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Crash d'Air India : les associations de pilotes rejettent les résultats de l'enquête suggérant une erreur humaine
Crash d'Air India : les associations de pilotes rejettent les résultats de l'enquête suggérant une erreur humaine

Le Parisien

time2 days ago

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Crash d'Air India : les associations de pilotes rejettent les résultats de l'enquête suggérant une erreur humaine

Les conclusions ne sont pas encore rendues que deux associations de pilotes de ligne indiens rejettent déjà les résultats préliminaires de l'enquête sur l' accident du Boeing 787 d'Air India le 12 juin dans le nord-est de l'Inde, qui suggèrent la possibilité d'une erreur humaine. Dans un premier rapport publié samedi, un mois après le crash du Boeing 787 Dreamliner Ahmedabad-Londres qui a fait 260 morts et un survivant , le Bureau indien d'enquête sur les accidents aériens (AAIB) a révélé que l'alimentation en kérosène des deux réacteurs de l'avion avait été interrompue juste après son décollage. Cette coupure simultanée des interrupteurs a causé une brusque perte de puissance des deux moteurs de l'avion, qui est tombé sur des bâtiments proches de l'aéroport , ajoutant 19 morts au sol aux passagers et personnel de bord. Si le document de l'AAIB ne pointe pour l'instant aucune responsabilité, il précise que l'enregistreur des conversations du cockpit a indiqué que l'un des pilotes avait demandé à l'autre « pourquoi il a coupé l'alimentation en carburant » et que ce dernier avait répondu « qu'il ne l'a pas fait ». La retranscription exacte de leur dialogue n'a pas été donnée. Le rapport préliminaire dit que les enquêteurs n'ont trouvé aucun défaut mécanique ou d'entretien. Les dossiers de maintenance montrent que le module de commande des gaz, qui comprend les interrupteurs de carburant, a été remplacé en 2019 et 2023 sur l'avion impliqué dans le crash. Il est noté que « toutes les directives de navigabilité applicables et les bulletins de service d'alerte ont été respectés sur l'avion ainsi que sur les moteurs ». Les pilotes n'ont guère apprécié cette présentation qu'ils jugent à dessein parcellaire. « Nous avons le sentiment que l'enquête suit une piste qui présume la responsabilité des pilotes et nous nous y opposons fermement », a réagi l'Association des pilotes de ligne indiens (ALPA) au sein de la Fédération internationale des associations de pilotes de ligne. Quant à l'Association des pilotes commerciaux indiens (ICPA), elle s'est pour sa part déclarée « très perturbée par ces spéculations (…) notamment celles qui insinuent de façon infondée l'idée du suicide d'un pilote », après que des experts en aéronautique ont tiré leur propre conclusion des résultats préliminaires. « L'organisme des pilotes doit désormais être intégré à l'enquête, au moins en tant qu'observateurs », a déclaré dimanche à Reuters le président de l'ALPA India, Sam Thomas.

Inde : les pilotes rejettent les premières conclusions sur l'accident du vol 171 d'Air India
Inde : les pilotes rejettent les premières conclusions sur l'accident du vol 171 d'Air India

Le Figaro

time2 days ago

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Inde : les pilotes rejettent les premières conclusions sur l'accident du vol 171 d'Air India

