
Gironde : un gendarme grièvement blessé lors d'un refus d'obtempérer
Un motard de la gendarmerie a été grièvement blessé après avoir été violemment percuté par un véhicule dont le conducteur a refusé d'obtempérer dimanche 13 juillet aux alentours de 18 heures à Gujan-Mestras (Gironde), a appris Le Figaro d'une source proche du dossier. Le militaire, qui souffre d'une fracture du tibia et du péroné, a été hospitalisé.
«L'auteur des faits a pris la fuite et s'est réfugié dans un terrain occupé par des gens du voyage», a indiqué le préfet de la Gironde, Étienne Guyot, dans un communiqué.
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Selon nos informations, un suspect de 31 ans a été localisé sur une aire d'accueil de gens du voyage située dans la commune du Teich (Gironde). Il a été interpellé par les gendarmes et placé en garde à vue. Le véhicule incriminé a également été saisi.
Dans son communiqué, le préfet de la Gironde «condamne fermement les faits». Il «exprime tout son soutien au gendarme blessé et rappelle que toute atteinte aux forces de l'ordre est intolérable et fait l'objet d'une réponse judiciaire ferme».
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10 minutes ago
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La filière électrique met la pression sur le gouvernement
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Le Figaro
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«Le journalisme n'est pas un crime»: les proches de Christophe Gleizes se mobilisent pour sa libération
La famille du journaliste emprisonné en Algérie se mobilise pour tenter de changer une situation devenue plus que chaotique. «Le journalisme n'est pas un crime»: derrière ce slogan, la famille et des proches de Christophe Gleizes, ce journaliste emprisonné en Algérie pour «apologie du terrorisme», ont défilé mercredi à travers Avignon, pour «alerter l'opinion publique», à l'initiative de son frère Maxime, comédien. «Christophe est parti faire son métier en Algérie le 15 mai 2024. Il a été arrêté le 28 mai 2024», avant d'être placé sous contrôle judiciaire pendant 13 mois: «On pensait qu'on venait de vivre un enfer, mais les dix jours que nous venons de vivre, après (l'annonce de) son emprisonnement (NDLR: le 29 juin), ça, c'était l'enfer», a témoigné sa mère, avant la marche, dans l'enceinte du théâtre où joue Maxime Gleizes durant le festival d'Avignon. À lire aussi «Le silence français à géométrie variable l'a invisibilisé» : Mélenchon demande au président algérien de gracier Boualem Sansal, mais aussi Christophe Gleizes Publicité «Je veux tout faire pour que mon frère rentre le plus vite possible», a confié de son côté Maxime à l'AFP: «J'en appelle au monde du foot, de la presse, je rappelle que mon frère est juste journaliste de foot. (...) Je souhaite que ça devienne un enjeu national, voire mondial», a-t-il insisté. Mercredi matin, un comité de soutien d'une centaine de personnalités lancé par Reporters sans Frontières avait également appelé à la libération du journaliste, via un communiqué. Parmi eux, plusieurs personnalités du football, du journalisme ou du monde culturel comme l'ex-entraîneur Vahid Halilhodzic, le journaliste sportif Hervé Mathoux, l'actrice Catherine Deneuve ou son collègue Gilles Lellouche, le romancier Nicolas Mathieu ou encore la journaliste Anne-Sophie Lapix. À lire aussi «Il a été condamné pour avoir fait son travail» : sept ans de prison pour le journaliste sportif Christophe Gleizes «Nous devons unir nos forces», plaide le directeur général de RSF, Thibaut Bruttin, dans ce texte, appelant «les plus hautes autorités algériennes à procéder» à la libération de Christophe Gleizes «et les autorités françaises à mobiliser tous les leviers diplomatiques». 17.000 signatures Ces noms figurent aussi parmi les plus de 17.100 signatures recueillies par la pétition lancée fin juin par l'ONG pour réclamer «la libération immédiate» du journaliste. Alors que le ministre délégué en charge des partenariats internationaux, Thani Mohamed Soilihi, avait déclaré, le 9 juillet, que le gouvernement français préfère agir «à bas bruit» pour faire libérer Christophe Gleizes et les autres ressortissants français emprisonnés de par le monde, les proches du journaliste ont souhaité, par cette marche, mobiliser l'opinion public. Publicité La justice lui reproche d'avoir été en contact avec un dirigeant du club de foot de la Jeunesse Sportive de Kabylie «Quand Christophe a été condamné, nous avons décidé de briser le silence et de médiatiser son histoire, avec l'aide de RSF et des journalistes de So Foot et de So Press», titres pour lesquels Christophe Gleizes travaillait en tant que journaliste pigiste, a expliqué Sylvie Godard, sa mère. Mais nous faisons aussi «confiance au Quai d'Orsay et à l'Élysée», a-t-elle ajouté, «touchée et fière de voir que le parlement européen et l'Assemblée nationale ont tous appelé à la libération de Christophe, et ce de façon transpartisane». « Nous sommes dans la lutte, pas dans l'apitoiement sur nous-mêmes » Francis Godard, beau-père de Christophe Gleizes «Nous sommes dans la lutte, pas dans l'apitoiement sur nous-mêmes», a ajouté Francis Godard, beau-père de Christophe Gleizes, qu'il a élevé depuis ses 11 ans. Nous sommes tristes, mais nous réservons nos coups de barre psychologiques à notre intimité. Mais en public, on mobilise, on est dans l'énergie. Nous voulons défendre la liberté de la presse, nous souhaitons sa libération. Nous défendons une juste cause«. Collaborateur des magazines »So Foot« et »Society«, Christophe Gleizes, 36 ans, a été condamné fin juin à sept ans de prison ferme en Algérie, notamment pour »apologie du terrorisme« et »possession de publications dans un but de propagande nuisant à l'intérêt national". La justice lui reproche d'avoir été en contact avec un dirigeant du club de foot de la Jeunesse Sportive de Kabylie (JSK), par ailleurs responsable du Mouvement pour l'autodétermination de la Kabylie (MAK), classé organisation terroriste par les autorités algériennes en 2021.


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