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Nice : interdite aux toxicomanes, une rue du centre-ville est filtrée en journée par la police
Nice : interdite aux toxicomanes, une rue du centre-ville est filtrée en journée par la police

Le Parisien

time6 days ago

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  • Le Parisien

Nice : interdite aux toxicomanes, une rue du centre-ville est filtrée en journée par la police

Une mesure choc face aux « signalements répétés de consommation de drogue sur la voie publique » ! Jusqu'au mardi 22 juillet et peut-être plus tard en fonction de l'efficacité de la mesure, il faut montrer patte blanche pour pénétrer dans la rue Emma-et-Philippe-Tiranty, dans le centre de Nice (Alpes-Maritimes) à deux pas de la place Masséna. Face à la consommation récurrente de stupéfiants dans cette ruelle, et pour préserver la salubrité et prévenir des risques de troubles à l'ordre public, la mairie a en effet pris mardi un arrêté qui en limite l'accès de 8 à 20 heures. Six policiers municipaux de part et d'autre de cette artère sont chargés d'interdire l'accès aux véhicules et de filtrer les piétons.

«Ce n'est pas la Corrèze!» : la métropole de Nice défend l'exemption d'une commune de l'arrière-pays à la loi SRU
«Ce n'est pas la Corrèze!» : la métropole de Nice défend l'exemption d'une commune de l'arrière-pays à la loi SRU

Le Figaro

time13-07-2025

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«Ce n'est pas la Corrèze!» : la métropole de Nice défend l'exemption d'une commune de l'arrière-pays à la loi SRU

La métropole présidée par Christian Estrosi a voté vendredi matin en faveur d'une nouvelle demande d'exemption pour la commune de Levens, seule éligible à cette dérogation, malgré la vive opposition des écologistes qui dénoncent l'ouverture d'une «boîte de Pandore». Pour la troisième année consécutive, la commune de Levens (Alpes-Maritimes) espère obtenir une exemption à la loi SRU, qui impose aux communes un taux de 25 % de logements sociaux. Réunis en conseil métropolitain vendredi matin, les élus ont voté à la majorité en faveur du dépôt d'une nouvelle demande de dérogation auprès du préfet. Levens est la seule commune de la métropole de Nice à remplir les critères légaux pour solliciter ce dispositif. En 2008, elle comptait 1791 résidences principales pour 11 logements sociaux, soit un taux de 0,61 %. Au 1er janvier 2024, le chiffre s'établissait à 2296 résidences principales et 301 logements sociaux, soit 13,1 %, selon les informations de la métropole. Une progression notable mais encore loin des 25 % requis par la loi. Le maire (LR) de Levens, Antoine Véran, estime qu'il sera difficile d'aller au-delà. «Nous ne pourrons pas aller au-delà, pour des questions de foncier et de demande», a-t-il justifié au micro de BFM Côte d'Azur, soulignant l'éloignement de sa commune par rapport à la ville de Nice : «Si c'est pour importer des gens qui, lorsqu'ils arrivent, trouvent que le transport est trop cher et le coût de la vie trop élevé pour se rendre au travail – ce qui est vrai –, ça ne vaut pas la peine.» Publicité «Une brèche politique» Il revendique aussi le maintien de la douceur de vivre dans cette commune rurale de l'arrière-pays, où les habitations s'insèrent dans un environnement naturel préservé. Ce positionnement n'a, sans surprise, pas échappé aux critiques de la gauche métropolitaine. Juliette Chesnel-Le Roux, chef de file des écologistes à Nice, s'est opposée avec fermeté à la délibération. «Levens n'est ni isolée ni faiblement attractive. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Nice, selon l'Insee. Elle est à moins de 30 minutes en voiture de zones d'emploi majeures comme Carros ou l'Écovallée», a-t-elle rappelé. Selon l'élue, cette demande d'exemption constituerait «une brèche politique» : «C'est l'ouverture d'une boîte de Pandore, une remise en cause sournoise de la loi SRU, au moment même où 33.000 demandes de logements sociaux restent insatisfaites dans la métropole.» Dans le camp opposé, Jean Moucheboeuf, élu du groupe Retrouver Nice, a dénoncé «les contraintes absurdes d'une loi socialiste et communiste, scélérate, injuste et éloignée des réalités locales», estimant qu'elle «pénalise injustement nos communes» par «des obligations irréalistes» et des «sanctions financières injustifiées». Contraintes géographiques Pour Anthony Borré, vice-président de la Métropole et premier adjoint de Christian Estrosi à la Ville de Nice, cette exemption est pleinement justifiée. Ce dernier ne s'est ainsi pas privé de tancer vertement l'élue écologiste. «Madame Chesnel, non content d'avoir obtenu que ce taux passe de 20 à 25 % vient nous dire : 'La loi prévoit des exemptions, au secours, c'est un scandale, il ne faut surtout pas que ces critères légaux jouent à plein et faisons en sorte que chaque maire de la métropole puisse être taxé, pénalisé par l'État, sanctionné, peu importe sa configuration, ses contraintes, sa volonté politique de faire du logement'. Quelle belle vision de la société !», a-t-il déclaré. Et de poursuivre, soulignant les contraintes géographiques de la région : «Notre métropole n'est pas la Corrèze ou le Cantal. [...] Et donc oui, il y a des exemptions et je regrette que la commune de Levens soit la seule à pouvoir en bénéficier.» Le rapport a été adopté. Le dossier sera prochainement entre les mains du préfet de région qui, au nom de l'État, prendra la décision finale par arrêté.

