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Beyoncé, Rihanna, Justin Bieber... Comment l'IA crée un mythe autour d'Ibrahim Traoré, chef de la junte du Burkina Faso

Beyoncé, Rihanna, Justin Bieber... Comment l'IA crée un mythe autour d'Ibrahim Traoré, chef de la junte du Burkina Faso

Le Figaro22-07-2025
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ENQUÊTE - De TikTok à YouTube, les vidéos alimentées par l'intelligence artificielle à la gloire du président envahissent les écrans des jeunes Africains.
Dans une rue poussiéreuse de Dakar, Amadou, 26 ans, est planté sur une chaise en plastique, devant un immeuble. Casquette vissée sur la tête, regard rivé à l'écran, il fait défiler des vidéos TikTok à un rythme effréné. « Il se bat pour son pays. Il mène le combat pour une nouvelle Afrique, c'est un révolutionnaire », lance-t-il, les yeux toujours braqués sur son téléphone. Celui qui l'inspire autant ? Ibrahim Traoré, chef de la junte burkinabée. « La réincarnation de Sankara », pense-t-il. La situation sécuritaire au Burkina Faso, les libertés restreintes, l'opposition muselée ? Il en sait peu, ou ne veut pas le voir. « Je suis tout sur TikTok », glisse-t-il.
Depuis quelques mois, Ibrahim Traoré est partout sur les réseaux sociaux. Sur TikTok, YouTube, Facebook ou WhatsApp, des clips vidéo le montrent en compagnie de stars mondiales : Beyoncé, Rihanna, ou encore Justin Bieber. Dans une autre vidéo, fictive mais très populaire, on le voit sommé par une hôtesse de…
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Le corps d'un randonneur italien disparu depuis près d'un an retrouvé grâce à l'intelligence artificielle
Le corps d'un randonneur italien disparu depuis près d'un an retrouvé grâce à l'intelligence artificielle

Le Figaro

time5 hours ago

  • Le Figaro

Le corps d'un randonneur italien disparu depuis près d'un an retrouvé grâce à l'intelligence artificielle

Grâce à l'analyse individuelle des pixels de 2600 photographies, un logiciel a pu identifier le casque du disparu parmi le paysage. Quand la machine va plus vite que l'Homme. Les secours alpins italiens ont retrouvé les restes d'un randonneur disparu sur le Mont Viso disparu en montagne il y a près d'un an, rapporte La Repubblica . Pour ce faire, les sauveteurs ont eu recours à un allié inattendu mais diablement efficace, l'intelligence artificielle. Le 29 juillet dernier, la zone identifiée par les antennes-relais connectées au téléphone du disparu a été photographiée par un hélicoptère des pompiers et plusieurs drones. À découvrir PODCAST - Écoutez le dernier épisode de notre série Questions Tech Au total, 183 hectares de montagne ont été répertoriés et 2600 photos ont été prises puis téléchargées dans un logiciel spécial. Ces images ont été analysées par l'intelligence artificielle afin de détecter la présence d'un indice. Selon nos confrères italiens, le Corps national de secours alpin et spéléologique a traité les données qui indiquaient trois cibles possibles à vérifier, grâce à l'analyse des pixels individuels de chaque image. Publicité Parmi ces trois cibles, le logiciel a reconnu un casque de couleur rouge comme un élément ne faisant pas partie du paysage naturel en seulement deux demi-journées. Le 31 juillet, les pilotes de drones ont survolé chaque emplacement suspect. C'est ainsi que les restes du randonneur ont été découverts sur la face nord du Mont Viso, à environ 3150 mètres d'altitude. Le service de secours alpin et spéléologique du Piémont et de l'Unité de secours alpin a ainsi pu se rendre sur place pour l'opération de récupération du corps.

Anonymes et célèbres : qui sont les faceless influencers, qui refusent de montrer leur visage sur les réseaux sociaux ?
Anonymes et célèbres : qui sont les faceless influencers, qui refusent de montrer leur visage sur les réseaux sociaux ?

