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Le locataire profite de la faiblesse de son propriétaire âgé pour détourner tout son patrimoine, soit 400.000 euros
Le locataire profite de la faiblesse de son propriétaire âgé pour détourner tout son patrimoine, soit 400.000 euros

Le Figaro

time16-07-2025

  • Business
  • Le Figaro

Le locataire profite de la faiblesse de son propriétaire âgé pour détourner tout son patrimoine, soit 400.000 euros

Si la législation française tend toujours à défendre le propriétaire, supposé en position de force, face au locataire censé être faible, l'actualité nous prouve que ce n'est pas toujours le cas. Après cette affaire d'un locataire ayant profité du coma de son propriétaire pour utiliser abondamment sa carte de crédit et son chéquier, voici un autre cas d'abus de faiblesse exercé sur un propriétaire âgé. Les faits se sont déroulés du côté des Mées, petite commune des Alpes-de-Haute-Provence où un agriculteur octogénaire a choisi de louer, fin 2012, un appartement aménagé dans son corps de ferme à un couple et leurs trois enfants. Moins d'un an après cette mise en location, l'épouse de l'agriculteur propriétaire décède, plaçant ce dernier dans une situation difficile. Comme le rapporte Le Dauphiné Libéré, c'est à partir de ce moment-là que le vieil homme va s'appuyer de plus en plus sur son locataire. Ce dernier s'occupe des affaires de son propriétaire, de ses papiers etc. jusqu'à gérer toutes ses affaires. Et ce rapprochement culmine avec la signature d'un testament le 6 mai 2015 où l'octogénaire lègue tous ses biens, un patrimoine évalué à 400.000 euros, à son locataire. À peine 2 mois après l'établissement de ce testament, le vieil homme décède le 14 juillet 2015. De la confiance à la dépendance Le testament n'a pas tardé à être contesté auprès de la justice par la nièce de l'agriculteur. Et lorsque le parquet se penche sur le comportement du locataire, il y trouve bon nombre d'éléments répréhensibles: loyers impayés, travaux litigieux réalisés dans l'appartement des locataires, acquisition d'une nouvelle voiture pour cette même famille grâce aux fonds de l'octogénaire.... « Je n'ai rien fait sans son accord », a expliqué le prévenu devant la justice selon Le Dauphiné Libéré. Pas de quoi convaincre les magistrats, d'autant que dès septembre 2022, la justice civile a prononcé la nullité du testament même si le locataire a fait appel de cette décision. Face à l'état dépressif de l'octogénaire après le décès de son épouse, la justice a estimé que le lien de confiance avait rapidement glissé vers une forme de dépendance. Phénomène accentué par des actions visant à isoler le propriétaire de ses proches. Et ces manœuvres visaient clairement l'avantage des locataires, notamment en dénonçant le contrat de gestion qui liait le propriétaire à une agence immobilière ou en s'appuyant de manière totalement illégale sur des proches pour signer le testament litigieux. Une série d'actions qui ont débouché sur une condamnation à 12 mois de prison avec sursis en attendant que le sort du testament ne soit définitivement tranché.

Alpes-de-Haute-Provence : un incendie brûle 5 hectares dans un massif forestier
Alpes-de-Haute-Provence : un incendie brûle 5 hectares dans un massif forestier

