
Espagne: le gouvernement rallonge les congés maternité et paternité
Elle porte de 16 à 17 semaines le congé de naissance - dont chacun des deux parents peut bénéficier - durant la première année de vie d'un enfant, dont six à prendre obligatoirement après la naissance. À cela s'ajoutent deux semaines supplémentaires à prendre avant que l'enfant atteigne l'âge de huit ans. Dans le cas des familles monoparentales, constituées à près de 80% par des femmes selon le gouvernement espagnol, le congé est étendu à 32 semaines. Cette nouvelle mesure - qui entre en vigueur immédiatement, mais devra être ratifiée a posteriori par le Congrès des députés - relève en fait de la mise en conformité par l'Espagne d'une directive européenne.
Publicité
Mais le gouvernement a précisé dans un communiqué qu'il voulait aller «plus loin» et s'est engagé à «porter à vingt semaines la dure totale de ce type de congés durant cette législature», qui doit normalement se terminer à l'été 2027. Yolanda Díaz a aussi souligné que la mesure serait financée «à 100%» par la Sécurité sociale. Le gouvernement de Pedro Sánchez avait décidé en 2021 de donner la même durée (fixée alors à 16 semaines) aux congés maternité et paternité.
Hashtags

Essayez nos fonctionnalités IA
Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :
Commentaires
Aucun commentaire pour le moment...
Articles connexes


Les Echos
29 minutes ago
- Les Echos
Le Stade de France, levier de développement de Saint-Denis
Pour le grand public, c'est une prestigieuse enceinte qui, depuis plus de 20 ans, accueille les rencontres sportives et concerts. Mais à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), le Stade de France a avant tout été un levier de développement pour une grande partie de la ville. La construction de ce stade de 80.698 places, prévu pour accueillir la Coupe du Monde de Football de 1998, a en effet permis la renaissance du quartier de la Plaine. Cette zone de 700 hectares constituée d'anciennes friches industrielles, est en effet devenue, après l'événement sportif, un vaste quartier d'affaires. « C'était une grande fierté pour les habitants. Pour la première fois, Saint-Denis ne récupérait pas une activité dont Paris ne voulait pas mais une infrastructure de portée internationale. Mais si nous l'avons accepté, ce n'était pas pour le stade en lui-même, mais pour tous les équipements qui allaient avec », assume Patrick Braouezec. Maire (PCF) de Saint-Denis de 1991 à 2004, il a porté la candidature de la ville pour accueillir l'enceinte. « Au départ, l'Etat avait opté pour une construction à Melun-Sénart. Mais la droite s'y opposait, et c'est au moment de la cohabitation en 1993 que le nouveau Premier ministre Edouard Balladur m'a contacté ». Son prédécesseur Marcelin Berthelot s'était opposé à la candidature de sa ville. Patrick Braouezec, lui, y voit tout de suite une opportunité. « J'ai accepté à la condition que l'Etat finance plusieurs projets qui nous tenaient à coeur : la couverture de l'autoroute, la reconstruction de la gare du RER D, la construction d'une nouvelle gare du RER B, la prolongation du métro jusqu'à l'université de Saint-Denis et la création d'un pont pour traverser le canal. Tout cela, nous ne l'aurions jamais obtenu sans la Coupe du Monde ! », se souvient l'ancien édile. C'était une grande fierté pour les habitants. Pour la première fois, Saint-Denis ne récupérait pas une activité dont Paris ne voulait pas mais une infrastructure de portée internationale. Patrick Braouezec, Maire (PCF) de Saint-Denis et 1991 à 2004 Surtout, ces nouveaux équipements et le coup de projecteur offert par la compétition ont attiré l'attention des promoteurs, relançant un projet de revitalisation du quartier vieux de dix ans. « L'idée était d'y bâtir un quartier mixte, avec des logements, commerces et loisirs, mais de commencer par les bureaux, qui en ont été la locomotive », explique Patrick Braouezec. Depuis l'année 2000 et l'installation de l'assureur Generali, première grande entreprise à y poser ses bureaux, la Plaine Saint-Denis est surtout perçue comme un quartier d'affaires, ses logements étant moins visibles des passants. Pêle-mêle, l'opérateur Orange, la marketplace Showroomprive et même récemment le gazier GRDF y ont élu domicile. Le quartier, parfois comparé à un « petit La Défense », a en effet pendant plusieurs années été très attractif grâce à des valeurs immobilières bien plus basses que dans ce quartier des Hauts-de-Seine. Un quartier à transformer Mais depuis le Covid et la crise de l'immobilier de bureau, cette attractivité a du plomb dans l'aile. Bon nombre d'immeubles de la Plaine sont aujourd'hui vétustes, quittés par les entreprises pour des locaux -plus petits- ailleurs en Ile-de-France. Plus d'un quart des surfaces de bureaux sont vides. A tel point que l'intercommunalité Plaine Commune prépare une étude sur le potentiel de transformation des bureaux en logements ou hôtels. La dynamique du Stade de France lui-même, en revanche, ne semble pas faiblir. Alors qu'il a accueilli plusieurs épreuves olympiques durant les Jeux l'année dernière, il doit passer ce 5 août entre les mains d'un nouveau concessionnaire, GL Events. Celui-ci promet notamment d'augmenter le nombre de dates programmées et d'ouvrir le Stade à de nouveaux sports.


