Dernières actualités avec #AgnèsPannierRunacher


Le Figaro
a day ago
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Guillaume Tabard : «Le premier ministre impuissant agace le président spectateur»
Réservé aux abonnés CONTRE-POINT - Auteur de la dissolution qui a provoqué l'instabilité ambiante, Emmanuel Macron peut difficilement imputer cette situation exclusivement à François Bayrou. Et Macron sortit de ses gonds. Et il y en eut pour tout le monde. Après la sortie de Bruno Retailleau sur les énergies renouvelables et l'accusation de « populisme » que lui a lancée en retour sa collègue Agnès Pannier-Runacher, le chef de l'État a sommé chaque ministre de « s'occuper des affaires pour lesquelles il est nommé ». Rien d'étonnant : le recadrage ministériel a toujours été une discipline présidentielle. Aussi récurrente qu'inopérante. À découvrir PODCAST - Écoutez le club Le Figaro Politique avec Yves Thréard Mais depuis Roquefort, jeudi soir, la flèche la plus aiguisée visait François Bayrou. « J'ai nommé un premier ministre. Un premier ministre doit diriger son gouvernement. » Sous-entendu : il ne le fait pas, et je suis obligé de le faire à sa place. Cela fait quelque temps que ceux qui fréquentent le chef de l'État témoignent de son agacement face à la méthode et à la procrastination de celui qui s'était imposé à lui en décembre. Mais c'est la première fois que le reproche est public ; un reproche qui traduit de manière…


Le Figaro
a day ago
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«De la petite politique » : Agnès Pannier-Runacher attaque à nouveau la tribune de Bruno Retailleau sur les énergies renouvelables
La ministre de la Transition écologique accuse LR de se servir de l'écologie à des fins électorales, et assure avoir envisagé de démissionner du gouvernement. La colère d'Agnès Pannier-Runacher ne redescend pas. Dans un entretien paru dans Le Monde, ce vendredi, la ministre de la Transition écologique accuse la droite et le RN d'instrumentaliser les questions d'énergie et d'environnement à des fins électorales. Elle leur reproche d'«attiser des peurs et (de) fracturer le pays» au nom de la défense des «classes populaires» et de la «ruralité». Une position qu'elle qualifie de «populisme» et de «court-termisme électoral». À découvrir PODCAST - Écoutez le club Le Figaro Politique avec Yves Thréard Agnès Pannier-Runacher monte au créneau après la publication dans Le Figaro d'une tribune des Républicains, ce mercredi. Ses signataires - le président du parti Bruno Retailleau, le vice-président délégué François-Xavier Bellamy et le vice-président du parti Julien Aubert - y appellent à «rebâtir un parc nucléaire» et à lever les «subventions publiques» pour les énergies éolienne et photovoltaïque. Invitée sur France Info, le soir même, la ministre s'était déjà insurgée contre un positionnement jugé «irresponsable», relevant «du populisme le plus basique». Publicité La ministre dit avoir envisagé de démissionner La ministre va plus loin, ce vendredi, en évoquant une tribune «absurde et dangereuse». Elle reproche notamment à son collègue de l'Intérieur Bruno Retailleau de «mettre par terre toute une filière de renouvelables». Selon elle, l'opposition à l'énergie verte menace aussi la souveraineté nationale, la France dépendant de pays «comme la Russie, les États-Unis, l'Algérie» ou le «Moyen-Orient» pour s'approvisionner en gaz et en pétrole. D'après le site du ministère de la Transition écologique, en 2021, le secteur des énergies renouvelables représentait, en France, l'équivalent de 102 000 salariés à temps plein. Les emplois concernés comprennent toutes les activités de fabrication, d'installation, d'exploitation et de maintenance des équipements producteurs d'énergie verte. Pour Agnès Pannier-Runacher, la prise de position de Bruno Retailleau et des cadres de LR sur l'énergie renouvelable est un exemple de «petite politique». Plus spécifiquement, elle dénonce une tentative de «courir derrière le Rassemblement national», stratégie qui, selon elle, constitue «un calcul électoral perdant». Face aux «reculades» et aux «propos irresponsables et populistes de certains», la ministre admet avoir déjà envisagé de démissionner. Une idée qu'elle a fini par rejeter, afin, dit-elle, de ne pas donner satisfaction à ses adversaires politiques. «Tant que je peux avancer sans avoir le sentiment d'être la caution écologique du gouvernement, je fais», a-t-elle assuré. Agnès Pannier-Runacher n'est pas la seule, au sein du «bloc central», à s'être offusquée de la tribune de LR. Le secrétaire général de Renaissance Gabriel Attal, le ministre chargé de l'Industrie et de l'Énergie Marc Ferracci, ainsi que le garde des Sceaux Gérald Darmanin s'en sont aussi pris à Bruno Retailleau. La sortie de la ministre de la Transition écologique intervient au lendemain d'un rappel à l'ordre des chefs de l'État et du gouvernement. Jeudi, Emmanuel Macron a appelé les ministres à «s'occuper des affaires pour lesquelles [ils sont] nommé[s]». De son côté, François Bayrou leur a demandé de faire preuve de «responsabilité» et de s'exprimer avec «plus de nuances».


