Dernières actualités avec #Alexandre


Le Figaro
17-07-2025
- Le Figaro
Russie : 126 drones ukrainiens interceptés, un mort et quatre blessés dans des frappes menées par Kiev
L'Ukraine a prévenu qu'elle intensifierait ses frappes en Russie en réponse à la multiplication ces dernières semaines des attaques russes contre son territoire, qui ont tué des dizaines de civils. La Russie a affirmé jeudi matin avoir intercepté 126 drones au-dessus de son territoire, faisant état d'un mort et de quatre blessés parmi les civils dans les frappes. L'Ukraine a prévenu qu'elle intensifierait ses frappes en Russie en réponse à la multiplication ces dernières semaines des attaques russes contre son territoire, qui ont tué des dizaines de civils. Les forces antiaériennes russes ont intercepté et détruit 122 drones dans la nuit et quatre autres dans la matinée, la plupart dans les régions du sud-ouest, frontalières de l'Ukraine, mais aussi trois dans la région Moscou, a précisé le ministère de la Défense dans un communiqué publié sur Telegram. À lire aussi Guerre en Ukraine : ce que cherche Donald Trump en menaçant de sanctionner les alliés de la Russie Publicité Trump veut pousser Poutine à un accord de paix Une femme a été tuée et un homme blessé dans la nuit de mercredi à jeudi par une frappe de drone ukrainien dans la région de Belgorod, frontalière de l'Ukraine, a indiqué sur Telegram le gouverneur de la région, Viatcheslav Gladkov. Trois adolescents ont par ailleurs été blessés dans la nuit dans la région de Voronej (sud-ouest), frontalière de l'Ukraine, par des fragments de drone abattu au-dessus d'un immeuble, a affirmé le gouverneur de la région, Alexandre Goussev, sur Telegram. Lundi, le président américain Donald Trump a annoncé que l'Ukraine recevrait un «très grand nombre d'équipements militaires», grâce à un accord conclu entre l'Otan et les États-Unis. Il espère ainsi pousser à un accord de paix le président russe Vladimir Poutine, qui a rejeté plusieurs propositions de cessez-le-feu et a intensifié ses frappes aériennes en Ukraine. Trump a donné à la Russie un ultimatum de 50 jours pour mettre fin à la guerre en Ukraine sous peine de sanctions sévères.


24 Heures
09-07-2025
- Sport
- 24 Heures
Un supporter vaudois sanctionné après un derby lémanique explosif
Un jeune Vaudois de 21 ans a été jugé mardi à Vevey, notamment pour émeute et infraction à la loi fédérale sur les explosifs. Publié aujourd'hui à 19h04 La partie avait été interrompue à plusieurs reprises à cause des fumigènes allumés par les deux camps. Pascal Muller/freshfocus En bref: Le Lausanne-Sport et Servette n'avaient pas réussi à se départager sur le terrain de la Tuilière, le 9 décembre 2023 (1-1). Un match tendu, interrompu à plusieurs reprises par les fumigènes des kops vaudois et genevois, qui s'est prolongé après le coup de sifflet final. Les supporters des deux camps ont dû être départagés par les forces de l'ordre au moment du retour des Servettiens vers la gare. Présent au stade, Alexandre* a été jugé ce mardi à Vevey , notamment pour émeute et infraction à la loi fédérale sur les explosifs. Le Ministère public affirme notamment que le prévenu «a récupéré des torches lancées par le groupe [servettien] et relancé ces engins de l'autre côté du mur, où se trouvaient d'autres personnes, sans les blesser». Alexandre* a également «fait usage, depuis les gradins, de trois torches qu'il avait achetées au préalable et introduites dans le stade, alors que ces engins sont interdits». Cet habitant de la Glâne fribourgeoise a reconnu les faits pour lesquels il a déjà écopé d'une interdiction de stade de 3 ans. «Les actions individuelles et ciblées contre les fauteurs de troubles fonctionnent, contrairement à la répression généralisée, explique Vincent Steinmann, président du Lausanne-Sport. Actuellement, une dizaine de supporters du LS sont bannis de notre enceinte.» Malgré sa présence dans la tribune, Alexandre* ne fréquentait que de manière épisodique le kop sud. «Fan de foot depuis tout petit, il a tout naturellement commencé à suivre des matches du Lausanne-Sport, explique la procureure Carole Delétra. Mais ce n'est pas un ultra au sens propre du terme. Il n'avait pas de rôle actif dans un groupe.» Les débordements de décembre 2023 à la Tuilière n'étaient qu'un seul des neuf autres délits reprochés à ce jeune homme de 21 ans. Des cas souvent graves qui n'avaient aucun lien avec le football. Le parquet a requis une peine globale de 3 ans et demi de prison ferme. Le verdict sera rendu par écrit dans la semaine. À lire sur cette affaire Newsletter «La semaine vaudoise» Retrouvez l'essentiel de l'actualité du canton de Vaud, chaque vendredi dans votre boîte mail. Autres newsletters Ugo Imsand est journaliste à la rubrique sportive de 24 Heures, de la Tribune de Genève et du Matin Dimanche. Ce trentenaire lausannois couvre en particulier le football suisse et international depuis une douzaine d'années. Il réalise aussi des articles plus magazine sur le sport en général et ses liens étroits avec le reste de la société. Plus d'infos @UgoCurty Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.


