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2 days ago
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Le cessez-le-feu tient, des civils évacués de Soueïda
Les forces de sécurité du gouvernement syrien se tiennent près d'une barrière lors de leur déploiement à Busra al-Harir, en Syrie, le 21 juillet 2025. (Soueida) Les autorités syriennes ont évacué lundi des familles bédouines de la ville à majorité druze de Soueïda, à la faveur d'un cessez-le-feu qui a mis un terme à des affrontements intercommunautaires ayant fait plus de 1100 morts en une semaine, selon une ONG. Bakr KASSEM et Shadi AL DUBAISI, avec Acil TABBARA à Damas Agence France-Presse Ces violences, survenues après des massacres de centaines de membres de la communauté alaouite en mars, fragilisent encore plus le pouvoir islamiste d'Ahmad al-Chareh qui s'est pourtant engagé à protéger les minorités, dans un pays meurtri par près de 14 ans de guerre civile. Le cessez-le-feu annoncé samedi par les autorités est entré en vigueur dimanche, après le retrait des combattants bédouins et des tribus sunnites d'une partie de la ville de Soueïda, dont les groupes druzes ont repris le contrôle. La trêve était globalement respectée lundi, hormis des tirs signalés dans des localités au nord de Soueïda, a indiqué l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH). Un correspondant de l'AFP posté aux abords de Soueïda a vu des civils, dont des femmes et des enfants, évacués de la ville à bord d'autocars affrétés par les autorités et de véhicules privés. Selon l'agence officielle SANA, 1500 personnes de tribus bédouines doivent être évacuées. Les forces de sécurité ont érigé des barricades de sable aux entrées ouest et sud de la ville, selon le correspondant de l'AFP. Derrière ces barricades, des membres des forces de sécurité circulent, alors que des combattants des tribus sunnites, équipés de mitraillettes, sont assis sous les arbres bordant la route. Corps non identifiés PHOTO MALEK KHATTAB, ASSOCIATED PRESS Des familles bédouines syriennes montent à l'arrière de camions transportant leurs biens, dans un convoi conduit par des véhicules du Croissant-Rouge, après avoir été évacuées de Soueïda à la suite de plus d'une semaine d'affrontements violents, le 21 juillet 2025. Les affrontements ont éclaté le 13 juillet entre des groupes druzes et des Bédouins sunnites, avant l'intervention des forces de sécurité et de combattants de tribus venus d'autres régions syriennes qui ont pris le parti des Bédouins, selon des ONG et des témoins. Les deux parties ont été accusées par des ONG et des témoins d'exactions massives, dont des exécutions sommaires, qui ont touché principalement des Druzes. Au principal hôpital de Soueïda, où flotte une odeur de mort, des dizaines de cadavres attendaient lundi d'être identifiés pendant que des corps étaient encore collectés dans les rues et les maisons de la ville. « Nous avons remis 361 corps à des membres de leur famille, mais nous en avons 97 autres non identifiés », a déclaré un responsable de la morgue à l'AFP. Dimanche, un premier convoi d'aide humanitaire, chargé de vivres, de matériel médical, de carburant et de sacs mortuaires, était entré dans la ville de quelque 150 000 habitants, privée d'eau et d'électricité et où la nourriture commençait à manquer. 128 000 déplacés Samedi, des combattants tribaux étaient entrés dans la partie ouest de la ville, où un correspondant de l'AFP a vu des dizaines de maisons et de voitures brûlées et des hommes armés mettre le feu à des magasins après les avoir pillés. « Porcs de Druzes », « Nous venons vous égorger », affirment des graffitis laissés sur les murs. L'annonce du cessez-le-feu est intervenue quelques heures après une déclaration de Washington affirmant avoir négocié une trêve entre la Syrie et Israël, qui assure vouloir protéger les Druzes. Cet accord a permis le déploiement des forces gouvernementales dans la province, mais pas dans la ville même de Soueïda, ce que refusait jusqu'alors Israël. Israël, qui abrite une minorité druze, avait bombardé la semaine dernière le palais présidentiel et le quartier général de l'armée syrienne à Damas, ainsi que des positions des forces gouvernementales à Soueïda, pour les contraindre à quitter la région. Les violences ont fait plus de 1100 morts, selon l'OSDH, parmi lesquels 427 combattants et 298 civils druzes, dont 194 « exécutés sommairement » par les forces gouvernementales. Dans l'autre camp, 354 membres des forces gouvernementales et 21 Bédouins ont été tués. Près de 128 000 personnes ont été déplacées par les violences, d'après l'Organisation internationale pour les migrations. Présente principalement à Soueïda, la communauté druze de Syrie comptait avant la guerre civile quelque 700 000 personnes. Mais en raison de la vague d'émigration massive provoquée par la guerre, ils ne seraient plus que 600 000 aujourd'hui.


