
Royaume-Uni : une aristocrate proche de la famille royale et son compagnon reconnus coupables de la mort de leur bébé
jugés coupables de la mort de leur bébé
, qu'ils tentaient de soustraire aux services sociaux. Maintenus en détention, ils seront fixés sur leur peine le 15 septembre.
Il y a un an, les jurés n'étaient pas parvenus à s'entendre après 72 heures de délibérations sur le rôle joué par Constance Marten, 38 ans, et de Mark Gordon, 51 ans, dans la mort de la petite Victoria.
À l'issue d'un nouveau procès devant la cour criminelle de l'Old Bailey, à Londres, un jury les a reconnus coupables à l'unanimité d'homicide involontaire. Ils avaient déjà été condamnés, à l'issue du premier procès, pour cruauté infantile et pour avoir dissimulé la naissance d'un enfant.
En janvier 2023, la cavale de cette femme et de son compagnon, qui avait auparavant purgé une peine de 20 ans de prison pour viol aux États-Unis, avait fait la Une des médias britanniques.
Comme l'avait raconté Constance Marten au tribunal, le couple, qui vivait dans la marginalité, avait tenté de cacher la naissance de Victoria après s'être vu retirer la garde de leurs quatre autres enfants par les services sociaux. La découverte d'un placenta dans leur voiture abandonnée sur le bord d'une autoroute près de Manchester (nord), avait conduit la police à lancer
un avis de recherche dans tout le pays
.
Après des semaines d'une fuite éperdue, dormant dans des hôtels, dans une tente en plein hiver, et dépensant des centaines de livres pour se déplacer en taxi à travers le pays, le couple avait finalement été arrêté le 27 février 2023 à Brighton, dans le sud de l'Angleterre. Le corps de la petite Victoria, âgée de seulement quelques jours, avait été retrouvé le 1er mars dans un sac de supermarché abandonné dans un hangar.
L'autopsie n'a pas pu déterminer les causes exactes de la mort du bébé. L'accusation a estimé qu'elle était soit morte d'hypothermie, soit que sa mère l'avait étouffée en s'endormant sur elle. C'est cette thèse de l'accident que le couple a toujours défendue, affirmant que leur fille n'avait pas été victime d'actes de cruauté.
Contrairement au premier procès, en 2024, les jurés avaient cette fois été partiellement informés du passé violent de Mark Gordon.
Outre sa condamnation pour viol en 1989, à l'âge de 14 ans, il a été reconnu coupable de l'agression de deux policières dans une maternité galloise en 2017, et soupçonné de violences conjugales sur Constance Marten, lui causant notamment une rupture de la rate alors qu'elle était enceinte.
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