Le Figaro

timea day ago

  • Le Figaro

Anonymes et célèbres : qui sont les faceless influencers, qui refusent de montrer leur visage sur les réseaux sociaux ?

Personne ne sait à quoi ils ressemblent, pourtant ils sont suivis par des millions d'utilisateurs sur TikTok. Avec leur contenu à l'esthétique minimaliste et apaisante, les faceless influencers (les influenceurs sans visage, en français), commencent à conquérir le réseau social. Parmi les différents concepts de vidéos, on retrouve le format «Get ready with me» («Préparez-vous avec moi», en français), version anonyme, dans lequel les utilisateurs filment leur routine matinale. Pendant que d'autres partagent simplement leur quotidien et leur environnement toujours très soigné, se filmant en train de travailler ou attrapant un café glacé, avec une main parfaitement manucurée. Parmi les créateurs de contenu les plus célèbres, @midwesternmama29 (4,3 millions d'abonnés), originaire du Michigan aux États-Unis, a longtemps publié des vidéos de rangement de sa maison sans montrer sa tête ou encore @kandicebreinholt (3,6 millions d'abonnés), elle aussi américaine, qui partage la préparation de ses repas ou le rangement de son frigo. Mais aussi @ (2,4 millions d'abonnés) qui publie ses astuces de soins de la peau sans jamais dévoiler son visage. L'influenceuse américaine montre les produits qu'elle utilise et cadre seulement les parties de son corps sur lesquels elle applique ces soins (une jambe, ses cheveux, sa joue...), en mettant en avant le côté sonore pour un contenu plus ASMR. Cet aspect satisfaisant, apaisant et quasi parfait attire les utilisateurs qui sont toujours de plus en plus nombreux à suivre ces créateurs de contenu anonymes. Publicité L'inclusivité anonyme Les blogs ont été les premiers à mettre en avant l'anonymat sur internet : tous les utilisateurs pouvaient échanger et donner leur opinion sans révéler leur identité. Mais depuis l'apparition des réseaux sociaux, l'apparence, l'incarnation et l'image personnelle sont devenues des points incontournables pour avoir du succès. À quel prix ? En effet, si aujourd'hui les influenceurs les plus célèbres sont reconnaissables, l'image qu'ils renvoient est souvent marquée par des diktats sévères, que ce soit en termes de beauté, de mode ou de style de vie. Difficile alors, pour eux, de s'adresser à une cible la plus large possible. C'était sans compter sur les faceless influencers, qui se servent de leur anonymat pour invisibiliser les marqueurs identitaires et l'autopromotion. L'influence sans visage est plus inclusive, propose un contenu plus neutre et les utilisateurs ont plus de facilité à s'identifier à ces créateurs de contenu. «Selon Stackla, 86% des consommateurs apprécient l'authenticité dans la publicité, et le contenu sans visage est souvent perçu comme plus authentique car il met l'accent sur le message plutôt que sur le messager», rapporte Forbes. À lire aussi «J'ai demandé à ChatGPT comment devenir plus belle» : se faire relooker par l'IA, la nouvelle tendance qui inquiète Un succès rassurant Comme l'expliquait The Economist en février dernier, plus de 200.000 publications sont taguées avec le hashtag «Faceless» et cumulent environ 1,1 million de vues. «Les influenceurs sans visage ont les mêmes abonnés dévoués que les influenceurs traditionnels», explique Julia Markowitz, qui travaille pour l'agence d'influence Emerald Woods Management, basée à New York, à The Economist. «La seule différence est que leurs adeptes sont fascinés par leur mode de vie, pas par les détails de leur vie privée». L'influence sans visage est un héritage des contenus publiés par des «vloggers silencieux» et