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«Une catastrophe comme l'on n'en a pas vu en 100 ans» : Donald Trump va «probablement» se rendre vendredi au Texas après de violentes inondations

«Une catastrophe comme l'on n'en a pas vu en 100 ans» : Donald Trump va «probablement» se rendre vendredi au Texas après de violentes inondations

Le Figaro5 days ago
Le président américain se déplacera probablement vendredi au Texas, dans le sud des États-Unis, où des inondations soudaines ont pour l'instant fait plus de 80 morts.
Le président américain Donald Trump a annoncé dimanche 6 juillet son intention de se rendre «probablement vendredi» au Texas, dévasté par des inondations historiques. Il a également réfuté tout lien entre les coupures budgétaires dans les services météorologiques nationaux et le lourd bilan.
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«C'est une catastrophe comme l'on n'en a pas vu en 100 ans et c'est tout simplement atroce de voir ce qu'il se passe au Texas», a-t-il déclaré à des journalistes avant d'embarquer dans son avion pour rentrer à Washington. «Je ne crois pas», a-t-il répondu à une question sur l'utilité de réembaucher dans les services de météorologie une partie du personnel licencié.
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Près de 80 morts dont de nombreux enfants
Le bilan des inondations au Texas, dans le sud des États-Unis, avoisine désormais les 80 morts et va encore s'alourdir, ont annoncé dimanche 6 juillet les autorités locales, engagées dans la recherche de plus en plus désespérée d'enfants portées disparues dans la catastrophe.
Ces crues subites ont été provoquées par des pluies diluviennes dans le centre de l'État très tôt vendredi 4 juillet, jour de la fête nationale américaine, qui ont fait monter les eaux du fleuve Guadalupe de huit mètres en seulement 45 minutes. Il est soudain tombé près de 300 millimètres/heure de pluie, soit un tiers des précipitations annuelles moyennes.
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Ce jeudi, Melania Trump a accompagné son époux, le président des États-Unis, lors d'une sortie officielle au Texas, à la rencontre des familles touchées par les inondations meurtrières survenues au Camp Mystic. Ce jeudi 11 juillet, la First Lady s'est rendue à Kerrville, au Texas, accompagné de son époux, le président américain Donald Trump, pour rencontrer les familles touchées par la tragédie du Camp Mystic, un camp de vacances chrétien pour jeunes filles, tragiquement frappé par la crue meurtrière qui a ravagé la région. Un moment de recueillement, où chaque détail comptait — y compris sa tenue. À lire aussi Qu'est-ce que le « Camp Mystic », cette colonie de vacances chrétienne réservée aux filles touchée par la crue meurtrière au Texas ? Un bracelet de perles Donald et Melania Trump à Kerrville. BRENDAN SMIALOWSKI / AFP Exit ainsi les talons aiguilles et les robes cintrées, bien plus propices aux dîners de la Maison Blanche. Cette fois, Melania Trump est apparue dans un look utilitaire mais soigneusement composé. Elle portait une veste saharienne kaki associée à un pantalon cargo assorti. Une palette de verts sobres, prompt au camouflage et à la discrétion. Au pied, elle avait opté pour une paire de Converse grises et à la tête, une casquette noire sans logo. Publicité Mais c'est un bracelet en perles, remis par l'équipe du camp, qui a particulièrement retenu l'attention. Bijou commémoratif, confectionné en hommage aux jeunes disparues, il a été immédiatement passé à son poignet. Melania Trump n'a pris la parole que brièvement«. Mes plus sincères condoléances à tous les parents qui ont perdu de belles jeunes âmes. Nos plus sincères condoléances à tous, à la communauté, à tous ceux qui ont perdu un être cher. Nous partageons votre deuil. Notre nation partage votre deuil, a-t-elle déclaré. Je prie simplement pour eux et je leur donne ma force et mon amour».

