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Les trois sites parisiens de baignade dans la Seine ont ouvert ce samedi
Les trois sites parisiens de baignade dans la Seine ont ouvert ce samedi

L'Équipe

timea day ago

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Les trois sites parisiens de baignade dans la Seine ont ouvert ce samedi

Depuis ce samedi matin, trois sites de baignade dans la Seine sont ouverts aux Parisiens et touristes de la capitale, nombreux à vouloir nager dans le fleuve un an après les triathlètes des Jeux de Paris 2024. Ce samedi matin, à l'heure du petit déjeuner, il faisait plus chaud dans la Seine qu'au bord des quais. Avec une eau à 25 degrés, au Bras Marie, l'un des trois sites de baignade aménagés par la ville de Paris et la préfecture, on ne pouvait rêver meilleure ouverture. Quelques dizaines de nageurs se sont jetés à l'eau peu après 8 heures sous l'oeil des maîtres nageurs, qui les ont tous équipés d'une bouée de natation jaune, et des caméras du monde entier. Plusieurs personnalités étaient présentes pour ce nouvel usage du fleuve qui fait figure d'héritage emblématique des Jeux de Paris 2024, à commencer par la ministre des Sports Marie Barsacq. L'ex-directrice Impact et Héritage des Jeux de Paris 2024 était accompagnée de la maire de Paris Anne Hidalgo, du préfet de Paris et Île-de-France Marc Guillaume et du préfet de police Laurent Nunez. La veille, le président Emmanuel Macron avait tweeté : « L'un de mes prédécesseurs, alors maire de Paris, a rêvé d'une Seine où chacun pourrait nager. Demain (aujourd'hui), sa promesse sera tenue ». Allusion à Jacques Chirac qui avait promis, en 1988, que l'on se baignerait dans le fleuve cinq ans plus tard. Il aura fallu attendre trente ans supplémentaires et surtout les 3es Jeux Olympiques et 1ers Paralympiques dans la capitale pour que les Parisiens se réapproprient le fleuve le temps de l'été et plus précisément jusqu'au 31 août. « Je suis très heureuse », souriait samedi matin la maire socialiste en brandissant avec Marie Barsacq une carafe d'eau de Seine pour montrer qu'elle était claire. Le fruit d'un long travail d'assainissement engagé avant les Jeux pour mais qui s'est accéléré quand Paris a décroché leur organisation en 2017. Et se poursuit. « Depuis l'été dernier, 2 000 raccordements aux réseaux d'assainissement ont été réalisés pour un montant de 44 M€ », a expliqué Marc Guillaume, préfet de Paris et d'Île-de-France en charge de l'assainissement du fleuve. Chaque jour les drapeaux verts, jaune ou rouge seront hissés, comme sur les plages, afin d'indiquer si la baignade est possible, en tenant compte de la météo et du taux de bactéries.

«On a presque l'impression d'être en vacances» : les Parisiens renouent avec la baignade dans la Seine, 100 ans après son interdiction
«On a presque l'impression d'être en vacances» : les Parisiens renouent avec la baignade dans la Seine, 100 ans après son interdiction

Le Figaro

timea day ago

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«On a presque l'impression d'être en vacances» : les Parisiens renouent avec la baignade dans la Seine, 100 ans après son interdiction

Réservé aux abonnés Depuis ce samedi matin et jusqu'au 31 août, la baignade dans la Seine est ouverte au grand public. Bercy, Grenelle ou le Pont Marie : trois sites de nage ont été aménagés le long du fleuve. La scène semble peu croyable. Des Parisiens et touristes plongeant dans la Seine à seulement quelques mètres de la Maison de la radio ou de l'île Saint-Louis. En ce samedi matin, l'ouverture officielle de la baignade dans le fleuve donne à la capitale des allures de plage. Les trois sites accessibles à la baignade ont été inaugurés en présence d'Anne Hidalgo, maire de la ville accompagnée de Marie Barsacq, ministre des Sports, de la jeunesse et de la vie associative. Les deux femmes politiques se sont félicitées des aménagements et ont échangé avec plusieurs baigneurs sans pour autant se mettre à l'eau. Si pour l'occasion, le soleil n'est pas au rendez-vous, les Parisiens, eux, ont bien répondu présents. Dans le IVe arrondissement, sur le site de Bras Marie, au pied du pont de Sully, dès 9h30 su matin. Dans une eau à 25 degrés, on dénombre déjà une trentaine de nageurs scrutés de près par de nombreux curieux. Sur les quais, autour des cabines, des transats et des douches, une queue se dessine…

Baignades dans la Seine: c'est grave si l'on a bu la tasse ?
Baignades dans la Seine: c'est grave si l'on a bu la tasse ?

