logo
Birmanie : décès de Myint Swe, ex-président par intérim de la junte militaire au pouvoir

Birmanie : décès de Myint Swe, ex-président par intérim de la junte militaire au pouvoir

Le Figaro3 days ago
L'ex-président par intérim de la Birmanie, Myint Swe, suspendu de ses fonctions depuis un an en raison de problèmes de santé, est décédé ce jeudi 7 août, a annoncé la junte au pouvoir dans un communiqué. «Le président Myint Swe est décédé à 8H28 (3h58 à Paris, NDLR) ce matin» et des «funérailles nationales seront organisées», a-t-elle précisé.
L'ancien général Myint Swe avait été nommé président par intérim de la Birmanie en 2021, lorsque l'armée avait renversé le gouvernement démocratique d'Aung San Suu Kyi lors d'un coup d'État, déclenchant une guerre civile multiforme. Le pouvoir réel avait néanmoins été octroyé au chef des armées Min Aung Hlaing, qui a pris en juillet dernier les fonctions honorifiques de «président par intérim» de Myint Swe, alors que celui-ci souffrait de la maladie de Parkinson. Les médias d'État avaient déclaré mercredi 6 août qu'il souffrait d'une «perte de poids, d'une perte d'appétit, de fièvre et d'un déclin de ses fonctions cognitives» et qu'il avait été admis en soins intensifs.
Publicité
L'armée birmane a pris le pouvoir en février 2021, alléguant sans preuve une fraude électorale massive lors du scrutin de 2020, remporté largement par la Ligue nationale pour la démocratie d'Aung San Suu Kyi, lauréate du prix Nobel de la Paix. Une guerre civile oppose depuis les forces de la junte à plusieurs groupes rebelles et aux groupes armés de minorités ethniques établis de longue date. Plus de 6800 personnes ont été tuées en Birmanie depuis le coup d'État, selon l'ONU. Le général Min Aung Hlaing s'est engagé fin juin à la tenue d'un scrutin national «en décembre et en janvier» prochains, que l'opposition va boycotter.
Orange background

Essayez nos fonctionnalités IA

Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :

Commentaires

Aucun commentaire pour le moment...

Articles connexes

Guerre en Ukraine : la réunion organisée à Londres «a été constructive», affirme Zelensky
Guerre en Ukraine : la réunion organisée à Londres «a été constructive», affirme Zelensky

Le Figaro

time12 hours ago

  • Le Figaro

Guerre en Ukraine : la réunion organisée à Londres «a été constructive», affirme Zelensky

Le ministre des Affaires étrangères britannique et le vice-président américain ont organisé ce samedi une réunion des conseillers à la sécurité nationale européens et américains au sujet la guerre en Ukraine. Ce samedi 9 août, le ministre des Affaires étrangères britannique David Lammy et le vice-président américain JD Vance ont organisé une réunion des conseillers à la sécurité nationale européens et américains au sujet la guerre en Ukraine. Les États-Unis, le Royaume-Uni, la France, l'Allemagne, l'Italie, la Finlande et la Pologne ont pris part aux discussions. Un échange concluant d'après le dirigeant ukrainien. «La réunion a été constructive», a déclaré Volodymyr Zelensky dans une vidéo relayée sur les réseaux sociaux. Dans cette dernière, le président ukrainien exhorte les dirigeants à se mobiliser pour trouver une solution pérenne. «Des résultats sont nécessaires au niveau des dirigeants. Des résultats dignes, des résultats qui sauveront des vies, que le monde appréciera et pour lesquels il sera reconnaissant au dirigeant qui les aura obtenus», a-t-il ajouté, affirmant à nouveau que les partenaires de l'Ukraine «sont prêts» à aider le pays pour «mettre fin à la guerre par une paix digne, fondée sur une architecture de sécurité claire et fiable». Publicité Trump et Poutine ont rendez-vous en Alaska Cette réunion était «une occasion cruciale pour discuter des progrès à accomplir pour parvenir à une paix juste et durable» en Ukraine, avaient indiqué les services du premier ministre britannique Keir Starmer au début de la journée. Un rendez-vous important, organisé une semaine avant la rencontre entre Donald Trump et Vladimir Poutine prévue le 15 août prochain en Alaska.