Le Parisien

time10-07-2025

  • Science
  • Le Parisien

Alpes-de-Haute-Provence : un incendie brûle 5 hectares dans un massif forestier

Les panaches de fumée sont visibles dans le ciel des Alpes-de-Haute-Provence et dans les départements limitrophes. Ce jeudi, peu avant 14 heures, des flammes sont apparues au lieu-dit « chemin du bas Lauris », dans la commune d'Esparron-de-Verdon, près d'Allemagne-en-Provence. D'importants moyens ont été engagés pour lutter contre cet incendie dans le massif forestier touché. 70 sapeurs-pompiers sont sur le pont, accompagnés de deux Canadair et d'un hélicoptère de la gendarmerie du département. Si le vent souffle peu, le feu est toujours actif et reste difficilement accessible aux moyens terrestres. « La surface brûlée est estimée à 5 hectares. Un hangar a été protégé par les premiers intervenants et à l'heure actuelle n'est plus menacé. Aucune victime est à déplorer », relatent les sapeurs-pompiers dans un communiqué, appelant les habitants à ne pas surcharger les lignes téléphoniques 18 et 112. Interrogé par La Provence , Guy Burle, le maire de la commune, attribue cet incendie à la chute d'un arbre « sur une ligne de moyenne tension à cause des vents violents de ces derniers jours ». Dans le sud-est de la France, un important nombre de massifs forestiers présentent un « risque d'incendie très sévère », d'après la préfecture de la région Provence-Alpes-Côte-d'Azur. On en compte notamment une vingtaine dans le département voisin des Bouches-du-Rhône.

Mort d'Émile : deux ans après sa disparition, où en est l'enquête ?
Mort d'Émile : deux ans après sa disparition, où en est l'enquête ?

Le Parisien

time08-07-2025

  • Politics
  • Le Parisien

Mort d'Émile : deux ans après sa disparition, où en est l'enquête ?

Le 8 juillet 2023, Émile , 2 ans et demi, fraîchement arrivé chez ses grands-parents maternels dans le hameau du Haut-Vernet (Alpes-de-Haute-Provence) disparaît. Malgré la découverte, neuf mois plus tard, de ses ossements et de ses vêtements, de nombreux mystères demeurent. Le 30 mars 2024, une randonneuse a repéré un crâne et des dents à environ 1,7 km du hameau du Haut-Vernet. Les enquêteurs ont trouvé ensuite rapidement des vêtements et un petit bout d'os dans la même zone. Les analyses d'identification génétique ont permis d'identifier Émile. Le procureur de la République d'Aix-en-Provence, Jean-Luc Blachon, a évoqué lors d'une conférence de presse, le 27 mars 2025, « la probable d'intervention d'un tiers dans la disparition et la mort d'Émile », ce qui renforce la thèse de l'homicide. « Le corps de l'enfant ne s'est pas décomposé dans les vêtements retrouvés dans la forêt. (…) Les vêtements et les ossements retrouvés ont été transportés et déposés peu de temps avant leur découverte ». Par ailleurs, des « stigmates anatomiques, évocateurs d'un traumatisme facial violent » ont été retrouvés sur son crâne, a détaillé le procureur. Les grands-parents maternels d'Émile, les parents de sa mère, Marie, Philippe et Anne Vedovini, deux quinquagénaires à la tête d'une famille de dix enfants, ont été placés en garde à vue ainsi que deux de leurs enfants majeurs, le 25 mars 2025, pour homicide volontaire et recel de cadavre par la section de recherches de la gendarmerie de Marseille. Ils ont été relâchés 48 heures plus tard, car « les charges n'étaient pas suffisantes » pour une éventuelle poursuite, selon Jean-Luc Blachon. À l'époque, le procureur a précisé que la piste familiale n'était « pas refermée ». Le jour de la disparition du garçonnet, aux alentours de 18 heures, sa famille contacte la gendarmerie, et les premières recherches ont lieu dans le village et ses alentours, menées par deux pelotons de gendarmerie de haute montagne, une équipe cynophile et deux hélicoptères. Le lendemain, le parquet de Digne-les-Bains ouvre une enquête pour « disparition inquiétante ». Quelques jours plus tard, c'est le pôle de l'instruction d'Aix-en-Provence qui s'empare de l'affaire. Une information judiciaire est ouverte et les faits, quant à eux, sont requalifiés en « enlèvement, détention et séquestration de mineur ». Lors de la conférence de presse du 27 mars, le colonel Christophe Berthelin a affirmé qu'une quinzaine d'enquêteurs travaillent quotidiennement sur le dossier depuis juillet 2023, et plus encore depuis la découverte des restes d'Émile Soleil. Selon franceinfo , de nouvelles investigations ont eu lieu au Haut-Vernet ces dernières semaines, menées par la section de recherche de Marseille. D'après BFMTV , trois nouvelles visites auraient eu lieu depuis les gardes à vues des membres de la famille en mars dernier.

