggère à Wiegman deux potentielles sources d'inspiration françaises pour la suite de sa carrière : serait-elle de tentée de faire « une Deschamps », en s'installant sur le long terme sur le banc d'une sélection à succès, ou de faire « une Corinne Diacre », en tentant sa chance dans le management masculin, comme l'avait cette dernière à Clermont (2014-2017) ? La seconde hypothèse ne la tente guère : « Cette idée m'a traversé l'esprit... parce que vous journalistes me la posez tout le temps ! (...) Mais est-ce qu'y songe sérieusement ? Non. » Quant à la perspective de rester quatorze ans sélectionneuse de l'Angleterre, pour égaler la longévité de « DD » à la tête des Bleus, elle refuse de l'envisager, en dépit de la prolongation l'an dernier de son contrat avec la fédération anglaise jusqu'en 2027 : « Faire une Deschamps ? (elle rit) Il a fait un travail formidable. Mais pour être honnête je n'ai jamais eu de plan de carrière. Et si j'en avais eu un, il n'aurait pas été dans le foot, car, quand j'étais jeune il n'y avait aucune opportunité pour une femme d'entraîner (...). Aujourd'hui le foot féminin change si vite que je me demande souvent à quoi il va ressembler dans 5 ou 10 ans... ». En attendant de se projeter aussi loin, Wiegman a minutieusement préparé ce match déjà crucial face aux Françaises. Une rencontre que la Néerlandaise aborde, au vu de son CV et de celui de son équipe, en position de force, même si elle n'a cessé, face à nous, de prétendre le contraire. À lire aussi Les Bleues ont lancé leur préparation en public A Liverpool, des larmes et de la sidération Jota, un footballeur de plus fauché en pleine gloire Le PSG lui aussi meurtri par le décès de Jota