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« Je me trouve moche » : Mon enfant a un complexe physique, comme l'aider à mieux s'accepter ?
« Je me trouve moche » : Mon enfant a un complexe physique, comme l'aider à mieux s'accepter ?

Le HuffPost France

time3 days ago

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« Je me trouve moche » : Mon enfant a un complexe physique, comme l'aider à mieux s'accepter ?

PARENTALITÉ - « Je ne veux pas mettre celui-là, je suis grosse dedans. » Quand ma fille a lâché cette phrase un matin où je lui proposais de porter un pull (adorable, au demeurant) par-dessus son tee-shirt, je n'ai pas su quoi répondre. À cinq ans seulement, comment peut-elle exprime un tel jugement dépréciatif sur elle-même ? Lui ai-je malgré moi transmis cette hantise vis-à-vis du poids que partagent tant de femmes de ma génération ? Et surtout, comment puis-je l'aider à s'aimer telle qu'elle est ? Je ne suis pas le seul parent, loin de là, à me demander comment aider mon enfant surmonter ses complexes. « Je me trouve moche », « j'aime pas mon nez », « on me traite de minipouce » … Autant de phrases que des enfants, confrontés au regard des autres, peuvent confier à leurs parents une fois rentrés à la maison. Reste à savoir quoi leur répondre pour les rassurer. Une question qui taraude aussi Margaux depuis que son fils de 10 ans lui a confié être complexé par sa petite taille. « Il est tout en bas de la courbe de croissance. Mais il le vit mal parce qu'il subit des regards et des paroles méchantes des autres enfants de l'école, et que sa sœur de CE2 est plus grande que lui. Je vous avoue que je redoute l'entrée au collège sur ce sujet… », souffle la mère de famille. La souffrance de ne pas se conformer à la norme « Les enfants ont conscience très tôt du rapport au corps et de la façon dont il peut être perçu par les autres, enfants comme adultes », nous confirme Virginie Piccardi, psychologue clinicienne pour enfants, qui rappelle que c'est vers l'âge de 6 ans que l'on commence à se comparer aux autres, à devenir soucieux de l'image que l'on renvoie aux autres. « De là peut naître un complexe, c'est-à-dire le fait de souffrir de l'écart par rapport à ce qu'on souhaiterait. » Être plus grand, moins rond, plus fort en sport ou avoir les cheveux moins frisés… Est-ce que les complexes naissent forcément du regard de l'autre ? « Il arrive aussi qu'un complexe naisse de lui-même, estime Virginie Piccardi. Il y a des enfants qui ne s'aiment pas en se regardant dans le miroir, qui portent un regard dépréciatif sur eux-mêmes parce qu' ils ne correspondent pas aux normes qu'ils voient dans la rue, à la télé, sur internet. J'ai le souvenir d'avoir rencontré une petite fille qui avait les oreilles décollées et qui, sans qu'on lui ait fait de remarque, était en grande souffrance. Et puis parfois, il suffit de pas grand-chose - un regard un peu insistant ou une remarque anodine - pour déclencher un complexe. » Pour le fils de Margaux, ce sont les moqueries de ses camarades qui ont déclenché son mal-être vis-à-vis de sa taille. Mais il arrive aussi les parents soient, malgré eux, à l'origine du trouble que ressentent leur enfant. Cela peut être le cas, par exemple, d'une mère ayant souffert plus jeune du regard des autres sur son poids, et qui transmet par capillarité cette peur à son enfant. « L'enfant absorbe non seulement ce que ses parents disent, mais aussi leur comportement. C'est pour cela qu'il faut faire attention dont on aborde le sujet des complexes avec lui », souligne Virginie Piccardi. É couter et accompagner sans minimiser Quand on est parent, on peut se sentir démuni quand son enfant nous avoue se sentir complexé par son physique. Que lui dire pour qu'il apprenne à s'aimer ou, du moins, à s'accepter ? Pour Virginie Piccardi, il y a deux écueils à éviter. D'abord, minimiser ou banaliser la souffrance que ressent son enfant. « Pour le préserver, on peut être tenté de lui dire 'mais non, tu es super beau' ou 'accepte-toi comme tu es'. Mais c'est nier ce qu'il ressent, considère la psy. Il a le droit de ne pas se trouver beau et de se comparer aux autres. Il sait aussi que les parents ne sont pas objectifs, qu'ils le trouvent toujours beau. Cela ne l'aide donc pas à restaurer l'estime de soi. » L'autre piège serait, au contraire, de donner trop d'importance à ce complexe. « Il faut prendre acte que c'est une préoccupation de l'enfant sans en faire des tonnes ou en faire une vendetta personnelle », poursuit Virginie Piccardi, qui conseille plutôt de se montrer ouvert à la discussion. « On peut lui dire que tout le monde a des petits complexes, même nous. Que c'est frustrant de ne pas ressembler à ce qu'on aimerait être, et qu'apprendre à s'aimer, ça prend du temps », suggère l'experte, qui propose aussi de mettre son enfant au cœur du processus de résolution en lui posant la question : « Est-ce que toi, tu vois des choses à faire pour mieux t'aimer ? » Des conseils qu'a mis en pratique Margaux avec son fils même si elle a bien conscience qu'il n'y a « pas de recette miracle ». « À force de discussion, il a fini par intégrer que chacun a ses propres complexes, mais que certains sont bien plus visibles que d'autres et bien plus faciles à moquer. On lui rappelle aussi que chacun grandit à son rythme, que la valeur des gens ne se mesure pas à leur taille. » Quand le complexe demande un coup de pouce extérieur Il arrive aussi que, pour se sentir mieux, notre enfant nous demande ce que Virginie Piccardi appelle une « remédiation corporelle » : un rendez-vous chez le nutritionniste par exemple, ou une opération de chirurgie pour recoller les oreilles. « Le parent doit alors l'accompagner et se rendre disponible. Mais attention, il ne faut pas que cette remédiation devienne une réponse rapide et systématique. Elle doit au contraire être mûrement réfléchie », prévient la psychologue, qui insiste sur « le temps long » que prend le cheminement d'acceptation de soi. « Ce n'est pas marrant de voir son enfant en souffrance, mais il faut d'abord l'aider à s'accommoder de son physique. Et lui rappeler qu'une opération, c'est douloureux, et qu'on n'est pas sûr que ça résolve son problème d'estime de soi », ajoute Virginie Piccardi, qui plaide plutôt pour une valorisation du corps par le sport en « mettant à l'épreuve ce corps qu'il n'aime pas, par exemple devant le miroir si on fait de la danse, en maillot à la piscine… L'idée n'est pas de le surexposer, mais de le voir comme un outil de travail dont on prend soin ». Enfin, il ne faut parfois pas hésiter à consulter quand ce complexe prend trop de place dans la vie de son enfant, par exemple s'il « refuse de vivre des expériences normalement plaisantes pour un enfant de son âge, comme la piscine ». « Voir quelqu'un de neutre pour entendre ses émotions négatives peut l'aider à restaurer sa confiance en soi et lui permettre d'avoir une vision plus complexe et nuancée de lui-même », conclut Virginie Piccardi.