Le Parisien
a day ago
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- Le Parisien
« Absurde » : Pannier-Runacher charge encore Retailleau sur l'écologie, malgré les rappels à l'ordre de Macron et Bayrou
Ambiance électrique au gouvernement. Vendredi, malgré un double recadrage la veille d'Emmanuel Macron et François Bayrou, la ministre de l'Écologie Agnès Pannier-Runacher a de nouveau vertement critiqué son collègue de l'Intérieur Bruno Retailleau sur le thème des énergies renouvelables. Interrogée par Le Monde sur la cosignature de Bruno Retailleau d'une tribune publiée jeudi dans Le Figaro pour « stopper le financement des renouvelables », la ministre de l'Écologie a jugé la position de son collègue « absurde et dangereuse ». Elle l'accuse de vouloir « faire des chèques à l'Algérie pour importer du gaz », mais aussi de « courir derrière le Rassemblement national ». « C'est de la petite politique », insiste-t-elle. « Dois-je rappeler que son groupe, Les Républicains , votait au Sénat à la quasi-unanimité, il y a deux ans, la loi d'accélération des énergies renouvelables ? C'est un calcul électoral perdant », a-t-elle encore fustigé. Mercredi déjà, Agnès Pannier-Runacher avait critiqué le « populisme », à ses yeux « irresponsable », de son collègue. Une passe d'armes suivie d'un double rappel à l'ordre jeudi : d'abord du président de la République, qui a appelé le chef du gouvernement à « discipliner la parole » et « chaque ministre (à) s'occuper des affaires pour lesquelles il est nommé ». Puis du Premier ministre, qui a demandé à ses ministres de cultiver « l'esprit de responsabilité » pour s'exprimer « avec un tout petit peu plus de nuances ». Déplorant plus largement « les reculades, les propos irresponsables et populistes de certains sur la transition écologique », la ministre admet dans son entretien au Monde avoir envisagé une démission. « Je ne vais pas vous dire que cette idée ne m'a pas traversé l'esprit », reconnaît-elle. « Mais, en fait, c'est tout ce qu'ils attendent. Donc, tant que je peux avancer sans avoir le sentiment d'être la caution écologique du gouvernement, je le fais », a-t-elle expliqué. Et « si un jour cela change, j'arrêterai et je me préparerai pour la suite ».