anonymes, popularisés en 2018 en Corée du Sud. Ces vidéos très cinématographiques, diffusées sur YouTube, montre le quotidien d'une personne qui ne parle pas et laisse les éléments de décor et les objets qu'elle utilise servir de bande sonore (parfois en ajoutant une musique douce). L'influenceuse Nyangsoop, qui fait partie des plus connues, filme par exemple la construction de sa maison dans la campagne coréenne, les recettes qu'elle prépare, ou ses vacances, le tout dans une atmosphère très apaisante. C'est durant la pandémie de Covid-19, lorsque les utilisateurs étaient coincés à la maison, que ces vidéos sont rapidement devenues virales. Et ce côté apaisant se retrouve désormais dans les contenus faceless. «Ils offrent une échappatoire à la fois pour moi et pour mon public. Dans un monde où les médias sociaux peuvent sembler écrasants, j'aime savoir que les gens peuvent atterrir sur ma page et se détendre», explique l'influenceuse anonyme Elysian Living, de son vrai nom Victoria. «Dès le départ, j'ai voulu que ce soit un espace pour se détendre, se déstresser et respirer.» Une existence incognito Likes, partages, abonnements, commentaires... Sur les réseaux sociaux, la célébrité attire. Mais lorsqu'elle se mêle à la vie en dehors de l'écran, elle peut parfois être plus difficile à gérer. Les faceless influencers ont donc décidé de s'en délester. En effet, en ne révélant jamais leur visage, ils peuvent continuer à mener une existence incognito sans être reconnus dans la rue. Ils évitent aussi le harcèlement et les commentaires haineux dont les créateurs de contenu les plus célèbres, qui montrent leur visage, sont souvent la cible. C'est la raison pour laquelle Victoria a décidé commencer à produire du contenu faceless en 2023. «À l'origine, il s'agissait d'un besoin de confidentialité, mais avec le temps, c'est devenu quelque chose de beaucoup plus profond», explique-t-elle. «En tant que personne souffrant d'anxiété sociale, la création de contenus faceless m'a apporté un sentiment de paix que je ne connaissais pas.» Outre le plaisir de continuer à vivre sa vie de façon incognito, créer des contenus de façon anonyme permet aussi à ces influenceurs de gagner de l'argent sans y consacrer la majorité de leur temps. En effet, en décidant de ne pas apparaître devant la caméra, ces influenceurs économisent le temps nécessaire à se préparer, explique la gestionnaire de talents pour les influenceurs Fallon Lowery à The Economist. Il est aussi plus facile pour eux de contrôler leur présence en ligne en particulier pour les personnes plus introverties ou qui ne sont pas très à l'aise avec le fait de partager leur vie sur les réseaux sociaux. «Cela m'a aussi permis de me concentrer pleinement sur le processus de création. Même si j'ai parfois envie d'une connexion plus étroite avec mon public, j'ai trouvé beaucoup de plaisir à construire ce lien par d'autres moyens, comme les messages, ma communauté YouTube, les commentaires», affirme Victoria. Publicité Côté partenariats Les marques ne semblent pas frileuses à l'idée de collaborer avec ces influenceurs. Comme en témoignent les vidéos de Victoria, la créatrice de contenu travaille avec plusieurs entreprises. Par exemple, Bloom Nutrition, qu'elle met en avant dans une vidéo où elle prépare de petites glaces à la fraise et au chocolat, ou encore avec la marque de produit pour cheveux, Eva NYC. «J'ai la chance de travailler avec des marques incroyables, dont certaines que j'ai admirées en grandissant. Je pense qu'elles sont de plus en plus nombreuses à apprécier ces formes uniques de narration qui vont au-delà de l'approche traditionnelle», nous explique-t-elle. De plus, collaborer