Les Echos
29 minutes ago
- Les Echos
A Nîmes, la succession de Jean-Paul Fournier fait éclater la droite
Maire de Nîmes depuis 2001, Jean-Paul Fournier (LR) laissera derrière lui en 2026 un héritage politique dense, mais conflictuel. À 80 ans, celui qui aura marqué de son empreinte la Rome française par la création du musée de la Romanité, l'inscription de la Maison Carrée au patrimoine mondial de l'Unesco, ou encore le projet de futur Palais des Congrès, ne briguera pas de cinquième mandat. Mais sa succession vire au casse-tête pour sa famille politique. La droite locale est aujourd'hui déchirée par les ambitions concurrentes de deux anciens proches du maire : Julien Plantier, son ex-premier adjoint, et Franck Proust, président de l'agglomération de Nîmes Métropole. Le premier, 39 ans, docteur en droit public, s'est déclaré candidat dès janvier. Ex-président de la SPL Agate et de la SAT, il entend prolonger l'oeuvre de Fournier. Le second, désormais premier adjoint, a aujourd'hui tout le soutien de Jean-Paul Fournier. Lui aussi a lancé sa campagne et répète que l'annonce de candidature de Julien Plantier était prématurée.


Le Figaro
29 minutes ago
- Le Figaro
Aveyron : un hôtel évacué à la suite d'un incendie soupçonné d'être volontaire
Entre 70 et 75 personnes ont été évacuées d'un hôtel dans la commune de Mostuéjouls, dans l'Aveyron, après qu'un incendie a touché l'établissement. Un incendie qui a touché un hôtel en Aveyron a provoqué l'évacuation de plus de 70 personnes dans la nuit de lundi à mardi, la piste d'un «acte malveillant» étant privilégiée, a indiqué la gendarmerie à l'AFP. Entre 70 et 75 personnes ont été évacuées d'un hôtel dans la commune de Mostuéjouls, dans l'Aveyron, après qu'un incendie, toujours en cours, a touché l'établissement. Publicité Il n'y a eu aucune victime parmi les vacanciers et le personnel de l'hôtel qui ont été évacués vers la salle des fêtes de la commune de Mostuéjouls. L'incendie «est parti de deux départs de feu différents» selon la gendarmerie, précisant qu'il s'agit «de véhicules qui ont brûlé sur le parking de l'hôtel». Une enquête pour déterminer l'origine de l'incendie a été ouverte. «Toutes les pistes sont envisagées», indique la gendarmerie, ajoutant que celle «d'un acte malveillant est privilégiée». Les techniciens d'investigation criminelle qui interviendront permettront de «déterminer le départ de l'incendie et comment il a évolué», ajoute la gendarmerie.