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3 days ago
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Un premier convoi d'aide entre à Soueida
Des membres des forces de sécurité intérieure montent la garde à un poste de contrôle pour empêcher les combattants bédouins d'avancer vers Soueida, en Syrie, le 20 juillet 2025 à Walgha. (Soueida) Un premier convoi d'aide humanitaire est entré dimanche dans la ville dévastée de Soueida dans le sud de la Syrie, où un cessez-le-feu est entré en vigueur après une semaine d'affrontements intercommunautaires qui ont fait plus de 1000 morts selon une ONG. Omar HAJ KADDOUR et Shadi AL DUBAISI, avec Acil TABBARA à Damas Agence France-Presse Ces violences, qui interviennent après des massacres de centaines de membres de la communauté alaouite en mars sur le littoral, fragilisent encore plus le pouvoir islamiste d'Ahmad al-Chareh qui s'est pourtant engagé à protéger les minorités, dans un pays meurtri par près de 14 ans de guerre civile. Les affrontements ont éclaté le 13 juillet entre des groupes druzes et des bédouins sunnites, aux relations tendues depuis des décennies, avant l'intervention des forces de sécurité et de combattants de tribus arabes venus d'autres régions syriennes, qui ont tous pris le parti des bédouins selon des ONG et des témoins. Dimanche, les journalistes de l'AFP présents à la périphérie de Soueida ont fait état d'une matinée sans affrontements. Un premier convoi d'aide humanitaire est entré dans la ville sinistrée, privée d'eau et d'électricité et où les vivres commencent à manquer. Soueida compte quelque 150 000 habitants. PHOTO OMAR HAJ KADOUR, AGENCE FRANCE-PRESSE Le convoi du Croissant-Rouge est formé de 32 véhicules chargés de vivres, de matériel médical, de carburant et de sacs mortuaires. Le convoi est formé de 32 véhicules chargés de vivres, de matériel médical, de carburant et de sacs mortuaires, a indiqué à l'AFP Omar al-Maliki, porte-parole du Croissant-Rouge syrien. La morgue de l'hôpital gouvernemental de Soueida est pleine et des corps jonchent le sol à l'extérieur de l'établissement, a constaté dimanche un photographe de l'AFP. Échange de prisonniers Les autorités avaient annoncé dans la nuit la fin des combats dans la ville à majorité druze, précisant que celle-ci avait été évacuée par les combattants tribaux. PHOTO KARAM ALMASRI, REUTERS Des combattants bédouins à Soueida, le 20 juillet 2025 Un porte-parole du Conseil syrien des tribus et clans a confirmé à la chaîne Al-Jazeera que les combattants avaient quitté la ville « en réponse à l'appel de la présidence et aux termes de l'accord » de cessez-le-feu. Samedi, des combattants tribaux étaient entrés dans la partie ouest de la ville, où un correspondant de l'AFP a vu des dizaines de maisons et de voitures brûlées et des hommes armés mettre le feu à des magasins après les avoir pillés. Sur les murs de maisons de la ville, dans un quartier qui a connu de violents affrontements, les assaillants ont laissé leurs marques : « Porcs de Druzes », « Nous venons vous égorger », affirment des graffitis, selon un photographe de l'AFP. Un échange de prisonniers entre groupes druzes et bédouins était prévu samedi soir dans un village de la province de Soueida. L'émissaire spécial des États-Unis pour la Syrie, Tom Barrack, a affirmé sur X que le prochain pas vers « une désescalade durable est un échange complet d'otages et de détenus, dont la logistique est en cours ». L'annonce du cessez-le-feu par Damas est intervenue quelques heures après une déclaration de Washington affirmant avoir négocié une trêve entre Israël et la Syrie. PHOTO OMAR SANADIKI, ASSOCIATED PRESS Un convoi de véhicules chargés de nourriture et d'autres produits est en route vers Soueida, le 20 juillet 2025. Cet accord a permis le déploiement des forces gouvernementales dans la province – mais pas dans la ville même de Soueida – ce que refusait jusqu'alors Israël. Israël qui abrite une minorité druze et affirme vouloir protéger cette communauté avait bombardé des positions gouvernementales à Soueida et à Damas plus tôt dans la semaine, pour contraindre les forces gouvernementales de se retirer de la région. 