Deux associations de pilotes de ligne indiens ont vivement rejeté les résultats préliminaires de l'enquête sur l'accident du Boeing 787 d'Air India le 12 juin dans le nord-est de l'Inde, qui suggèrent la possibilité d'une erreur humaine. Dans un premier rapport publié samedi, le Bureau indien d'enquête sur les accidents aériens (AAIB) a révélé que l'alimentation en kérosène des deux réacteurs de l'avion avait été interrompue juste après son décollage d'Ahmedabad. Cette coupure des interrupteurs a causé une brusque perte de puissance des deux moteurs de l'avion, qui est tombé sur des bâtiments proches de l'aéroport en causant 260 morts. Le document de l'AAIB ne tire pour l'heure aucune conclusion ni ne pointe aucune responsabilité. L'enregistreur des conversations du cockpit a indiqué que l'un des pilotes avait demandé à l'autre «pourquoi il a coupé l'alimentation en carburant» et que ce dernier avait répondu «qu'il ne l'a pas fait», a toutefois précisé l'AAIB. Les enquêteurs n'ont pas publié la retranscription exacte de leur dialogue. «Nous avons le sentiment que l'enquête suit une piste qui présume la responsabilité des pilotes et nous nous y opposons fermement», a réagi l'Association des pilotes de ligne indiens (ALPA). L'ALPA, qui revendique 800 membres, a regretté le «secret» qui entoure l'enquête et regretté de ne pas y être associée en tant qu'«observatrice». Publicité Une autre organisation, l'Association des pilotes commerciaux indiens (ICPA), s'est pour sa part déclarée «très perturbée par ces spéculations (...) notamment celles qui insinuent de façon infondée l'idée du suicide d'un pilote». «Une telle hypothèse n'a aucune base en l'état actuel de l'enquête», a poursuivi l'ICPA en réaction aux propos d'experts suggérant que la catastrophe pourrait être le fruit du suicide d'un pilote. La catastrophe aérienne, la plus meurtrière depuis 2014 dans le monde, a causé la mort de 241 passagers et membres d'équipage du Boeing 787, ainsi que 19 autres personnes au sol. Un passager a miraculeusement survécu.

La coupure de l'alimentation en carburant au cœur de l'enquête
La coupure de l'alimentation en carburant au cœur de l'enquête

La Presse

time3 days ago

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La coupure de l'alimentation en carburant au cœur de l'enquête

La coupure de l'alimentation en carburant au cœur de l'enquête (New Delhi) Des moteurs qui s'arrêtent, la confusion dans le cockpit et la chute : les premiers éléments de l'enquête sur l'accident le 12 juin du Boeing 787 d'Air India, qui a fait 260 morts, indiquent que l'alimentation en kérosène de l'avion s'est coupée juste après son décollage. Agence France-Presse Dans son rapport préliminaire publié samedi, le Bureau indien d'enquête sur les accidents aériens (AAIB) a révélé que les interrupteurs d'alimentation de deux réacteurs se sont presque simultanément mis en position « arrêt », les privant de leur puissance. Le document de 15 pages n'en tire pour l'heure aucune conclusion et ne pointe aucune responsabilité, mais il précise que les deux pilotes, surpris, ont constaté l'incident et s'en sont interrogés. Le Boeing 787 Dreamliner du vol Air India 171 s'est écrasé moins d'une minute après son décollage le 12 juin de la ville d'Ahmedabad, dans le nord-ouest de l'Inde, à destination de Londres, avec 242 passagers et membres d'équipage à bord. Désolé, votre navigateur ne supporte pas les videos Video Player is loading. 