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Tour de France : dix choses que vous ne connaissez (peut-être pas) sur Tadej Pogacar

Tour de France : dix choses que vous ne connaissez (peut-être pas) sur Tadej Pogacar

Le Figaro19-07-2025
Sa vie calme et discrète à Monaco, sa passion pour les voitures de sport, son idole de jeunesse ou encore son goût pour le jeu. Découvrez quelques facettes cachées du triple vainqueur du Tour de France.
Le salaire le plus élevé de l'histoire du cyclisme
Triple vainqueur du Tour de France est le coureur le mieux rémunéré du peloton avec un salaire de huit millions d'euros par saison. Cette somme ne comprend pas les différents contrats publicitaires. Le Slovène est sous contrat avec l'équipe UAE Team Emirates jusqu'en 2030. Sa formation a même intégré dans son contrat une clause libératoire de 200 millions d'euros. S'il remporte une quatrième fois le Tour de France cette année, il percevra 500.000 euros.
À découvrir Le classement du Tour de France 2024
Il ne parle pas français malgré une maman professeur
La maman de Tadej Pogacar est enseignante en français dans deux lycées situés à une cinquantaine de kilomètres du domicile familial, Komenda, situé au nord de Ljubljana, la capitale slovène. Mais Tadej Pogacar ne parle pas la langue de Molière pour autant même si à la présentation des équipes à Lille pour le Tour de France on l'a entendu prononcer : « Bonsoir Lille, comment allez-vous ? », avant de poursuivre sa brève allocution en anglais.
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Une montre à 340.000 euros (factice ?) en course ?
Tadej Pogacar est sous contrat avec l'horloger Richard Mille qui lui offre une montre d'une valeur de 340 000 euros. La Richard Mille RM 67-02, édition spéciale pour le maillot jaune portée en 2024 pèse seulement 32 grammes. «Pogi» porte de temps à autre cette montre en course, sur le Tour de France notamment, mais est-ce seulement un vrai modèle ? Rien n'est moins sûr. Il pourrait s'agir d'une coquille promotionnelle sans le mécanisme à l'intérieur.
La montre de Tadej Pogacar portée le 14 juillet sur le Tour de France.
LOIC VENANCE / AFP
En survêtement au Carrefour de Monaco
Tadej Pogacar habite Monaco mais mène une vie « sage » selon sa femme Zigart, s'exprimant sur le site wielerrevue.nl : «Tadej et moi venons tous les deux d'un petit village de Slovénie et Monaco est aussi une petite communauté. On choisit sa façon d'y vivre. Certains ressentent le besoin d'afficher leur luxe. Nous, non. Tadej et moi allons aussi faire nos courses chez Carrefour en survêtement.»
Il aime les voitures de sport et vient de craquer pour une Porsche
Même si Pogacar est un garçon raisonnable, peu attiré par les choses qui brillent, il vient d'acquérir une voiture de sport allemande. Sa compagne raconte : «Il a enfin osé se faire plaisir en s'offrant ce dont il rêvait depuis si longtemps : une Porsche. Il a une grande passion pour les voitures rapides. Ne cherchez pas de photos sur Instagram, il ne les montrera jamais. Notre famille n'était même pas au courant.»
Urska Zigart, une compagne cycliste professionnelle
Tadej Pogacar (26 ans) partage la vie de Urska Zigart (28 ans), qui est elle aussi une cycliste professionnelle, championne de Slovénie du contre-la-montre en 2020, 2022, 2023 et 2024. Ils se sont rencontrés en 2017 lorsqu'un entraîneur de l'équipe slovène avait demandé deux volontaires pour faire des sprints lors d'un stage en Croatie. C'était le 14 février 2017... le jour de la Saint-Valentin.
Tadej Pogacar et sa compagne Urska Zigart après la troisième victoire dans le Tour de France en juillet 2024.
JURE MAKOVEC / AFP
Avant de se tourner vers le cyclisme à 8 ans, Tadej Pogacar jouait au football au Komenda Football Club. C'est en regardant son frère Tilen (il a aussi deux sœurs) se lancer dans le vélo qu'il l'a imité en faisant d'abord preuve de patience. Son club, le Rog Ljubljana, n'avait pas de vélo à sa taille et le futur champion a attendu plusieurs mois avant de pouvoir enfin s'installer sur la selle.