128 000 déplacés Les violences ont fait plus de 1000 morts en une semaine, selon un nouveau bilan fourni par l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH). Selon l'OSDH, ce bilan inclut 336 combattants druzes et 298 civils druzes, dont 194 « exécutés sommairement par des membres des ministères de la Défense et de l'Intérieur ». Figurent également parmi les morts 342 membres des forces de sécurité gouvernementales et 21 Bédouins. Près de 128 000 personnes ont été déplacées par les violences, d'après l'Organisation internationale pour les migrations. Des affrontements avaient opposé en avril des combattants druzes aux forces de sécurité près de Damas et à Soueida, faisant plus de 100 morts. En mars, des massacres avaient fait plus de 1700 morts, essentiellement des membres de la communauté alaouite dont est issu l'ex-président Bachar al-Assad, après des affrontements dans l'ouest du pays, selon un bilan de l'OSDH. Dimanche, la présidence a annoncé qu'une commission d'enquête sur ces massacres avait remis son rapport à M. Chareh, sans en révéler la teneur. Présente principalement à Soueida, la communauté druze de Syrie comptait avant la guerre civile quelque 700 000 personnes. Cette minorité est aussi implantée au Liban et en Israël.


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4 days ago
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La Syrie et Israël s'accordent sur un cessez-le-feu, mais les affrontements se poursuivent
La Syrie et Israël s'accordent sur un cessez-le-feu, mais les affrontements se poursuivent (Walghā) Le gouvernement syrien et Israël se sont accordés vendredi soir sur un cessez-le-feu sous l'égide des États-Unis, mais des affrontements opposent toujours des combattants tribaux et druzes à l'entrée de Soueida, dans le sud de la Syrie, où des violences ont déjà fait des centaines de morts et des dizaines de milliers de déplacés depuis près d'une semaine. Bakr AL KASSEM, avec Acil TABBARA à Damas Agence France-Presse Le premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou et le président intérimaire syrien Ahmad al-Chareh « ont accepté un cessez-le-feu », a annoncé l'émissaire américain pour la Syrie Tom Barrack, deux jours après des bombardements israéliens sur Damas. « Nous appelons les druzes, les bédouins et les sunnites à déposer les armes, et, ensemble, avec les autres minorités, à construire une identité syrienne nouvelle et unie, dans la paix et la prospérité avec ses voisins », a écrit M. Barrack sur le réseau social X. La présidence syrienne a affirmé vendredi travailler à l'envoi d'une « force spéciale » dans la région à majorité druze de Soueida, d'où elle avait retiré ses soldats la veille sous la pression d'Israël. Depuis dimanche, les affrontements entre groupes druzes et tribus bédouines locales, aux relations tendues depuis des années, y ont fait au moins 638 morts selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH). L'hôpital gouvernemental de Soueida, le seul de la ville qui fonctionne encore, a accueilli « plus de 400 corps depuis lundi matin », parmi lesquels « des femmes, des enfants et des personnes âgées », a dit à l'AFP le médecin Omar Obeid. « Une fosse commune » Désolé, votre navigateur ne supporte pas les videos « Ce n'est plus un hôpital, c'est une fosse commune », a déclaré à un correspondant de l'AFP Rouba, membre du personnel de l'hôpital qui ne veut pas donner son nom de famille. Ces violences fragilisent encore plus le pouvoir d'Ahmad al-Chareh qui, à la tête d'une coalition de groupes rebelles islamistes, avait renversé le président Bachar al-Assad en décembre, dans un pays meurtri par près de 14 ans de guerre civile. Dans un communiqué vendredi soir, la présidence a exhorté « toutes les parties à faire preuve de retenue et à