Mort du petit Émile : deux ans après sa disparition, ses parents s'expriment dans une lettre
Mort du petit Émile : deux ans après sa disparition, ses parents s'expriment dans une lettre

Le HuffPost France

time08-07-2025

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  • Le HuffPost France

Mort du petit Émile : deux ans après sa disparition, ses parents s'expriment dans une lettre

FAITS DIVERS - Quelques mots pour tenter d'exprimer la détresse. Dans une rare prise de parole, les parents du petit Émile Soleil sont revenus sur le destin de leur fils ce mardi 8 juillet, pile deux ans après sa disparition au Haut-Vernet, un hameau isolé des Alpes-de-Haute-Provence. Dans cette lettre, transmise par leur avocat et consultable dans son intégralité sur le site de RTL, Marie et Colomban Soleil se livrent enfin. En commençant par rappeler que « cela fait deux ans que la disparition d'Émile a déchiré nos vies, que le sol s'est dérobé sous nos pieds et que nous avons été noyés dans l'angoisse ». Lire aussi Mort du petit Émile : ces chiffres disent la dimension hors normes de l'enquête menée depuis 2023 « Rien ne nous aura été épargné », déplorent surtout les deux parents endeuillés par la mort de leur enfant, dont des ossements avaient finalement été retrouvés fin mars 2024 par une promeneuse à moins de 2 km du hameau. « Nous avons vu étalés et décryptés nos visages, notre passé, nos parcours, nos opinions politiques réelles ou fantasmées, notre foi catholique, nos habitudes, nos qualités, nos défauts, ceux de nos chères familles, de nos amis. Nous avons vu les êtres que nous aimons traînés dans la boue, calomniés tant et plus. Partout : dans les médias, sur les réseaux ». « Nous avons été épiés, photographiés à notre insu, assiégés chez nous par les caméras », affirment encore les parents d'Émile, âgé de 2 ans et demi au moment de sa disparition. « Et pourtant, pendant deux ans, nous nous sommes encore et encore astreints au silence. Car nous n'avons rien à dire », ajoutent-ils, assurant vouloir « connaître la vérité » et « tout mettre en œuvre pour que justice lui soit rendue ». Désormais, ils souhaitent surtout « défendre sa mémoire », tout en conservant un silence médiatique nécessaire pour « reconstruire (leur) vie pour toujours amputée ». « Ne nous laissez pas sans une tombe pour nous recueillir ! » « Pourquoi nous demande-t-on de nous justifier de ce qui nous arrive ? Sommes-nous de si mauvaises personnes pour qu'il nous arrive une pareille horreur ? Qui pourrait au fond réellement mériter une telle souffrance ? », s'interrogent également les parents d'Émile dans cette lettre, qui fait directement référence aux éventuels soupçons qui pèsent sur la famille du petit garçon depuis le début de l'enquête. Pour rappel, durant neuf longs mois, l'enquête n'avait rien donné de concret, jusqu'à la découverte du crâne de l'enfant. Puis, un an plus tard, les grands-parents d'Émile e ainsi qu'un oncle et une tante du garçonnet avaient été placés en garde à vue pour « homicide volontaire » et « recel de cadavre », avant d'être relâchés 48 heures plus tard, car « les charges n'étaient pas suffisantes » pour une éventuelle poursuite, selon les termes du procureur d'Aix-en-Provence, Jean-Luc Blachon. Lors de sa dernière conférence de presse du 27 mars, le procureur avait révélé qu'Émile avait été victime d'un « traumatisme facial violent », évoquant « la probable intervention d'un tiers ». Il avait également précisé que la piste familiale n'était « pas refermée ». Cette prise de parole très rare n'était toutefois pas la première. En novembre 2023, la mère d'Émile s'était confiée dans un message diffusé par l'hebdomadaire Famille chrétienne. Où elle déclarait notamment : « Par pitié, s'il est vivant, ne nous laissez pas vivre sans lui, rendez-le-nous ! Par pitié, s'il est mort, dites-nous où il se trouve, rendez-le-nous, ne nous laissez pas sans une tombe pour nous recueillir ! » La deuxième prise de parole avait eu lieu peu de temps après la découverte des restes du garçonnet. La mère d'Émile avait cette fois tenu à remercier les « très nombreuses participations » à une cagnotte participative lancée pour financer les obsèques du petit garçon. L'occasion pour elle de remercier aussi les différentes marques de soutien et d'affection par « messages, que ce soit les commentaires, les mp (messages privés), les lettres » reçues par la famille depuis l'officialisation de la mort d'Émile.

