Oscar Piastri décroche la pole pour la course sprint, Esteban Ocon 5e
Près d'une demi-seconde. C'est l'écart immense ce vendredi entre Oscar Piastri et le reste du monde, lors de la qualification pour la course sprint du Grand Prix de Belgique, dont le départ sera donné samedi à midi. Seulement dixième de la SQ2 après avoir vu son premier chrono effacé pour dépassement des limites de piste, le leader du Championnat avait frôlé l'élimination avant de survoler la SQ3, à l'image de la séance d'essais qui avait précédé à la mi-journée. « C'était un bon tour, j'ai eu chaud en SQ2 à cause de mon temps annulé mais la voiture était géniale depuis ce matin et cela m'a permis d'enchainer un autre bon tour », soulignait l'Australien.
Au volant d'une Red Bull dotée de nombreuses évolutions et très rapide en ligne droite, Max Verstappen se classe deuxième, à 0''477 de Piastri. Il devance de 141 millièmes de seconde Lando Norris, qui avait lui aussi failli se faire éliminer en SQ2, se sauvant in extremis lors de son ultime tentative. Charles Leclerc place sa Ferrari dotée d'une nouvelle suspension arrière en deuxième ligne, au côté de la McLaren du Britannique.
Ocon dans le top 5
Excellente surprise pour Esteban Ocon, qui place sa Haas en cinquième position. Les deux autres Français du plateau étaient eux aussi qualifiés en SQ3. Pierre Gasly y a décroché la huitième place, devant Isack Hadjar. Mais le Normand d'Alpine est convoqué par les commissaires pour avoir gêné la Red Bull de Yuka Tsunoda en début de séance et il pourrait reculer sur la grille.
La première partie de cette qualification sprint avait suffi pour savoir que le poleman serait inédit en 2025 car Lewis Hamilton et Kimi Antonelli, qui avaient décroché la pole des deux précédentes courses sprint de l'année en Chine et à Miami, n'ont pas passé ce premier cut. Le Britannique a bloqué les roues de sa Ferrari sur le dernier freinage de son ultime tentative et a terminé 18e, alors que son successeur italien chez Mercedes, lui aussi parti à la faute un peu plus tôt dans la session, s'est classé dernier, l'Alpine de Franco Colapinto s'intercalant entre les deux.
Séance compliquée pour Mercedes puisque George Russell, qui avait brillé l'an dernier à Spa en s'imposant avant de se faire disqualifier, s'est classé treizième.
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Seule satisfaction du soir, le jeune Djibril Coulibaly, 16 ans, qui faisait ses débuts en professionnel. Il a été l'auteur d'un magnifique tacle glissé dans la surface en première mi-temps face à Ivanovic, l'empêchant d'alourdir le score. Le tricolore est certes, mal placé sur le deuxième but Schjelderup, mais difficile de lui en vouloir tant la défense niçoise semblait perdue et orpheline sans son vétéran et capitaine Dante (41 ans). Un effectif trop faible Comment un jeune de 16 ans peut-il faire ses débuts en pro lors d'un barrage de Ligue des champions ? Franck Haise a semble-t-il aligné les joueurs disponibles, surtout en défense centrale. Les multiples blessures ont empêché l'entraîneur niçois d'enclencher une dynamique positive. Quatre de ses centraux sont à l'infirmerie : Ndayishimiye (genou), Bombito (tibia), Dante (genou) et Abdelmonem (genou). Le latéral Abdi (pubalgie), les milieux Ndombélé (pubalgie) et son attaquant Cho (convalescence) sont également indisponibles. Difficile d'aligner une équipe compétitive avec tant d'absents, surtout quand les deux meilleurs offensifs sont partis et n'ont pas été remplacés. Gaëtan Laborde et Evan Guessand ne sont plus là. Terem Moffi vient lui tout juste de revenir après 15 mois sans jouer. L'effectif niçois est bien trop juste et il y a urgence à recruter, pour ne pas être à nouveau ridicules en Ligue Europa mais aussi pour accrocher une place européenne en Ligue 1.
