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Israël et la Syrie s'accordent sur un cessez-le-feu

Israël et la Syrie s'accordent sur un cessez-le-feu

Le Figaro4 days ago
Le premier ministre israélien Benjamin Netanyahou et le président syrien Ahmad al-Chareh se sont accordés sur un cessez-le-feu, deux jours après les frappes israéliennes ayant visé Damas, a annoncé l'émissaire américain pour la Syrie Tom Barrack vendredi 18 juillet. «Le premier ministre israélien (Benyamin) Netanyahou et le président syrien Ahmad al-Chareh, avec le soutien du secrétaire d'État américain (Marco) Rubio, ont accepté un cessez-le-feu», écrit Tom Barrack sur le réseau social X. «Nous appelons les druzes , les bédouins , et les sunnites à déposer les armes, et, ensemble, avec les autres minorités, à construire une identité syrienne nouvelle et unie, dans la paix et la prospérité avec ses voisins», poursuit l'émissaire américain.
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Sur la situation à Gaza, l'ONU et l'UE s'alarment des opérations « indéfendables » d'Israël
Sur la situation à Gaza, l'ONU et l'UE s'alarment des opérations « indéfendables » d'Israël

Le HuffPost France

timean hour ago

  • Le HuffPost France

Sur la situation à Gaza, l'ONU et l'UE s'alarment des opérations « indéfendables » d'Israël

INTERNATIONAL - Bientôt un an et dix mois de guerre dans la bande de Gaza. Et pour beaucoup, la coupe est pleine à l'heure où Israël y intensifie ses opérations. Que ce soit l'ONU, l'Union européenne, certains organes de presse ou des responsables religieux, les condamnations de l'action militaire de Tsahal prennent une nouvelle ampleur ce mardi 22 juillet. L'ONU, par l'intermédiaire de son Haut-Commissariat aux droits de l'homme, alerte en effet sur le nombre croissant de victimes civiles tentant simplement d'obtenir de l'aide. De la fin du mois de mai au 21 juillet, l'ONU a ainsi « recensé 1 054 personnes tuées à Gaza alors qu'elles tentaient d'obtenir de la nourriture ». L'organisation précise que « 766 d'entre elles ont été tuées à proximité des sites de la fondation GHF (soutenue par les États-Unis et Israël, NDLR) et 288 à proximité des convois d'aide de l'ONU et d'autres organisations humanitaires ». Un bilan inacceptable pour l'instance internationale qui cible comme unique responsable « l'armée israélienne ». « C'est moralement inacceptable et injustifiable », a également commenté ce mardi le patriarche latin de Jérusalem, Pierbattista Pizzaballa, à son retour de Gaza. Un point de vue également partagé par l'UE, qui indique ce même jour que l'armée israélienne « doit cesser » de tuer des civils palestiniens se rassemblant aux points de distribution d'aide humanitaire à Gaza. Deux semaines après un accord La cheffe de la diplomatie de l'UE, Kaja Kallas, affirme même avoir échangé à ce sujet avec le ministre israélien des Affaires étrangères Gideon Saar. Elle lui a indiqué « clairement que l'armée israélienne devait cesser de tuer des personnes aux points de distribution » d'aide humanitaire. Tuer des civils cherchant de l'aide à Gaza « est indéfendable », a insisté la responsable estonienne. Ce nouvel avertissement en direction de l'État hébreu intervient deux semaines après un accord conclu avec Israël, qui devait enfin permettre d'améliorer les livraisons d'aide humanitaire à Gaza. « Israël a respecté certains engagements, comme je l'ai déjà indiqué la semaine dernière, mais il est clair qu'il reste encore beaucoup à faire », a nuancé Kaja Kalla, qui assure maintenir « la pression » auprès d'Israël. D'ailleurs, dans un message publié sur X, Kaja Kallas assure avoir rappelé au ministre israélien que « toutes les options restaient sur la table » si Israël ne respectait pas ses engagements. Les accusations à l'encontre d'Israël sont encore plus larges. Car lors d'une prise de parole ce mardi, le Haut-Commissaire de l'ONU aux droits de l'homme Volker Türk a alerté sur le risque « extrêmement élevé » de violations graves du droit international après l'extension des opérations militaires israéliennes à Gaza. Il juge que les « frappes aériennes et opérations terrestres israéliennes entraîneront inévitablement de nouvelles pertes civiles ». « Il semblait impossible que le cauchemar puisse empirer. Et pourtant, c'est le cas », a commenté avec gravité le commissaire onusien. 88 % de Gaza soumis à l'armée israélienne Pour rappel, l'armée israélienne a étendu lundi son offensive dans un nouveau secteur de la bande de Gaza, Deir al-Balah, dans le centre, et entend agir dans des zones où elle n'était jamais allée au cours des 21 mois de guerre contre le Hamas, sommant les habitants d'évacuer les lieux. À ce stade, le Bureau des affaires humanitaires de l'ONU estime qu'entre 50 000 et 80 000 personnes se trouvent dans cette zone. Et que près de 88 % du territoire de Gaza est désormais soumis à un ordre d'évacuation israélien ou inclus dans une zone militarisée israélienne. « Les derniers ordres israéliens de déplacement, suivis par des attaques intensives dans le sud-ouest de Deir al-Balah (...) ont aggravé la souffrance des Palestiniens affamés », a poursuivi Volker Türk. Il souligne aussi que « la zone visée » par les attaques « abrite plusieurs organisations humanitaires », comme des cliniques, des installations médicales, des abris, une cuisine communautaire ou des centres d'accueil. Une fois encore, l'UE suit l'ONU sur ce sujet. Dans un rapport de la Commission européenne présenté fin juin aux Vingt-Sept, l'UE estimait qu'Israël a violé l'article 2 de l'accord d'association qui l'unit à elle en matière de respect des droits de l'homme. La cheffe de la diplomatie européenne établissait une liste d'options possibles pour les 27. Parmi elles, la suspension de l'accord tout entier, l'interdiction des exportations en provenance des territoires palestiniens occupés, la révision de la politique de visas ou encore la suspension de la partie commerciale de l'accord d'association. Mais toute décision requiert l'unanimité des 27 pays membres, ou la majorité qualifiée s'il s'agit de la partie commerciale de l'accord.