Mort d'Émile : « Rien ne nous aura été épargné », déplorent ses parents, deux ans après la disparition du petit garçon
Mort d'Émile : « Rien ne nous aura été épargné », déplorent ses parents, deux ans après la disparition du petit garçon

Le Parisien

time08-07-2025

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  • Le Parisien

Mort d'Émile : « Rien ne nous aura été épargné », déplorent ses parents, deux ans après la disparition du petit garçon

Deux ans après la disparition du petit Émile , ses parents prennent la parole. « Rien ne nous aura été épargné », déplorent-ils ce mardi dans un communiqué transmis par leur avocat. « Cela fait deux ans que la disparition d'Émile a déchiré nos vies, que le sol s'est dérobé sous nos pieds et que nous avons été noyés dans l'angoisse », rappellent Marie et Colomban Soleil. « Nous avons vu étalés et décryptés nos visages, notre passé, nos parcours, nos opinions politiques réelles ou fantasmées, notre foi catholique, nos habitudes, nos qualités, nos défauts, ceux de nos chères familles, de nos amis, déplorent-ils. Nous avons vu les êtres que nous aimons traînés dans la boue, calomniés tant et plus. Partout : dans les médias, sur les réseaux ». Le petit garçon de 2 ans et demi a disparu le 8 juillet 2023, alors qu'il venait d'arriver chez ses grands-parents, dans leur résidence secondaire du Haut-Vernet, un hameau isolé des Alpes-de-Haute-Provence. Pendant neuf mois, l'enquête n'avait rien donné de concret, jusqu'à la découverte fin mars 2024 par une promeneuse du crâne et de dents de l'enfant , à environ 1,7 km du hameau. Un an plus tard, coup de théâtre, les grands-parents d'Émile et deux de leurs enfants majeurs avaient été placés en garde à vue pour « homicide volontaire » et « recel de cadavre », avant d'être relâchés 48 heures plus tard, car « les charges n'étaient pas suffisantes » pour une éventuelle poursuite, selon les termes du procureur d'Aix-en-Provence, Jean-Luc Blachon. « Nous avons été épiés, photographiés à notre insu, assiégés chez nous par les caméras », affirment les parents d'Émile. « Et pourtant, pendant deux ans, nous nous sommes encore et encore astreints au silence. Car nous n'avons rien à dire », ajoutent-ils, assurant vouloir « connaître la vérité » et « tout mettre en œuvre pour que justice lui soit rendue ». Aujourd'hui les parents disent avoir « besoin de reconstruire [leur] vie pour toujours amputée, aidés en cela par tous ceux qui nous ont témoigné de la bienveillance et de l'amour gratuit, en actes, en paroles, par la prière ». Et d'ajouter : « Nous continuerons à penser à Émile, à parler de lui, à le faire connaître à ses frères et sœurs et à ceux qui ne l'ont pas connu ». Lors de sa dernière conférence de presse du 27 mars, le procureur avait révélé qu'Émile avait été victime d'un « traumatisme facial violent », évoquant « la probable intervention d'un tiers ». Il avait également précisé que la piste familiale n'était « pas refermée ».

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