
Chevaux mutilés près du Havre : une personne placée en garde à vue
Vendredi dernier, le parquet avait confirmé l'ouverture d'une enquête pour des « sévices graves et actes de cruauté ayant entraîné la mort sur des chevaux ». Des faits similaires avaient également été signalés dans la région d'Yvetot (Seine-Maritime).
Un cheval tué, quatre autres blessés
Selon la procureure de la République, les derniers actes recensés remontent à la nuit du 31 juillet au 1er août 2025, sur la commune de Saint-Martin-du-Manoir. « Cinq chevaux ont été agressés selon un procédé qui paraît similaire. L'un des chevaux est décédé, les quatre autres sont blessés dont un a perdu un œil », a-t-elle précisé.
La série d'agressions rappelle la vague de signalements survenue en 2020, où des centaines de chevaux mutilés avaient été recensés en France, créant une vive inquiétude chez les propriétaires. Une cellule d'enquêteurs dédiée avait alors été mobilisée, sous la coordination de la gendarmerie nationale et la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes).
Des situations comparables dans le passé
Ces enquêtes avaient révélé que dans trois quarts des cas, les mutilations étaient d'origine naturelle. Seuls 16 % des dossiers relevaient d'une intervention humaine. À l'époque, ces chiffres avaient mis en doute l'existence d'un phénomène criminel organisé.
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Dans l'Essonne, un adolescent tué par un véhicule de police après un refus d'obtempérer
FAITS DIVERS - Un adolescent de 17 ans est décédé dans la nuit de vendredi 8 au samedi 9 août dans l' Essonne, percuté par une voiture de police après un refus d'obtempérer à la suite d'une suspicion de vol de moto, ont appris BFMTV ou encore Le Parisien. La course-poursuite a démarré à Châtenay-Malabry, dans les Hauts-de-Seine, lorsqu'un homme appelle la police durant la nuit après avoir vu deux hommes chargeant une moto BMW dans une camionnette utilitaire. Alors qu'une patrouille de la BAC retrouve le véhicule non loin, celle-ci aurait ordonné aux deux passagers de l'utilitaire de s'arrêter, sans succès. Ces derniers prennent la fuite, s'engagent sur l'A86 en direction de Versailles, avant de finalement se diriger sur la N118 en direction de Bièvres, dans l'Essonne. « Les policiers n'ont pas pu éviter le choc » À proximité d'une station-service tout près de Bièvres, les deux passagers font alors le choix d'abandonner leur véhicule pour prendre la fuite à pied. L'un d'entre eux, un adolescent âgé de 17 ans et originaire de Villejuif (Val-de-Marne), tente alors de traverser la route sur la N118. Mais c'est là qu'il est percuté par le véhicule de la brigade anti-criminalité. « Les policiers ont freiné mais n'ont pas pu éviter le choc », a expliqué au Parisien une source proche de l'enquête. Pris en charge par les secours, ce dernier est finalement décédé quelques dizaines de minutes plus tard. Le deuxième suspect a quant à lui été interpellé « sans incident », a déclaré auprès de BFMTV une source policière. Il a été placé en garde à vue au commissariat de Clamart. Deux enquêtes ont été ouvertes, alors que le Parquet a saisi l'IGPN : une pour le vol de la moto et le refus d'obtempérer, l'autre pour homicide involontaire. Les trois policiers impliqués dans l'accident ont été transportés à l'hôpital de Saclay.


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«No, merci !» : quelle est cette application qui veut faciliter le boycott des produits américains ?
L'ancien député centriste Bertrand Pancher a annoncé le lancement dans quelques semaines de cette outil, en réponse à «l'humiliation» infligée à l'UE par Donald Trump sur les droits de douane. «Reprenez le contrôle de votre consommation.» Bertrand Pancher, député de la Meuse jusqu'en 2024 et ancien président du groupe Liot à l'Assemblée nationale, veut aller plus loin que le simple appel au boycott des produits américains. Se disant «profondément choqué et scandalisé» par «l'humiliation publique infligée» à la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen par Donald Trump, qui impose désormais des droits de douane de 15% aux produits européens importés aux États-Unis, l'ancien élu centriste va lancer une application baptisée «No, merci !». Un jeu de mots avec l'expression en anglais «No mercy», qui signifie «sans pitié». Le but de l'appli : faciliter le boycott des produits américains en supermarché. Bertrand Pancher promet un fonctionnement très simple, à la manière par exemple de l'appli de notation de produits Yuka : il suffira d'ouvrir l'application et de scanner le code-barres d'un produit avec son smartphone. Alors, un point rouge apparaîtra sur l'écran si le produit est importé des États-Unis. Le signal sera vert en revanche si le produit est de fabrication française ou européenne. Publicité Pour Bertrand Pancher, invité sur LCI le week-end dernier, face à des responsables politiques qui «ne jouent plus leur rôle», c'est aux citoyens et aux consommateurs de passer «à l'action». Il défend une «arme pacifique, directe et populaire», grâce à laquelle il espère faire plier le chef d'État américain sur ses droits de douane envers l'UE. «Je pense réellement que si les consommateurs européens s'en mêlent, [...] ça peut faire très très mal», a déclaré sur LCI le président du nouveau parti centriste Utiles. «Les marques américaines sont particulièrement fragiles. Dès qu'il y a des menaces de boycott, tout commence à s'écrouler», a-t-il affirmé. À