«Un symbole d'espoir» : dans un monastère israélien, des vignes replantées malgré les incendies et les craintes de bombardements
«Un symbole d'espoir» : dans un monastère israélien, des vignes replantées malgré les incendies et les craintes de bombardements

Le Figaro

time2 hours ago

  • Le Figaro

«Un symbole d'espoir» : dans un monastère israélien, des vignes replantées malgré les incendies et les craintes de bombardements

À Latroun dans le centre d'Israël, un incendie avait détruit en avril dernier un tiers des vignes du monastère. Les moines présents sur le site ont entrepris une replantation. Troquant son habit de moine contre une salopette et un chapeau, le père Christian-Marie s'agenouille aux côtés des bénévoles dans la terre fraîchement retournée, plantant de nouvelles vignes pour remplacer celles détruites par un incendie en avril. La culture des raisins et la production de vin au monastère de Latroun remontent à l'arrivée des moines français il y a 135 ans et constituent depuis un pilier de leur vie spirituelle ainsi qu'un important moyen de subsistance. Les moines expliquent que les incendies de fin avril ont détruit près d'un tiers de leurs vignes, soit environ cinq hectares. À découvrir Découvrez toutes les dates des foires aux vins d'automne 2025 Face à la destruction, ils ont lancé un appel à l'aide pour replanter les vignes, mobilisant une poignée de bénévoles venus creuser et planter sous un soleil de plomb. Pour le père Christian-Marie, qui vit au monastère depuis près de 28 ans, planter de nouvelles vignes est «un symbole d'espoir». «Parce que si nous pensions que demain, la terre serait bombardée et réduite à néant, nous n'entreprendrions rien.» Publicité «Pour moi, c'est très important de prier pour la paix quand je vis dans ce monastère», confie-t-il. Dans le silence, les bénévoles transportent des plateaux de jeunes plants qu'ils alignent soigneusement en longues rangées sur une parcelle du monastère épargnée par les flammes. Les moines en robe distribuent des piquets et pressent délicatement les plants dans la terre. «Entre les mains de Dieu» Pour Noga Eshed, 74 ans, bénévole venue de Tel-Aviv, l'exercice représente une reconnexion avec la nature. «Je vois des gens toucher la terre, le sol. Et ce n'est pas très courant. Nous sommes très déconnectés de cela de nos jours», dit-elle, une truelle à la main. Mme Eshed, qui a déjà été bénévole au monastère à plusieurs reprises, affirme que les «frères» sont de «bons amis». Les moines de Latroun appartiennent à l'ordre des trappistes, une branche du catholicisme romain centrée sur la prière contemplative et une vie de simplicité. Attisés par la canicule et des vents violents, des incendies de forêt avaient fait rage en avril dans les zones bordant l'autoroute entre Jérusalem et Tel-Aviv. À lire aussi Sur une île au large de Cannes, des vins d'exception produits en toute discrétion par des moines Les flammes ont atteint les abords du monastère de Latroun, entraînant l'évacuation de la vingtaine de ses occupants. «Cela a été très difficile parce que nous n'avons pas l'habitude de quitter notre monastère et certains frères sont très âgés», a dit à l'AFP le frère Athanase. Au départ, les moines redoutaient que le monastère ait été détruit par les flammes, a-t-il indiqué. L'édifice a toutefois été épargné, bien que de vastes portions des terres agricoles aient été ravagées. Outre les vignobles, le domaine de Latroun comptait environ 5.000 oliviers, dont un millier a entièrement brûlé lors de l'incendie. Selon le frère Athanase, 70% des oliviers ont souffert des flammes et il faudra environ quatre ans pour retrouver une production normale. L'année dernière, le monastère a produit trois tonnes d'huile d'olive, mais «il n'y aura pas de production cette année», déplore-t-il. «C'est difficile pour nous car nous vivons de notre production.» Debout dans le vignoble nouvellement replanté, le père Aloïs espère que le monastère sera épargné à l'avenir par un incendie aussi destructeur, tout en assurant que les moines sont désormais mieux préparés. «En fin de compte, nous sommes entre les mains de Dieu», lance-t-il.