Inondations au Texas : les coupes budgétaires de Trump font polémique
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Le Figaro

time2 hours ago

  • Le Figaro

Inondations au Texas : les coupes budgétaires de Trump font polémique

Le président américain avait affirmé début juin vouloir «supprimer» l'Agence fédérale de gestion des urgences (Fema), la jugeant trop bureaucratique et trop lente. En marge des inondations du 4 juillet qui ont fait au moins 120 morts au Texas, il a pourtant signé un décret pour apporter un renfort aux autorités locales. Après la sidération, les questions. Le président Donald Trump n'y a pas coupé vendredi, lors de sa visite au Texas sur les lieux touchés par les inondations. Le 4 juillet, jour de fête nationale aux États-Unis, des pluies diluviennes ont provoqué des crues subites dans le centre du Texas, surprenant de nombreux habitants dans leur sommeil. Au moins 120 décès ont été recensés. «Je n'ai jamais rien vu de tel», a avoué le président lors d'une table ronde avec les autorités locales. La visite du Potus était spécialement attendue alors que des interrogations et critiques émergent sur l'efficacité des secours. D'abord, autour d'un couac bureaucratique au niveau local dans le comté du Kerr (le plus durement touché avec 96 morts, dont 36 enfants) qui aurait retardé l'envoi du message d'alarme sur les téléphones. Puis, autour de la politique de coupes budgétaires décidées par l'administration Trump qui visent en particulier l'Agence fédérale de gestion des urgences (Fema). Publicité Depuis l'arrivée au pouvoir du président républicain, cet organisme, rattaché au département de la Sécurité intérieure des États-Unis, qui dispose d'un budget annuel d'environ 30 milliards de dollars et emploie plus de 20.000 personnes, a perdu environ un quart de son personnel. Début juin, Donald Trump expliquait viser une «suppression progressive» de l'agence et, à terme, transférer la responsabilité et les coûts de la gestion des urgences aux États eux-mêmes. Message d'alerte tardif Interrogé sur le délai de l'envoi des messages d'alerte par une journaliste lors de son déplacement, le milliardaire, non content de la question, s'en est pris avec humeur à son auteur. «Je ne sais pas qui vous êtes, mais (...) seule une mauvaise personne poserait une question pareille», a-t-il tancé, prenant la défense des autorités locales : «Tout le monde dans cette salle a fait un boulot incroyable, et les gens le savent. Je vous admire, je vous considère comme des héros et des héroïnes, et je pense que vous avez fait un travail extraordinaire», a martelé le président, rappelant qu'«il s'agissait d'un déluge qui n'arrive qu'une fois tous les mille ans». Avant de s'en prendre aux démocrates, «qui ne veulent faire que critiquer». Que s'est-il passé exactement ? Au niveau local d'abord, un enregistrement audio, obtenu par les médias américains, a soulevé la question d'une possible lenteur bureaucratique qui se serait révélée meurtrière. Vendredi à 4h22, alors que la région texane de Hill Country commençait à être inondée, un pompier demande au bureau du shérif du comté de Kerr s'il est «possible d'envoyer un code rouge aux habitants de Hunt pour leur demander de se mettre en hauteur ou de rester chez eux». «Attendez, nous devons obtenir l'approbation de notre superviseur», se voit-il répondre. Or, La première alerte du système CodeRED du comté de Kerr n'a été envoyée que 90 minutes plus tard. Ce système, en place depuis plus de dix ans dans le comté, permet d'alerter en quelques minutes un grand nombre d'abonnés via des messages automatiques, à condition que ceux-ci soient inscrits sur les pages blanches. Depuis 2021, le comté de Kerr a intégré à CodeRED le système d'alerte de la Fema, plus performant, qui permet de diffuser ces messages à tous les téléphones de la zone - y compris les touristes et personnes ne figurant pas dans la base de données. Le délai entre l'alerte du pompier et la réception des messages par les riverains témoigne d'un temps anormalement long. Le maire de Kerrville, Joe Herring Jr., a déclaré au Texas Tribune qu'il avait reçu le message CodeRED à 6 heures du matin. D'autres encore ne l'ont reçu… qu'après 10 heures du matin. À cette heure, des centaines de personnes avaient déjà été emportées par les eaux. La Fema en voie de suppression Derrière, les médias américains ont soulevé la question de la politique de coupe budgétaire entamée par l'administration Trump. Dans le cadre des inondations au Texas, l'engagement de la Fema dans le cadre des inondations a été minime. Mardi 8 juillet, l'agence fédérale n'avait mobilisé que 70 agents dans le comté du Kerr, alors que les autorités du Texas, elles, avaient déployé 1750 sauveteurs et plus de 975 véhicules et autres équipements à la recherche des disparus. Pour les médias américains, les récents licenciements ont pu provoquer un fonctionnement au ralenti de l'agence. CNN note aussi une autre conséquence des coupes budgétaires: pour un meilleur contrôle des dépenses, Kristi Noem, la secrétaire à la Sécurité intérieure, exige dorénavant de donner son approbation personnelle à toute dépense supérieure à 100.000 dollars. Y compris le déploiement d'équipes de recherche et de sauvetage. Publicité Une règle qui ralentirait significativement les décisions. Selon le New York Times, depuis l'épisode d'inondations, l'agence fédérale n'a par exemple pas répondu à près des deux tiers des appels pour une demande d'assistance, à cause de centaines de sous-traitants dont le contrat prenait fin le 5 juillet, et qui n'ont été renouvelés que cinq jours après leur expiration, ayant nécessité l'approbation de Kristi Noem elle-même. À lire aussi Coupes budgétaires, essai clinique supplémentaire... Le calvaire des fabricants de vaccins depuis le retour de Trump Pour le gouvernement fédéral, aucune anomalie dans ce fonctionnement, mais une application de la doctrine qu'ils souhaitent mettre en place : «supprimer progressivement» la Fema et déléguer la gestion de crise aux États eux-mêmes, comme annoncé par Donald Trump début juin. En automne dernier, après le passage de l'ouragan Helene qui a fait plus de 200 morts dans le Sud-Est des États-Unis, le président avait vivement critiqué l'intervention de l'agence. «La FEMA a été une grande déception. C'est très bureaucratique et c'est très lent», avait déclaré le président républicain, disant vouloir s'en «débarrasser». Le 6 juillet pourtant, le milliardaire a signé un décret élevant l'épisode d'inondations à la catégorie de «catastrophes naturelles», permettant à la Fema une aide fédérale disponible pour compléter les efforts de l'État du Texas. «En tant que gouvernement fédéral, nous ne gérons pas ces catastrophes; c'est l'État qui le fait. Nous intervenons et les soutenons. Et c'est exactement ce que nous avons fait dans cette situation», a défendu vendredi Kistin Noem qui, jeudi déjà, assurait sur X que la réponse de l'État fédéral avait été «rapide et efficace». Interrogée sur la pertinence d'une suppression de la Fema après les inondations au Texas, la porte-parole de la Maison-Blanche, Karoline Leavitt, a quelque peu esquivé le sujet : «Le président veut garantir que les citoyens américains disposent toujours de ce dont ils ont besoin en cas de besoin. Que cette aide provienne des États ou du gouvernement fédéral, le débat politique se poursuivra. Et le président a toujours affirmé qu'il souhaitait que les États fassent tout leur possible, voire plus».