lire aussi Netflix, Coca-Cola, Google... On a essayé de boycotter les marques américaines pendant une journée Un lancement «dans quelques semaines» Il croit possible un impact suffisamment fort pour que les patrons des entreprises américaines finissent par demander à Donald Trump d'infléchir sa politique commerciale. «Tant que nous n'aurons pas un accord commercial équilibré, transparent, discuté devant le Parlement européen et les Parlements nationaux, l'application sera diffusée massivement très prochainement», promet l'ex-député dans un communiqué de presse publié sur X, un réseau social... américain. L'application n'a en effet pas encore vu le jour. «La mise en œuvre de cette application prend quelques semaines», a précisé Bertrand Pancher sur LCI, disant travailler sur son développement avec une équipe «de bénévoles et de professionnels». Il prévoit donc un lancement «dans quelques semaines», en version française et en version anglaise. L'appli sera gratuite, sans inscription, et disponible sur Android et sur l'Apple Store, la boutique d'applications... d'Apple, encore une entreprise américaine. Dans un second temps, «No, merci !» pourrait être élargie aux produits chinois. Attention toutefois, ne vous attendez pas à ce que l'application voit rouge au moment de scanner tous les produits de marque américaine, du Coca-Cola aux Oreo en passant par le ketchup Heinz. «L'application se concentre pour le moment uniquement sur les produits importés des États-Unis donc pas ceux qui génèrent de l'emploi en France» en étant fabriqués dans notre pays, précise «No, merci !» sur son compte X. De quoi exclure nombre de produits américains. Car beaucoup de marques du pays de l'Oncle Sam possèdent des usines en France, à l'image de Coca-Cola, Pepsi, Ariel ou M&M's. Pour ce qui est des vrais produits «made in USA», on retrouve par exemple les pistaches, le beurre de cacahuète, les sauces piquantes Tabasco ou encore le bourbon.


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Un mandat d'arrêt international a été délivré contre un ancien haut responsable de l'ambassade d'Algérie en France dans les investigations à Paris sur l'enlèvement et la séquestration d'un opposant algérien en 2024, Amir Boukhors, a-t-on appris ce samedi de source proche du dossier. Le mandat d'arrêt, visant S. S., un Algérien âgé de 37 ans, a été émis le 25 juillet par un juge d'instruction pour arrestation, enlèvement et séquestration en relation avec une entreprise terroriste et association de malfaiteurs terroriste criminelle, selon cette même source. Le 23 juillet, le parquet national antiterroriste (Pnat), qui a repris l'enquête en février, avait requis la délivrance d'un mandat d'arrêt contre S. S., estimant qu'il existait des « présomptions graves » qu'il ait commis les faits reprochés, a-t-elle précisé. L'influenceur Amir Boukhors, dit Amir DZ, avait été enlevé le 29 avril 2024 en région parisienne puis relâché le 1er mai. [3/4] Cécile Vallin, les secrets d'une disparition Crime story raconte chaque semaine les grandes affaires criminelles. Écouter « Une avancée importante » Dans un rapport d'enquête daté d'avril, la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) incrimine S.S., ancien haut responsable de l'ambassade algérienne à Paris, avait rapporté une autre source proche du dossier. Présenté comme un « sous-officier algérien de la DGDSE », un service de renseignement de ce pays, S. S. aurait été présent à Paris « sous la couverture diplomatique de premier secrétaire » de l'ambassade d'Algérie. C'est « une avancée importante pour éviter autant que possible l'impunité des agents algériens impliqués dans les faits qui sont d'une évidente gravité », a réagi Éric Plouvier, avocat d'Amir Boukhors. Sept personnes mises en examen dans l'affaire L'homme n'est probablement plus en France et pourrait faire valoir une éventuelle immunité. « Il serait périlleux de considérer que l'arrestation d'opposants politiques sur le territoire français entre dans le périmètre des fonctions d'un diplomate et une fois sa mission prétendument diplomatique terminée, l'agent du contre-espionnage algérien ne disposait plus que d'une immunité fonctionnelle » accordée aux agents d'État, a ajouté Me Plouvier. Au moins sept personnes, dont un agent consulaire algérien, ont été mises en examen. Elles sont soupçonnées d'avoir été principalement des exécutants ayant agi contre rémunération, sans mobile politique, selon d'autres sources proches du dossier. L'avancée des investigations est « un soulagement », a réagi Amir Boukhors. Il a affirmé avoir « vu la mort » pendant son enlèvement qui a duré « 27 heures », dans une forêt en Seine-et-Marne, a-t-il confié. Amir DZ visé par neuf mandats d'arrêts Installé en France depuis 2016, Amir Boukhors, 42 ans, compte un million d'abonnés sur TikTok. Opposant au régime du président algérien Abdelmadjid Tebboune, il a obtenu l'asile politique en France en 2023. Alger a émis neuf mandats d'arrêt internationaux à son encontre notamment pour escroquerie ou infractions terroristes. La justice française a refusé son extradition en 2022. « Dans l'hypothèse d'une future arrestation, il sera bien entendu très intéressant d'entendre les explications de l'intéressé (S. S.) et d'essayer de savoir de qui il a reçu les ordres pour mener cette opération spéciale », a commenté Me Plouvier, estimant « difficile aujourd'hui d'attendre, dans le contexte actuel, une coopération des autorités algériennes ».