Guerre à Gaza : la communauté internationale de plus en plus inquiète pour les civils
Guerre à Gaza : la communauté internationale de plus en plus inquiète pour les civils

Le Parisien

time3 hours ago

  • Le Parisien

Guerre à Gaza : la communauté internationale de plus en plus inquiète pour les civils

Depuis le début de la guerre, des voix s'élèvent ponctuellement. Mais ces derniers jours, elles se font de plus en plus fortes. La communauté internationale s'inquiète de la nouvelle offensive terrestre lancée par Israël sur le centre de la bande de Gaza. Ce mardi, au lendemain du début des opérations à Deir al-Balah où l'armée israélienne a prévu d'aller dans des zones où elle n'était, jusqu'ici, « jamais intervenue », l'ONU a alerté sur le risque « extrêmement élevé » de violations graves du droit international. « Ces frappes aériennes et opérations terrestres israéliennes entraîneront inévitablement de nouvelles pertes civiles et la destruction d'infrastructures civiles », a estimé le Haut-Commissaire de l'ONU aux droits de l'homme, Volker Türk. Quelques heures plus tôt, le ministre des Affaires étrangères français, Jean-Noël Barrot, avait déjà condamné « avec la plus grande fermeté » la « déplorable » extension de l'offensive israélienne à Gaza lancée lundi, « qui va aggraver une situation déjà catastrophique ». Après 21 mois de guerre, l'ONU et des ONG s'inquiètent des risques de famine sur le territoire . Lundi, l'agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (Unrwa) s'est alarmée d'une malnutrition grandissante dans le territoire. « Levez le siège et laissez l'aide humanitaire entrer », a-t-elle imploré. Ce mardi, un hôpital de l'enclave a affirmé que 21 enfants étaient morts de malnutrition et de faim en 72 heures. Le patriarche latin de Jérusalem, Pierbattista Pizzaballa , qui s'est rendu à Gaza, a affirmé à des journalistes avoir « vu des hommes attendre pendant des heures sous le soleil dans l'espoir d'un simple repas », a déclaré celui qui représente la plus haute autorité catholique de Terre Sainte. « C'est moralement inacceptable et injustifiable », a-t-il ajouté. Un avis partagé par le président turc, Recep Tayyip Erdogan. Ce mardi, il a lui aussi jugé « inacceptable » que les Palestiniens de la bande de Gaza meurent « chaque jour parce qu'ils ne trouvent pas un morceau de pain ou une gorgée d'eau ». Cette inquiétude s'ajoute aux récits de plus en plus nombreux d'habitants de Gaza visés par des tirs alors qu'ils tentent de récupérer de l'aide humanitaire dans les points de distribution . Dimanche, la Défense civile du territoire palestinien a rapporté que des tirs israéliens sur des personnes « attendant de l'aide » avaient fait plus de 90 morts . L'ONU a recensé 1 054 personnes tuées alors qu'elles tentaient d'obtenir de la nourriture, dont 766 « à proximité des sites » de la fondation GHF, soutenue par les États-Unis et Israël. Tuer des civils cherchant de l'aide « est indéfendable », a réagi la cheffe de la diplomatie de l'Union européenne, Kaja Kallas, après un entretien avec le ministre israélien des Affaires étrangères, Gideon Saar, ce mardi. « J'ai clairement indiqué que l'armée israélienne devait cesser de tuer des personnes aux points de distribution » d'aide humanitaire, a-t-elle insisté.

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