privilégier la raison », tout en affirmant travailler « à l'envoi d'une force spéciale pour mettre fin aux affrontements ». Le pouvoir syrien, disant vouloir rétablir l'ordre, avait déjà déployé ses forces mardi à Soueida, jusque-là contrôlée par des combattants druzes. L'OSDH, des témoins et des groupes druzes ont toutefois accusé les forces syriennes d'avoir combattu au côté des bédouins et d'avoir commis des exactions. Les forces gouvernementales s'étaient retirées jeudi de la ville, après des menaces et des bombardements d'Israël qui a dit vouloir protéger la minorité druze, M. Chareh affirmant sa volonté d'éviter une « guerre ouverte » avec Israël. PHOTO KHALIL ASHAWI, REUTERS Des combattants bédouins se déplacent à bord d'une caisse de camionnette vendredi à Soueida. Un cessez-le-feu a été conclu entre les parties syriennes, mais la présidence a accusé jeudi les combattants druzes de l'avoir violé. Vendredi matin, des combattants de tribus arabes sunnites, qui ont afflué de différentes régions syriennes pour prêter main forte aux bédouins, s'étaient massés autour de Soueida, selon des correspondants de l'AFP sur place. Et vendredi soir, quelque 200 de ces combattants ont été vus par l'AFP échangeant des tirs d'armes automatiques à l'entrée ouest de la ville avec les groupes druzes positionnés à l'intérieur. « Plus de lait pour les nourrissons » L'OSDH a confirmé des combats dans ce secteur, ajoutant que « des bombardements visaient des quartiers de la ville ». PHOTO KHALIL ASHAWI, REUTERS Les combats ont provoqué le déplacement de près de 80 000 personnes. Un chef tribal, Anas Al-Enad, a affirmé au correspondant de l'AFP près du village druze de Walgha être venu avec ses hommes de la région de Hama (centre) « en réponse aux appels à l'aide des bédouins ». Le correspondant de l'AFP a vu des maisons, des commerces et des voitures brûlés à Walgha, désormais sous contrôle des forces tribales et des bédouins. Selon l'OSDH, « les combattants tribaux sont encouragés et soutenus par les autorités syriennes qui ne peuvent plus se déployer à Soueida en raison des menaces d'Israël ». Près de 80 000 personnes ont été déplacées en raison des violences, s'est alarmée l'Organisation internationale pour les migrations (OIM). Dans Soueida privée d'eau et d'électricité et où les communications sont coupées, « la situation est catastrophique. Il n'y a même plus de lait pour nourrissons », a déclaré à l'AFP le rédacteur en chef du site local Suwayda 24, Rayan Maarouf. Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) s'est dit « profondément préoccupé par la détérioration rapide de la situation humanitaire » dans la région. « Les gens manquent de tout. Les hôpitaux ont de plus en plus de mal à soigner les blessés et les malades », a déclaré Stephan Sakalian, chef de la délégation du CICR en Syrie. Présente principalement à Soueida, la communauté druze de Syrie comptait avant la guerre civile quelque 700 000 personnes. Cette minorité ésotérique issue d'une branche de l'islam est aussi implantée au Liban et en Israël.


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4 days ago
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Israël et la Syrie s'accordent sur un cessez-le-feu
Le premier ministre israélien Benjamin Netanyahou et le président syrien Ahmad al-Chareh se sont accordés sur un cessez-le-feu, deux jours après les frappes israéliennes ayant visé Damas, a annoncé l'émissaire américain pour la Syrie Tom Barrack vendredi 18 juillet. «Le premier ministre israélien (Benyamin) Netanyahou et le président syrien Ahmad al-Chareh, avec le soutien du secrétaire d'État américain (Marco) Rubio, ont accepté un cessez-le-feu», écrit Tom Barrack sur le réseau social X. «Nous appelons les druzes , les bédouins , et les sunnites à déposer les armes, et, ensemble, avec les autres minorités, à construire une identité syrienne nouvelle et unie, dans la paix et la prospérité avec ses voisins», poursuit l'émissaire américain.