Israël : des milliers de manifestants à Tel-Aviv pour contester le plan de prise de contrôle de Gaza
Israël : des milliers de manifestants à Tel-Aviv pour contester le plan de prise de contrôle de Gaza

Le Parisien

time12 hours ago

  • Le Parisien

Israël : des milliers de manifestants à Tel-Aviv pour contester le plan de prise de contrôle de Gaza

La contestation monte en Israël. Des milliers de personnes sont descendues samedi dans les rues de Tel-Aviv pour réclamer la fin de la guerre à Gaza, au lendemain de la décision du gouvernement de s'emparer de la ville de Gaza. Tel Aviv, Israel, tonight. Demonstration calling for an end to the war and a hostage deal Credit: Aviv Atlas — Emmanuelle Elbaz-Phelps (@manuelbaz) August 9, 2025 Les manifestants brandissaient des pancartes et des photos des otages toujours détenus dans le territoire palestinien, exhortant le gouvernement à obtenir leur libération. Malgré les critiques internationales, l'armée israélienne se préparait dès ce vendredi à prendre le contrôle de la ville de Gaza, la plus grande du territoire palestinien, dans le but de « vaincre » le Hamas et assurer la libération des otages. De nombreuses critiques à l'international Outre le désarmement du Hamas et le retour « de tous les otages, vivants et morts », le plan vise à démilitariser la bande de Gaza et la placer sous contrôle israélien avant la mise en place « d'une administration civile » qui ne soit « ni le Hamas ni l'Autorité palestinienne », a précisé vendredi le bureau de Benyamin Netanyahou. « Nous n'allons pas occuper Gaza, nous allons libérer Gaza du Hamas », qui dirige le territoire depuis 2007, a affirmé Benyamin Netanyahou sur X. Berlin a annoncé suspendre les exportations d'équipements militaires susceptibles d'être utilisés dans la bande de Gaza. Benyamin Netanyahou a appelé le chancelier Friedrich Merz pour lui « exprimer sa déception » face à des sanctions qui « récompensent » le Hamas.

« Il n'y aura pas d'invasion du Mexique » : Trump a-t-il vraiment ordonné à son armée d'intervenir face aux cartels ?
« Il n'y aura pas d'invasion du Mexique » : Trump a-t-il vraiment ordonné à son armée d'intervenir face aux cartels ?

Le Parisien

time15 hours ago

  • Le Parisien

« Il n'y aura pas d'invasion du Mexique » : Trump a-t-il vraiment ordonné à son armée d'intervenir face aux cartels ?