avec ces créateurs de contenu réduit les dépenses des marques par rapport aux partenariats avec des influenceurs traditionnels. «Cela fait des créateurs sans visage une option attrayante pour les petites entreprises aux budgets limités, offrant un moyen abordable de créer du contenu et de générer des prospects», rapporte Forbes. S'associer avec un faceless influencer leur permet aussi de ne pas voir leur image impactée négativement par la vie personnelle de ces utilisateurs. «Cela garantit un environnement marketing plus sûr et plus contrôlé pour les marques», ajoute le célèbre magazine américain. Les limites de l'exercice Mais en choisissant de créer ce type de contenu, les influenceurs choisissent aussi de limiter leur utilisation de l'application. En effet, il existe de nombreuses tendances TikTok qu'ils ne peuvent pas réaliser. «Certaines s'appuient fortement sur la personnalité et les expressions faciales, ce qui peut être difficile à adapter lorsque vous ne montrez pas votre visage», nous explique Victoria. Toutefois, l'influenceuse a réussi à s'en approprier certaines, à sa façon et d'une manière qui lui ressemble. «Il est devenu important de montrer ma personnalité à ma manière, même si elle est différente de celle des autres», ajoute-t-elle. Malgré tout, Victoria ne cache pas que produire des contenus faceless peut parfois être frustrant. «Il y a encore des moments où j'aimerais pouvoir me montrer devant la caméra et être plus vulnérable, ou partager davantage les coulisses de la réalité. Parfois, j'ai aussi envie de montrer les aspects réels et désordonnés de la vie, mais j'en suis venue à considérer ces limites comme des défis créatifs. Elles me poussent à sortir des sentiers battus et à trouver de nouvelles façons de communiquer avec mon public», déclare l'influenceuse. La pression de l'IA Parmi les écueils de cette pratique, il est aussi plus difficile de différencier les contenus «Faceless» entre eux et de savoir à qui appartient telle ou telle vidéo. Toutefois, Victoria explique qu'elle essaye toujours d'ajouter une touche personnelle à chacune de ses publications. «L'originalité se résume à la créativité et à l'intention. Tout comme un artiste peu peindre une histoire puissante sans jamais dessiner un visage, j'essaie de créer du contenu qui semble personnel et expressif sans avoir besoin de me montrer», affirme l'influenceuse. «Il s'agit de transmettre une émotion, un état d'esprit et une expérience par le biais d'images, de sons et de petits détails. C'est là que j'essaie de laisser mon empreinte.» Enfin, ces contenus peuvent facilement être reproduits grâce à l'intelligence artificielle, et donc copiés. Mais l'arrivée de l'IA n'a pas l'air d'inquiéter ces influenceurs. «Nous ne pouvons pas prédire exactement jusqu'où elle ira, mais pour l'instant, je crois que les gens ont toujours envie d'une véritable connexion humaine et c'est quelque chose que l'IA ne peut pas reproduire. Tant que je continue de créer avec soin et intention, je pense que mon travail continuera à résonner», conclut Victoria. Publicité Ce type de vidéo continue donc de plaire et de plus en plus de personnes s'essayent à l'influence sans visage. Sur TikTok, certains professionnels du genre partagent d'ailleurs leurs conseils et astuces pour créer du contenu de façon anonyme. Comme Pop&Pour Content qui propose «5 manières de se filmer en train de travailler sans montrer son visage», ou encore Masked Methodd qui conseille «plusieurs idées de vidéo esthétique sans montrer sa tête». Des contenus souvent sobres et harmonieux qui trouvent leur propre public sans que les utilisateurs n'aient à mettre de visage sur un nom.