« La cour serait devenue une fournaise » : à Chartres, les arbres d'une école obtiennent un sursis grâce aux parents d'élèves
« La cour serait devenue une fournaise » : à Chartres, les arbres d'une école obtiennent un sursis grâce aux parents d'élèves

Le Parisien

time5 days ago

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« La cour serait devenue une fournaise » : à Chartres, les arbres d'une école obtiennent un sursis grâce aux parents d'élèves

Une petite victoire pour les parents d'élèves de l'école Jules Ferry à Chartres ( Eure-et-Loir ). Les arbres des deux cours d'école, maternelle et primaire, sont sauvés. Au moins provisoirement. Retour en arrière : un orage accompagné de vents à plus de 100 km/h a causé de nombreux dégâts sur plusieurs secteurs de Chartres, le 13 juin dernier . Quelques riverains avaient dû être relogés après l'envol d'un toit. Parmi les conséquences de cet épisode violent, plusieurs arbres avaient été endommagés dans deux écoles de la ville, les établissements Jules Ferry et Farman. Dans l'école Farman, la chute d'un peuplier avait arraché des fils électriques. À Jules Ferry, deux arbres avaient fini couchés et un autre menaçait de tomber. Après un tour des écoles, la ville avait décidé d'abattre tous les arbres de l'école Jules Ferry, « pour des questions de sécurité », rappelle-t-elle. Heureusement, lors de l'orage, il n'y avait personne quand un tilleul s'est allongé en travers de la cour, mais c'était un vendredi soir. Abattre tous les arbres ? « Une aberration », s'étrangle Lydia Boucherfa, parent d'élève qui a aussitôt lancé une pétition. « On a bien vu avec la canicule début juillet que la cour d'école sans végétation et sans les tilleuls serait devenue une fournaise . On n'a pas envie de ça pour nos enfants », clame-t-elle. Le texte a recueilli plus de 500 signatures. Si bien que les services municipaux ont consenti à rencontrer les parents et les enseignants début juillet. Résultat : le diagnostic des tilleuls a bien confirmé qu'un arbre malade devait être abattu cet été. Des analyses complémentaires seront menées sur un second arbre en août, et une décision sera prise avant le retour des enfants à la rentrée. « Nous avons été entendus. Tout ne va pas être rasé. La mairie s'est engagée à repenser les cours d'école, à les végétaliser , ce qui est une bonne nouvelle », se console Lydia Boucherfa. En février 2022, un lycéen du château des Vaux à Saint-Maurice-Saint-Germain (Eure-et-Loir) était mort écrasé par la chute d'un chêne. Deux autres avaient été blessés. De l'extérieur, l'arbre ne présentait aucun signe de faiblesse.