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Il a utilisé sa notoriété pour aider à retrouver sa petite-cousine
En 2022, Tadej Pogacar a lancé un avis de recherche sur les réseaux sociaux pour aider une branche de sa famille à retrouver sa petite-cousine, Julija. La fillette, onze ans a l'époque, a fait l'objet d'une fiche de recherche d'Interpol. La mère de Julija (divorcée du père) était suspectée d'avoir enlevé sa fille en étant sous l'influence d'une secte, Lana Praner et les Seigneurs, défendant des causes complotistes.
À lire aussi Tour de France : Tadej Pogacar à la recherche de sa petite-cousine disparue et sans doute embrigadée dans une secte avec sa mère
Une victoire jouée au « chifoumi »
Tadej Pogacar, surnommé «Pogi» ou «Poga star» a joué une victoire au jeu «chifoumi » avec son coéquipier chez UAE Rafael Majka lors de la quatrième étape du Tour de Slovénie 2022. Le Polonais a remporté la manche du célèbre jeu de mains appelé aussi «pierre-feuille-ciseaux» et devancé de quelques centimètres son équipier qui s'est finalement imposé au classement final.
Son idole de jeunesse était Alberto Contador
Pogacar avait un héros dans sa jeunesse, le coureur espagnol Alberto Contador. À tel point qu'il prétendait être espagnol lorsqu'il s'entraînait sur les routes de sa Slovénie natale ! Les rôles se sont inversés. Le vainqueur du Tour de France 2007 et 2009 est devenu un grand admirateur du meilleur coureur au monde actuellement : «Certains spectateurs trouvent cela (sa domination) monotone, mais il faut comprendre que nous assistons, en direct et en temps réel, à la vie de l'homme qui pourrait devenir le plus grand cycliste de l'histoire. Certes, ce serait mieux si Vingegaard était plus proche, mais il faut apprendre à apprécier cela.»
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C'était difficile de faire quelque chose de la journée sans le subir derrière. » « Au bout d'un moment, on ne pense plus à sa saison mais à sa santé » Christophe Laporte Un virus pourtant « asymptomatique dans 90 % des cas », selon Gaëtan Ligat, enseignant-chercheur à l'Université de Toulouse et auteur d'une thèse sur le cytomégalovirus. « C'est rare de voir une infection aussi lourde, on l'observe plutôt chez les personnes immunodéprimées (personne avec un risque accru d'infection grave) ou chez les femmes enceintes, pas trop chez un sportif de haut niveau », détaille l'enseignant-chercheur. Si le « risque de rechute existe toujours » selon Ligat, le cycliste préfère désormais « tourner la page ». En janvier, lors de la journée presse des Visma-Lease a bike, Laporte espérait pourtant laisser derrière lui une année 2024 « pas noire, mais avec moins de réussite ». Résultat : une saison 2025 tronquée avec le calendrier des classiques qu'il affectionne tant et le Tour de France rayés au marqueur rouge. Une mise à l'écart longue et frustrante, qui a amené certains doutes. « Au bout d'un moment, on ne pense plus à sa saison mais à sa santé, reconnaît-il. Quand ça fait longtemps qu'on n'est pas bien, on se demande si ça va revenir à la normale un jour. Je n'ai jamais passé autant de temps chez moi mais c'était aussi difficile d'en profiter. » Christophe Laporte : « J'ai quand même douté » Il a bien tenté un premier come-back mi-avril, en l'annonçant sur Instagram avec un enthousiaste « Enfin de retour sur le vélo » en story. Mais la réalité du virus lui a vite rappelé que rien n'était simple. La fatigue est réapparue et il a dû s'accorder une nouvelle coupure d'une semaine avant de relancer un bloc d'entraînement. Des montagnes russes qui résument bien son quotidien ces derniers mois. « Le plus compliqué, c'était la date de retour à gérer, explique le coureur de Visma-Lease a bike. On reste dans l'attente avec l'espoir d'aller mieux à chaque réveil. Ce n'est pas comme une blessure où on a une durée de convalescence claire, c'est plus facile de programmer quelque chose. Là, il n'y a pas grand-chose d'autre à faire qu'attendre, et c'est frustrant. » « Si je retrouve la santé, je ne vois pas pourquoi je ne retrouverais pas mon niveau » Alors oui, terminer 89e dimanche à Hambourg n'avait rien du grand retour hollywoodien. À vrai dire, son classement importait peu : difficile de croire qu'il ait pris le temps de vérifier les 2'27'' concédées à l'Irlandais Rory Townsend (Q36.5), vainqueur surprise dimanche qui a résisté au retour des sprinteurs comme Arnaud De Lie (Lotto) et Paul Magnier (Soudal Quick-Step). 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