1:16 Lecture Skip Backward Skip Forward Désactiver le son Current Time 0:00 / Duration 0:00 Loaded : 0% 0:00 Stream Type LIVE Seek to live, currently behind live LIVE Remaining Time - 0:00 Picture-in-Picture Plein écran This is a modal window. Beginning of dialog window. Escape will cancel and close the window. 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Selon les constatations de l'AAIB, le Boeing avait atteint une vitesse de 180 nœuds (333 km/h) lorsque les interrupteurs d'alimentation en carburant sont soudainement passés de la position « run » (ouvert) à la position « cutoff » (arrêt) pour le premier moteur puis pour le second une seconde après. « Pourquoi ? » Les deux réacteurs, fabriqués par le groupe américain General Electric, se sont alors brièvement arrêtés. Le décryptage des boîtes noires récupérées dans les débris du Boeing traduit la surprise du commandant de bord, 56 ans, et son copilote, 32 ans, qui affichaient tous les deux plusieurs milliers d'heures de vol. « Dans l'enregistrement des conversations dans le cockpit, l'un des pilotes demande à l'autre pourquoi il a coupé l'alimentation en carburant. Le second pilote répond qu'il ne l'a pas fait », décrit le rapport. Moins d'une minute plus tard, l'un d'eux a transmis le signal de détresse « Mayday, Mayday, Mayday ». Les contrôleurs aériens ont interrogé l'équipage sur la cause de l'urgence, sans obtenir de réponse. Erreur de manipulation ou problème technique ? L'enquête devrait désormais se concentrer sur l'origine du mouvement des deux interrupteurs, qui sont repassés en position « ouvert » juste avant la chute du Boeing. PHOTO AMIT DAVE, REUTERS Des grues se préparent à retirer les restes de l'avion qui s'est écrasé. Dans son rapport, l'AAIB rappelle que l'Administration fédérale de l'aviation (FAA) américaine avait publié un bulletin d'information en 2018 sur « le désengagement potentiel de la fonction de verrouillage de l'interrupteur de contrôle du carburant » de certains Boeing, dont le 787. Air India a informé les enquêteurs qu'elle n'avait pas effectué d'inspection, car elles étaient « conseillées et non obligatoires », le problème n'ayant alors pas été jugé comme une « condition dangereuse ». Pas de commentaire L'AAIB n'a d'ailleurs émis dans son rapport préliminaire « aucune action recommandée pour les opérateurs et fabricants de moteurs B787-8 et/ou GE GEnx-1B », suggérant qu'il n'y avait pas d'inquiétudes techniques immédiates sur les moteurs ou l'appareil. Le constructeur et la compagnie aérienne n'ont fait aucun commentaire sur le contenu du rapport. « Nous continuons de soutenir l'enquête et nos clients », a écrit Boeing dans un communiqué. Cette catastrophe est la première impliquant un de ses B-787 Dreamliner depuis leur mise en service en 2011. « Nous continuons à coopérer pleinement avec l'AAIB et les autres autorités », a pour sa part indiqué Air India. Sollicité par l'AFP, Imtiyaz Ali, qui a perdu son frère, sa belle-sœur et leurs deux enfants dans l'accident, n'a pas caché sa déception à lecture du rapport. « Nous ne savons pas ce qu'il s'est passé », a-t-il déploré, « nous ne sommes pas près de pouvoir faire notre deuil ». Les premières constatations, auxquelles ont participé des enquêteurs du Royaume-Uni et des États-Unis, n'ont révélé aucun autre problème particulier sur l'avion ou sa maintenance, selon l'AAIB. « Ce n'est qu'un rapport préliminaire », a souligné devant la presse le ministre délégué à l'Aviation civile indien, Ram Mohan Naidu Kinjarapu, l'enquête « va encore prendre des mois, si ce n'est plus ».