À Nice, le directeur d'un centre aéré agressé par le père d'un enfant violent
À Nice, le directeur d'un centre aéré agressé par le père d'un enfant violent

Le Figaro

time6 days ago

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À Nice, le directeur d'un centre aéré agressé par le père d'un enfant violent

Le maire de Nice, Christian Estrosi, réclame «des sanctions exemplaires». Une enquête a été ouverte. Un différend survenu mardi en fin de journée dans une école du quartier de l'Ariane, à Nice, a dégénéré. Le directeur du centre de loisirs de l'école Jacques-Prévert a été agressé par le père d'un enfant de quatre ans, selon un message publié dans la soirée par Christian Estrosi sur le réseau social X. Le maire Horizons de Nice s'est indigné de cette attaque : «Un directeur de centre de loisirs a été agressé ce soir [...] par le père d'un enfant violent à l'égard de ses camarades et des animateurs. C'est intolérable», a-t-il écrit, précisant que la Ville allait porter plainte et que l'enfant était «définitivement exclu de l'accueil». L'élu a également exigé «des sanctions exemplaires» à l'encontre de l'agresseur. «On ne touche pas à nos agents. Jamais.» Publicité Selon une source policière, les faits se sont produits peu avant la fermeture du centre. Le ton est monté entre le père de l'enfant et le directeur, qui tentait d'évoquer les problèmes de comportement du petit garçon. Des échanges verbaux houleux ont éclaté, suivis de bousculades, sans qu'a priori, aucun coup ne soit porté. Alertée, la police nationale s'est rapidement rendue sur place pour rétablir le calme. Une enquête a été ouverte.

Vous n'allez plus aux États-Unis
Vous n'allez plus aux États-Unis

La Presse

time6 days ago

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Vous n'allez plus aux États-Unis

Repas à l'école Un engagement collectif pour le bien-être de nos enfants Alors que le premier ministre du Québec, ainsi que les premiers ministres des autres provinces et des territoires se réunissent en Ontario dans le cadre du Conseil de la fédération, il est naturel que leur attention soit portée sur les défis économiques et les tensions commerciales. Ainsi, au cœur de ces enjeux cruciaux, il est essentiel de ne pas perdre de vue une réalité tout aussi urgente : celle vécue par nos jeunes, leurs familles et leurs communautés, ici au Québec et partout au pays.

Introduire la sieste au travail? En France, le ministre de la santé est pour
Introduire la sieste au travail? En France, le ministre de la santé est pour

24 Heures

time7 days ago

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Introduire la sieste au travail? En France, le ministre de la santé est pour

En parlant de la «dette de sommeil» des Français, Yannick Neuder a souligné les bienfaits de la sieste au travail comme à l'école. Publié aujourd'hui à 12h56 Dormir au travail: une solution pour lutter contre la dette de sommeil? EPA Les paupières s'alourdissent, la concentration faiblit… Mais la journée est loin d'être terminée. Face à la fatigue au bureau, la sieste serait-elle la solution? En France, le ministre de la Santé Yannick Neuder a surpris ce mardi 22 juillet en se déclarant favorable à l'introduction de la sieste, aussi bien à l'école qu'en entreprise. L'homme politique a souligné ses effets bénéfiques sur la santé. Mais selon le journal «Le Dauphiné Libéré» , si le ministre salue l'intérêt de cette pratique, aucun dispositif concret n'est envisagé pour encourager les employeurs à la mettre en place. Le sujet, malgré son apparente légèreté, renvoie surtout à une réalité préoccupante: les Français dorment en moyenne 1 h 30 de moins par nuit qu'il y a cinquante ans. Une pratique peu répandue Certaines multinationales comme Apple ou Google ont depuis des années des espaces de repos dans leurs bureaux. Mais à quelques exceptions, la sieste reste encore marginale, voire entièrement taboue, dans nombre d'entreprises. La recherche sur le sommeil démontre pourtant ses effets positifs sur la mémoire, la concentration et la vigilance. Une micro-sieste de quelques minutes pourrait donc contribuer à une meilleure qualité de vie et à une productivité accrue. Selon le média «The Conversation», la sieste au bureau répond aussi aux attentes de la génération Z (nés entre 1997 et 2012). Selon de récentes données, plus d'un quart de ces jeunes adultes considèrent la gestion du stress au travail comme un enjeu majeur. L'accès à des temps de repos peut donc constituer un critère pour choisir son environnement professionnel. Sommeil et sieste au travail Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

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