Donald Trump va-t-il réellement faire la « guerre » aux cartels ? Le président américain a demandé à l'armée de se préparer à cibler des cartels de drogue sud-américains, dont plusieurs ont été placés par Washington sur la liste des organisations terroristes, rapportent vendredi les médias américains. Le locataire de la Maison-Blanche a ordonné au Pentagone de commencer à utiliser la force militaire contre les cartels désignés comme organisations terroristes, affirme le New York Times. Cet ordre établit, selon le quotidien new-yorkais, une base officielle pour mener des opérations militaires directes en mer et sur des territoires étrangers contre les cartels. Le Wall Street Journal explique de son côté que le président a pour l'instant simplement demandé au ministère de la Défense de préparer des options pour ce faire. Le recours aux forces spéciales et à des unités de renseignement figure parmi les options envisagées, et toute action serait coordonnée avec les pays concernés, ajoute le WSJ. La Maison-Blanche botte en touche Interrogé, le Pentagone a renvoyé les questions à la Maison Blanche. Sans confirmer les informations de presse, une porte-parole de l'exécutif américain, Anna Kelly, a souligné dans un communiqué que la « priorité absolue (de Donald Trump) était de protéger le territoire national, et c'est pourquoi il a pris la mesure audacieuse de désigner plusieurs cartels et gangs comme organisations terroristes étrangères ». Dans un communiqué publié vendredi sur X, l'ambassade des États-Unis au Mexique a indiqué que Washington entendait « utiliser tous les moyens à sa disposition » pour combattre le trafic, sans toutefois évoquer explicitement une intervention armée dans ce pays et en soulignant sa volonté de « collaborer en partenaires souverains ». 🇺🇸🇲🇽 Estamos unidos como dos aliados soberanos. Enfrentamos a un enemigo en común: los violentos cárteles criminales. Usaremos todas las herramientas a nuestra disposición para proteger a nuestros — Embajador Ronald Johnson (@USAmbMex) August 8, 2025 Une intervention de l'armée américaine n'a donc pas été officiellement ordonnée, mais des préparatifs sont réalisés en vue de cette éventualité. Le ministère des Affaires étrangères mexicain a souligné dans un communiqué que le pays « n'accepterait pas la participation des forces militaires américaines sur notre territoire ». Prime à l'arrestation de Maduro Les États-Unis ont désigné en février le gang vénézuélien Tren de Aragua, le cartel mexicain de Sinaloa et six autres groupes de narcotrafiquants comme organisations terroristes. L'administration Trump a ajouté en juillet à cette liste le « Cartel de los Soles », qu'elle a décrit comme un gang vénézuélien dirigé par le président Nicolás Maduro pour soutenir le narcotrafic vers les États-Unis. Les États-Unis ont annoncé jeudi avoir doublé à 50 millions de dollars la prime pour l'arrestation de Maduro, inculpé par la justice américaine de trafic de drogues et dont la réélection n'a pas été reconnue par Washington. En mars, dans son discours devant le Congrès, Donald Trump avait promis de faire la « guerre » aux cartels mexicains de la drogue, parlant d'une « grave menace » pour la « sécurité nationale » des États-Unis. Une question de « sécurité nationale » Son secrétaire d'État, Marco Rubio, a expliqué jeudi dans une interview à la chaîne de télévision catholique EWTN que la désignation des cartels comme organisations terroristes permettait « de cibler leurs opérations et d'utiliser d'autres éléments du pouvoir américain, les agences de renseignement, le ministre de la Défense, peu importe, pour viser ces groupes ». « Nous devons commencer à les traiter comme des organisations terroristes armées, et non simplement comme des trafiquants de drogue », a ajouté Marco Rubio. « Ce n'est plus une question de maintien de l'ordre. Cela devient une question de sécurité nationale. » Marco Rubio, secretario de Estado de EU, habló sobre la designación de los cárteles de la droga como organizaciones terroristas y aseguró que ya 'no podemos seguir tratando a estos tipos simplemente como pandillas callejeras locales'. 'Es una empresa criminal, desde el régimen… — Emeequis (@emeequis) August 8, 2025 En réponse aux informations parues dans la presse, la présidente mexicaine, Claudia Sheinbaum, a assuré vendredi qu'il n'y aurait « pas d'invasion du Mexique » par des militaires américains. « Les États-Unis ne vont pas venir au Mexique avec leurs militaires ; nous coopérons, collaborons, mais il n'y aura pas d'invasion, cela est écarté, absolument écarté, et de plus, nous l'avons exprimé dans tous les appels : ce n'est pas permis, ni prévu par aucun accord », a-t-elle martelé.

TÉLÉCHARGER L'APPLICATION

Commencez dès maintenant : Téléchargez l'application

Prêt à plonger dans un monde de contenu mondial aux saveurs locales? Téléchargez l'application Daily8 dès aujourd'hui sur votre app store préféré et commencez à explorer.
app-storeplay-store