«Nouvelle idée» sur l'Ukraine, «manque de progrès»... Ce qu'il faut retenir de la rencontre entre Marco Rubio et Sergueï Lavrov
«Nouvelle idée» sur l'Ukraine, «manque de progrès»... Ce qu'il faut retenir de la rencontre entre Marco Rubio et Sergueï Lavrov

Le Figaro

time3 hours ago

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«Nouvelle idée» sur l'Ukraine, «manque de progrès»... Ce qu'il faut retenir de la rencontre entre Marco Rubio et Sergueï Lavrov

Le secrétaire d'État américain Marco Rubio a déploré le «manque de progrès» vers la paix lors de sa rencontre avec le ministre des Affaires étrangères russe Sergueï Lavrov. Le secrétaire d'État américain Marco Rubio a déclaré jeudi 10 juillet avoir exprimé «déception» et «frustration» à son homologue russe Sergueï Lavrov face au manque de progrès vers la paix en Ukraine. «J'ai fait écho aux propos du président (Donald Trump), une déception et une frustration face au manque de progrès», a indiqué le secrétaire d'État à son homologue russe. La réunion entre le chef de la diplomatie américaine, Marco Rubio, et son homologue russe, Sergueï Lavrov, organisée à Kuala Lumpur, en Malaisie, a démarré jeudi 10 juillet, alors que les négociations pour un accord de paix entre la Russie et l'Ukraine sont dans l'impasse. Publicité Une «nouvelle idée» sur l'Ukraine Le secrétaire d'État américain Marco Rubio a déclaré à la presse que son homologue russe Sergueï Lavrov lui avait fait part d'une «nouvelle idée» sur l'Ukraine lors de leur rencontre en Malaisie. «Ce n'est pas une nouvelle approche. C'est une nouvelle idée ou un concept nouveau que je vais rapporter au président pour en discuter», a déclaré Rubio, en précisant qu'il ne s'agissait pas d'une initiative menant «automatiquement à la paix» mais «qui pourrait potentiellement permettre d'ouvrir la porte» vers une voie possible.

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