Le HuffPost France
2 days ago
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L'écologie attaquée, pourquoi Pannier-Runacher n'a pas encore démissionné du gouvernement
POLITIQUE - Proportionnelle, impôts… Les sujets de clivage ne manquent pas au sein du bloc central, mais celui qui cristallise depuis plusieurs semaines les tensions entre LR et macronistes se situe plutôt à l'hôtel de Roquelaure. Renaissance et ses ministres n'ont que peu goûté la tribune de Bruno Retailleau, ministre de l'Intérieur et patron de LR, ce jeudi dans Le Figaro, où il appelle à cesser de subventionner les énergies renouvelables. La goutte de trop pour Agnès Pannier-Runacher, macroniste de la première heure ? Depuis que le socle commun s'est formé bon an mal an, la ministre de la Transition écologique a dû manger son chapeau sur plusieurs sujets. À la loi agricole de l'hiver dernier qui l'a rendu colère, a succédé – entre autres — la loi Duplomb sur laquelle elle a travaillé d'arrache-pied pour modifier le texte au Sénat. Perdant néanmoins, reconnaît-elle, une bataille sur l'acétamipride (un pesticide dénoncé comme « tueur d'abeilles »). Mais face à l'alliance RN-LR dans l'hémicycle, ce printemps, pour détricoter les ZFE ou l'objectif Zéro artificialisation nette (ZAN), elle a repris son bâton pour dénoncer le « populisme, du court-termisme électoral déguisé en soi-disant 'bon sens' » de ses alliés de circonstances. Dans Le Monde, ce vendredi 4 juillet, elle en remet une couche contre son collègue de Beauvau et son « calcul électoral perdant » : « à courir derrière le Rassemblement national, les Français préféreront toujours l'original à la copie ». Et la ministre de taper là où ça fait mal, en rappelant que le parti de Bruno Retailleau « pèse 7 % des votes aux législatives ». Démissionner ? « C'est tout ce qu'ils attendent » Depuis septembre, elle a aussi dû composer avec une ministre de l'Agriculture estampillée LR, Annie Genevard, alors que les relations entre les deux ministères sont déjà souvent, traditionnellement, crispées. « Leurs écosystèmes sont tellement différents qu'on ne voit pas comment ils pourraient coopérer », confiait à L'Opinion un ex-parlementaire macroniste après leur nomination par Michel Barnier. Et de fait, tension il y a eu. Notamment cet hiver lorsque la droite a rué pour réclamer la suppression de l'Office français de la biodiversité, chargé de contrôler les agriculteurs. « Il y a eu des moments où on s'est retrouvés dans un bureau à se tenir chaud en disant que ce n'était pas possible », confie d'ailleurs Agnès Pannier-Runacher au Monde qui lui demande si elle a déjà pensé à démissionner. Et ? Oui, l'idée de lâcher son maroquin lui a bien « déjà traversé l'esprit », mais elle s'y refuse car, « en fait, c'est tout ce qu'ils attendent ». Et l'ancienne députée du Pas-de-Calais de fixer quand même une limite : « Tant que je peux avancer sans avoir le sentiment d'être la caution écologique du gouvernement, je le fais. Si un jour cela change, j'arrêterai et je me préparerai pour la suite ». François Bayrou est prévenu. Loin d'adoucir les angles après des semaines où la macronie a vu le bilan écologique du premier mandat d'Emmanuel Macron se faire démonter à l'Assemblée, la tribune de Bruno Retailleau a creusé la ligne de front. À tel point que même Emmanuel Macron est sorti de sa réserve dans la journée jeudi, en marge d'un déplacement à Roquefort, pour appeler chaque ministre à « s'occuper » de ses « affaires ». Un rappel à l'ordre sans doute apprécié à Roquelaure.


Le Parisien
2 days ago
- Politics
- Le Parisien
« Il faut que tout le monde se calme » : ambiance électrique dans le gouvernement Bayrou
Sous la présidence de François Hollande , on appelait cela des « couacs ». Sous l'ère Bayrou , cela sonne comme une « polyphonie », expression trouvée par la porte-parole du gouvernement, Sophie Primas. Et cela rime avec cacophonie ! Nouvelle illustration, ce jeudi 3 juillet : alors que Bruno Retailleau , à la fois ministre de l'Intérieur et patron des Républicains, publie une tribune dans le Figaro pour demander l'arrêt du « financement des énergies renouvelables », sa collègue en charge de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher, le descend en flammes, sur France Info, en jugeant cette proposition « irresponsable, dramatique (…), du populisme le plus basique ». Sur le fond, la ministre reçoit le soutien d' Emmanuel Macron , en déplacement à Roquefort-sur-Soulzon (Aveyron) : « On a besoin de renouvelable. » Avec au passage un recadrage en bonne et due forme du chef de l'Etat appelant chaque ministre « à s'occuper des affaires pour lesquelles il est nommé ». Sur la forme, une nouvelle haie est franchie : voilà qu'une ministre qualifie publiquement un autre membre du gouvernement de populiste. « Pluôt que de s'engueuler entre nous, ce serait bien qu'on parle aux Français », alerte Aurore Bergé. D'autant plus que cette passe d'armes, par médias interposés, est tout sauf exceptionnelle.