24 Heures
09-07-2025
- Politics
- 24 Heures
Ils filmaient leurs agressions pour les réseaux, la justice vaudoise les juge
Trois jeunes Vaudois ont été jugés ce mardi à Vevey pour une série d'agressions gratuites et d'autres délits violents. Publié aujourd'hui à 18h34 Une altercation a notamment éclaté devant une boîte de nuit lausannoise en décembre 2023. Getty Images En bref: Un procès a rappelé mardi à Vevey que le hasard fait parfois mal les choses. Il suffit de se trouver au mauvais endroit, au mauvais moment. Sur le chemin d'une bande de jeunes inconnus, croisés au fond du bus ou à la sortie d'une boîte de nuit lausannoise. Une rencontre anodine, qui vire au règlement de comptes. L'une des victimes a été hospitalisée durant deux jours juste avant Noël 2023, le visage fracassé par les coups de pied reçus au sol, sous les yeux de noctambules impuissants. Remake d'«Orange Mécanique» à l'accent vaudois. «Cette violence gratuite peut tomber sur n'importe qui, sans raison. C'est préoccupant. Il suffit de réagir à une claque ou une insulte et ça peut dégénérer», explique la procureure Carole Delétra, qui a requis de la prison ferme contre deux des trois prévenus à Vevey . «C'est une affaire qui sort du lot par l'intensité de la violence et des humiliations qu'on peut faire subir à d'autres jeunes. Une des victimes a été frappée pendant plusieurs heures. Heureusement, le Ministère public ne doit pas traiter de tels dossiers tous les jours.» Des agressions filmées pour humilier Alexandre*, Denis* et Patrick* ont comparu devant le Tribunal d'arrondissement de l'Est vaudois. Le second – incarcéré depuis janvier 2024 – a reconnu la gravité des faits. Il a présenté à plusieurs reprises ses excuses aux victimes, absentes à l'audience. «Ça aurait pu être encore pire, a admis Denis* devant les juges. Ça fait peur de se dire qu'en se bagarrant quelqu'un peut recevoir autant de dégâts.» Déjà condamné par la justice des mineurs, ce jeune de 19 ans comparaissait les pieds menottés, encadré par deux policiers, aux côtés de deux de ses copains. Le trio devait répondre d'une quinzaine de délits, dont l'attaque de connaissances qui leur devaient soi-disant 2500 francs. L'un des plaignants a été roué de coups, puis ses agresseurs l'ont obligé à retirer son training et lécher leurs chaussures pleines de boues. «Ce n'est pas très glorieux, a reconnu Denis* d'une petite voix, la tête souvent penchée vers ses genoux. C'était de l'humiliation pure et dure. J'aurais dû dire stop. Le fait d'avoir fumé et un peu bu, ça n'aide pas. Même si ce n'est pas une excuse bien sûr.» Ces faits d'armes étaient immortalisés en vidéo et partagés en ligne. «Ils se mettent en scène pour se faire mousser auprès de leurs copains, poursuit la procureure Carole Delétra. Une partie de la jeunesse est axée sur les réseaux. On se filme beaucoup plus qu'avant, que ce soit lors de bagarres ou de rodéos routiers. C'est un phénomène sociétal.» Le rôle des réseaux sociaux Patrick*, le troisième prévenu, maniait notamment son smartphone au guidon de son scooter. «Ce n'est parfois qu'en regardant les vidéos que je me suis rendu compte plus tard des risques que je prenais», a-t-il avoué. «Et que vous faisiez courir aux autres», l'a repris la juge. Les réseaux sociaux ont servi de caisse de résonance, selon Maître Albert Habib, conseil de Denis*. «Malheureusement, il est si facile de visionner même sans le vouloir, des vidéos violentes. Cette banalisation de la violence a pu influencer mon client à filmer des scènes de ce genre.» Prison ferme requise La procureure a requis des peines de prison. Les trois avocats de la défense se sont ralliés à ce réquisitoire. Le Tribunal devra encore confirmer ces sanctions, dans le verdict rendu dans la semaine par écrit. Alexandre*, qui a déjà passé six mois à l'ombre, risque 42 mois ferme. Il bénéficiait d'une liberté conditionnelle au moment de l'audience. «C'est une peine équilibrée, qui tient compte des faits reprochés, mais aussi de la réalité d'un jeune en manque de repères structurants», a réagi son avocate, Me Aude Magnien. De son côté, Denis* pourrait écoper de 36 mois de prison, dont 18 ferme. Peine qu'il a déjà purgée dans sa totalité. «La détention est assez dure, a-t-il expliqué durant le procès. Je n'ai vraiment pas envie d'y retourner. Cela m'a fait comprendre que ce n'est pas ça la vie.» Sa maman est venue témoigner, la gorge souvent nouée par l'émotion. Elle a prié les juges de lui «rendre [son] fils». «Je vous promets que vous n'entendrez plus jamais parler de lui. Même s'il m'a fait mal, je serais prête à aller au bout du monde pour lui. Mais à partir de maintenant, il faut qu'il fasse les choses bien.» Enfin, Patrick* devrait s'en sortir avec 18 mois de sursis. Il n'a pas participé aux agressions gratuites, se contentant de conduire un SUV volé, qu'il a finalement aidé à brûler. Au lendemain de son procès, l'apprenti de 19 ans a assisté à la cérémonie de remise de son CFC. À lire sur les réseaux sociaux Newsletter «La semaine vaudoise» Retrouvez l'essentiel de l'actualité du canton de Vaud, chaque vendredi dans votre boîte mail. Autres newsletters Ugo Imsand est journaliste à la rubrique sportive de 24 Heures, de la Tribune de Genève et du Matin Dimanche. Ce trentenaire lausannois couvre en particulier le football suisse et international depuis une douzaine d'années. Il réalise aussi des articles plus magazine sur le sport en général et ses liens étroits avec le reste de la société. Plus d'infos @UgoCurty Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.