Interdiction des paquebots XXL à Nice : le préfet saisit le tribunal administratif contre l'arrêté «illégal» d'Estrosi
Interdiction des paquebots XXL à Nice : le préfet saisit le tribunal administratif contre l'arrêté «illégal» d'Estrosi

Le Figaro

time11-07-2025

  • Politics
  • Le Figaro

Interdiction des paquebots XXL à Nice : le préfet saisit le tribunal administratif contre l'arrêté «illégal» d'Estrosi

Le représentant de l'État annonce par ailleurs réunir vendredi avec le préfet maritime une «table ronde sur la régulation des navires de croisière réunissant l'ensemble des acteurs concernés». Le préfet des Alpes-Maritimes a annoncé jeudi soir saisir le tribunal administratif pour contester un arrêté pris par la Métropole de Nice (Alpes-Maritimes) interdisant les escales des paquebots XXL, qu'il juge «illégal». Après avoir assoupli une première interdiction prise fin janvier, le maire de Nice et président de la métropole, Christian Estrosi, a pris mercredi un nouvel arrêté interdisant les escales de paquebot de plus de 450 passagers à Nice, et limitant le nombre de navires transportant plus de 2500 passagers à Villefranche-sur-Mer à 65 par an et pas plus d'un par jour. L'édile azuréen justifie cet arrêté au nom de «l'urgence climatique, la protection de la biodiversité marine, la promotion d'un tourisme raisonné et la protection du patrimoine». Publicité «Plusieurs illégalités» Selon la Métropole, cet arrêté, qui doit entrer en vigueur ce vendredi, affectera d'ici la fin de l'année cinq escales prévues dans le port de Nice, et 15 en 2026 sur un total de 176 déjà réservées. Concernant la gare maritime de Villefranche-sur-Mer, l'arrêté concerne d'ici la fin de l'année 12 escales de navires d'une capacité cumulée de plus de 38.000 passagers, et pour 2026, 53 escales d'une capacité totale cumulée de plus de 200.000 passagers, sur un total de 131 escales déjà réservées. Dans un communiqué, le préfet Laurent Hottiaux dit avoir «décidé de saisir le tribunal administratif de Nice pour obtenir la suspension et l'annulation de cet arrêté au motif qu'il est entaché de plusieurs illégalités et de nature à compromettre l'exercice d'une liberté publique ou individuelle». Le représentant de l'État annonce par ailleurs réunir vendredi avec le préfet maritime une «table ronde sur la régulation des navires de croisière réunissant l'ensemble des acteurs concernés». En janvier, l'annonce du maire de Nice, interdisant les escales de navires de plus de 900 passagers en rade de Villefranche-sur-Mer, avait provoqué la «stupéfaction» de l'association internationale des compagnies de croisières (CLIA) mais aussi un tollé parmi les élus des communes de la rade, les professionnels de la mer, les commerçants ou les taxis. Après Nice, la ville de Cannes a elle aussi décidé de limiter à partir de 2026 les paquebots géants dans sa baie en n'autorisant qu'un seul navire de plus de 3000 passagers à y mouiller chaque jour.

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