24 Heures
5 days ago
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L'ONU réclame des enquêtes après 600 morts en Syrie
Le Haut-Commissaire aux droits humains demande des investigations transparentes sur les affrontements à Soueida. Les forces gouvernementales se sont retirées face aux menaces israéliennes. Publié aujourd'hui à 13h59 À la suite des affrontements dans le sud de la Syrie qui ont fait près de 600 morts, l'ONU demande des enquêtes. AP PHOTO/GHAITH ALSAYED Le Haut-Commissaire de l'ONU aux droits humains Volker Türk a demandé vendredi des enquêtes «rapides» et «transparentes» après des affrontements dans le sud de la Syrie qui ont fait près de 600 morts en quelques jours. «Cette effusion de sang et cette violence doivent cesser, et la protection de toutes les personnes doit être la priorité absolue», a déclaré M. Türk dans un communiqué. «Des enquêtes indépendantes, rapides et transparentes doivent être menées sur toutes les violations, et les responsables doivent être amenés à rendre des comptes», a relevé le Haut-Commissaire, qui demande aux autorités syriennes d'y veiller. «L'incitation à la violence et les discours de haine, en ligne comme hors ligne, doivent également cesser», a-t-il ajouté. Il réclame des mesures immédiates «pour éviter que de telles violences ne se reproduisent», soulignant que «la revanche et la vengeance ne sont pas la solution». Frappes israéliennes à Soueida La ville syrienne à majorité druze de Soueida compte ses morts vendredi après le retrait des troupes gouvernementales, décidé par le président intérimaire Ahmad al-Chareh pour éviter selon lui une «guerre ouverte» avec Israël. Israël a menacé mercredi d'intensifier ses frappes si les forces syriennes ne quittaient pas cette province du sud de la Syrie, où les combats ont fait près de 600 morts selon une ONG. Des violences ont éclaté dimanche à travers la province entre tribus bédouines sunnites et combattants druzes. «Près de 2000 familles ont été déplacées» selon l'ONU. Le pouvoir syrien, disant vouloir rétablir l'ordre, a déployé ses forces mardi à Soueida, jusque-là contrôlée par des combattants druzes. L'OSDH, des témoins et des groupes druzes ont toutefois accusé les forces syriennes d'avoir combattu au côté des tribus et d'avoir commis des exactions. Témoignages partagés à l'ONU Le Haut-Commissariat de l'ONU aux droits humains a reçu des témoignages «de Syriens en détresse qui craignent pour leur vie et celle de leurs proches». Il a également fait part de ses préoccupations concernant les informations faisant état de victimes civiles à la suite des frappes aériennes israéliennes sur Soueida, Deraa et dans le centre de Damas. «Des attaques telles que celle de mercredi sur Damas présentent de grands risques pour les civils et les biens de caractère civil. Ces attaques doivent cesser», a déclaré le Haut-Commissaire. Il a également appelé «les autorités intérimaires syriennes à publier les résultats des enquêtes menées par la commission nationale d'enquête sur les violences survenues dans les zones côtières au début de l'année». Massacres précédents en Syrie En mars dernier, des massacres avaient fait plus de 1700 morts, essentiellement des Alaouites, après des affrontements entre les forces de sécurité et des hommes fidèles à Bachar al-Assad dans l'ouest du pays, selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH). Le président syrien par intérim a promis de poursuivre les responsables des massacres et formé une commission d'enquête indépendante. «Nous savons qu'elle a achevé ses travaux et remis un rapport au président al-Chareh. Nous attendons la publication du rapport», a déclaré vendredi une porte-parole du Haut-Commissaire de l'ONU, Ravina Shamdasani, aux journalistes à Genève. «La transparence est essentielle et, jusqu'à présent, elle fait défaut», a-t-elle dit. Violences à Soueida Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters AFP Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.