Crash Air India : suicide, erreur, électronique… Comment les deux moteurs ont-ils pu arrêter de fonctionner en même temps ?
Crash Air India : suicide, erreur, électronique… Comment les deux moteurs ont-ils pu arrêter de fonctionner en même temps ?

Le Parisien

time3 days ago

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Crash Air India : suicide, erreur, électronique… Comment les deux moteurs ont-ils pu arrêter de fonctionner en même temps ?

Le drame a eu lieu il y a un mois jour pour jour. Le 12 juin dernier, 241 des 242 passagers du vol Air India reliant Ahmedabad (Inde) à Londres (Royaume-Uni) perdaient la vie dans un terrible crash d'avion . Ce 12 juillet, le Bureau indien d'enquête sur les accidents aériens (AAIB) publie son rapport d'enquête préliminaire , apportant de premiers éléments sur les raisons ayant poussé ce Boeing 787-8 Dreamliner à s'écraser. Tout en ne tirant aucune conclusion précise et sans n'accuser rien ni personne, l'AAIB affirme que les interrupteurs d'alimentation en carburant des deux moteurs se sont mis en position « arrêt » peu avant l'impact et peu après le décollage.

Crash d'Air India : un mois après le drame, ce rapport préliminaire épingle l'« alimentation en carburant »
Crash d'Air India : un mois après le drame, ce rapport préliminaire épingle l'« alimentation en carburant »

Le HuffPost France

time4 days ago

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Crash d'Air India : un mois après le drame, ce rapport préliminaire épingle l'« alimentation en carburant »

INTERNATIONAL - Les investigations sur le crash du Boeing d' Air India ont fait émerger de premières pistes. Les interrupteurs d'alimentation en carburant des moteurs de l'appareil qui s'est écrasé peu après le décollage le 12 juin dernier, tuant 260 personnes, se sont mis en position « arrêt » juste avant l'impact, a révélé un rapport d'enquête préliminaire publié ce samedi 12 juillet. Le rapport, publié par le Bureau indien d'enquête sur les accidents aériens (AAIB), ne tire aucune conclusion et n'attribue aucune responsabilité, mais indique qu'un pilote a demandé à l'autre pourquoi il avait coupé le carburant, le second pilote répondant qu'il ne l'avait pas fait. Le Boeing 787-8 Dreamliner d'Air India avait atteint une vitesse maximale de 180 nœuds (333 km/h) en décollant lorsque les interrupteurs d'alimentation en carburant sont passés de la position « run » (ouvert) à la position « cutoff » (arrêt) pour le premier moteur puis le second une seconde plus tard, selon le rapport. Les deux moteurs ont alors commencé à perdre de la puissance. L'avion a perdu de l'altitude juste après le décollage Au total 241 personnes qui se trouvaient à bord ont été tuées, et une seule a survécu, lorsque l'avion s'est écrasé sur des habitations juste après le décollage dans la ville d'Ahmedabad, dans l'ouest du pays. Les autorités ont également identifié 19 personnes tuées au sol. « Dans l'enregistrement des conversations dans le cockpit, l'un des pilotes demande à l'autre pourquoi il a coupé l'alimentation en carburant », indique le rapport de 15 pages, précisant que « le second pilote répond qu'il ne l'a pas fait ». Moins d'une minute plus tard, un pilote a transmis le signal de détresse « Mayday, Mayday, Mayday », et l'avion s'est écrasé sur des habitations. Les contrôleurs aériens ont demandé aux pilotes ce qu'il se passait puis ont vu l'appareil s'écraser et ont appelé les secours. L'avion a commencé à perdre de l'altitude avant même de quitter le périmètre de l'aéroport, selon le rapport. Le site spécialisé The Air Current, citant cette semaine plusieurs sources au fait de l'enquête, a indiqué que celle-ci s'était récemment « concentrée sur le mouvement des interrupteurs d'alimentation en carburant des moteurs, à la suite d'une analyse des enregistreurs intégrés de données de vol et de données vocales » de l'appareil. L'analyse complète devrait prendre « des mois, si ce n'est plus », et l'hypothèse privilégiée pourrait encore évoluer. Des inspections étaient suggérées mais « non obligatoires » Le rapport du bureau indien rappelle que l'Administration fédérale de l'aviation des États-Unis avait publié un bulletin d'information en 2018 concernant « le désengagement potentiel de la fonction de verrouillage de l'interrupteur de contrôle du carburant ». Air India a informé les enquêteurs qu'elle n'avait pas effectué les inspections suggérées car elles étaient « conseillées et non obligatoires ». Air India respectait toutes les directives de navigabilité et les bulletins de service d'alerte, indique le rapport. Le bureau des enquêtes a déclaré qu'il n'y avait « aucune action recommandée pour les opérateurs et fabricants de moteurs B787-8 et/ou GE GEnx-1B », suggérant qu'il n'y avait pas de problèmes techniques avec les moteurs (GE) ou l'appareil. Boeing n'a pas commenté le rapport indien. « Nos pensées demeurent avec les proches des passagers et de l'équipage du vol Air India 171, et avec toutes les personnes affectées au sol à Ahmedabad. Nous continuons de soutenir l'enquête et nos clients », a seulement écrit le constructeur dans un communiqué. Dans un communiqué sur X, Air India a déclaré de son côté continuer de « coopérer pleinement avec l'AAIB et d'autres autorités à mesure que leur enquête progresse ». L'enquête est toujours en cours, a ajouté le bureau indien, précisant que des éléments supplémentaires et des informations ont été « demandés aux parties prenantes ». L'Organisation de l'aviation civile internationale (OACI) stipule que les États dirigeant l'enquête doivent soumettre un rapport préliminaire dans les 30 jours suivant un accident. Des enquêteurs des États-Unis et du Royaume-Uni ont également participé aux investigations.

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