États-Unis : l'interview générée par IA d'un adolescent mort dans une fusillade suscite un tollé
États-Unis : l'interview générée par IA d'un adolescent mort dans une fusillade suscite un tollé

Le Figaro

timea day ago

  • Le Figaro

États-Unis : l'interview générée par IA d'un adolescent mort dans une fusillade suscite un tollé

Ancien correspondant en chef à la Maison Blanche, Jim Acosta est sous le feu des critiques après avoir réalisé, lundi 4 août, l'interview d'un avatar de Joaquin Oliver, tué en 2018 dans un lycée de Floride à l'âge de 17 ans. À mesure que les mois passent, l'intelligence artificielle repousse les limites du possible, clone les voix et construit des images capables de tromper l'œil humain. Mais peut-on, doit-on vraiment tout imiter ? Lundi 4 août, Jim Acosta, ancien journaliste star de CNN aux 2 millions d'abonnés sur X (ex-Twitter), a enflammé la toile en interviewant Joaquin Oliver, un Américain de 25 ans. Problème : le jeune homme est décédé le 14 février 2018 dans l'attaque du lycée de Parkland (Floride), au cours de laquelle un ancien élève de l'établissement avait ôté la vie à 17 personnes. «Joaquin aurait eu 25 ans aujourd'hui. Son père m'a contacté pour perpétuer la mémoire de son fils. Regardez ça», a expliqué le journaliste, qui se présente comme indépendant et anime l'émission The Jim Acosta Show. La vidéo, diffusée sur les réseaux sociaux, le montre discuter de longues minutes durant avec un clone de l'adolescent, généré par la famille de ce dernier, qui s'exprime sur la manière dont il a vécu les évènements. «Que t'est-il arrivé ?», commence l'ancien correspondant à la Maison Blanche. Et l'adolescent de répondre d'une voix monocorde, quasi-robotique : «J'ai été arraché à ce monde trop tôt à cause de la violence armée alors que j'étais à l'école. Il est important de parler de ces problèmes afin que nous puissions créer un avenir plus sûr pour tous». Publicité Au-delà de l'attaque, Jim Costa est allé jusqu'à lui demander de soumettre des solutions pour lutter contre la «violence par armes à feu». «Excellente question», a répondu l'avatar, avant de développer un argument en faveur de la régulation des armes, véritable religion aux États-Unis, où le deuxième amendement à la Constitution garantit le droit d'en détenir. «Je crois en un mélange de lois plus strictes sur le contrôle des armes à feu, de soutien en matière de santé mentale et d'engagement communautaire», a répondu l'image générée par IA. «Nous devons créer des espaces sûrs pour les conversations, afin que chacun se sente vu et entendu. Il s'agit de bâtir une culture de bienveillance et de compréhension. Qu'en pensez-vous ? Même si ma vie a été écourtée, je veux continuer d'inspirer les autres à se rassembler et à lutter pour le changement». Et Jim Costa de répondre : «Je pense que c'est une très bonne idée». «Animer un enfant décédé ne sert aucun objectif journalistique» Aussitôt publiée, la démarche a suscité un tollé sur les réseaux sociaux, qui ont dénoncé une course au «clic» et une démarche indécente. «J'ai du mal à exprimer à quel point je trouve cela déplaisant. La mort de Joaquin Oliver est une tragédie. Mais animer un enfant décédé pour lui faire dire des mots qu'il n'a jamais prononcés ne sert aucun objectif journalistique. Cela ne sert qu'à attirer les clics», a réagi Billy Binion, journaliste américain, sur X. «N'importe quoi», «horrible», «ce n'est pas bien» se sont encore insurgés des internautes. Sur la plateforme Bluesky, un utilisateur s'est par ailleurs indigné que les «survivants vivants de fusillades dans les écoles» ne soient pas interrogés. «Ce serait vraiment leurs mots et leurs pensées au lieu d'être complètement inventés », regrette-t-il. Face aux critiques, Manuel, le père de Joaquin, s'est exprimé sur X pour défendre le journaliste et la démarche entreprise en la mémoire de son fils. «Grâce à l'IA, nous pouvons le ramener à la vie. Nous ressentons qu'il a beaucoup de choses à dire. Arrêtez de critiquer cette démarche. L'IA n'est pas le réel problème. Le réel problème c'est que mon fils a été tué il y a 8 ans», a-t-il justifié. Sous la vidéo publiée sur X (ex-Twitter), les commentaires ont été désactivés. Ce n'est pas la première fois que l'intelligence artificielle est utilisée pour faire parler les victimes mortes par armes à feu aux États-Unis. En 2024, en Arizona, un avatar d'IA représentant une victime avait même été utilisé dans un tribunal.

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