Le Parisien

time2 days ago

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Baignades dans la Seine: c'est grave si l'on a bu la tasse ?

C'est souvent la question principale des réfractaires à la baignade dans la Seine, redevenue possible ce samedi à Paris . « Que faut-il faire si j'ai bu la tasse en me baignant ? » Si d'avis des premiers nageurs, l'eau interpelle par sa transparence, d'autres se questionnent sur ce qui traîne au fond de la Seine, comme cette dame interpellant Anne Hidalgo, la maire (PS) de la capitale. « Les fonds des sites de baignade ont été curés, il n'y a rien à craindre », veut-elle rassurer. « Rien à craindre », c'est aussi le message relayé ce samedi par les autorités. En premier lieu par le représentant de l'État, Marc Guillaume, préfet de la région qui a rappelé que les bactéries étaient à un niveau extrêmement faible et très en deçà du seuil nécessaire ce samedi. Depuis les Jeux olympiques et l'investissement de 1,4 milliard d'euros pour dépolluer la Seine , « 2 000 raccordements supplémentaires ont été faits », rappelle-t-il, pour éviter que des eaux sales finissent dans le fleuve. « L'eau est très transparente et contrôlée tous les jours, avec des résultats de qualité publiés sur le site de l'Agence régionale de santé (ARS) et de la Ville de Paris. Vous pouvez nager en toute sécurité », assure la ministre des Sports, Marie Barsacq. S'il pleut et que la qualité de l'eau se dégradait, les sites de baignade pourraient rester fermés pour garantir la sécurité des baigneurs. « On aime tous avoir très peur et se méfier de tout, mais le procédé scientifique respecte la réglementation et on s'y conforme chaque jour. Il n'y a pas de problème particulier à boire la tasse, tout se passera parfaitement. C'est que du bonheur », conclut Pierre Rabadan (DVG), adjoint au sport de la maire de Paris.

La baignade dans la Seine a beaucoup évolué au fil des siècles, entre bains sauvages, nudité et piscines flottantes
La baignade dans la Seine a beaucoup évolué au fil des siècles, entre bains sauvages, nudité et piscines flottantes

Le HuffPost France

time2 days ago

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La baignade dans la Seine a beaucoup évolué au fil des siècles, entre bains sauvages, nudité et piscines flottantes

PARIS - Comment faisaient les Parisiennes et les Parisiens pour échapper aux températures caniculaires au siècle dernier ? Ils piquaient une tête dans la Seine! Et vous allez désormais pouvoir faire de même : la mairie de Paris ouvre, ce samedi 5 juillet, trois sites de baignade – bras Marie (IV e arrondissement), bras de Grenelle (XV e) et Bercy (XII e) –, sécurisés et surveillés. Une volonté d'Anne Hidalgo de faire perdurer l'héritage des JO de Paris 2024 au profit du plus grand nombre. L'habitude de faire trempette dans la Seine est apparue au milieu du XVII e siècle le long du quai Sully, rappelle la mairie de Paris. Et si la baignade libre est interdite dans le cours d'eau depuis 1867 à cause du trafic fluvial et de la pollution de l'eau, les Parisiennes et Parisiens continueront d'y plonger pendant encore plusieurs décennies. Si les règles à respecter pour se baigner en 2025 seront nombreuses (horaires, évaluation de la nage, âge minimum, lieux précis…), l'ambiance qui régnait sur les rives du fleuve au cours des siècles derniers était bien différente. Entre bains sauvages, nudité et piscines aménagées, Le HuffPost s'est plongé dans les archives de presse via le fonds RetroNews de la Bibliothèque nationale de France. Nostalgie d'un autre siècle « Les braves gens […] qui attendent patiemment en plein soleil leur tour de se baigner dans la Seine doivent envier le sort des Parisiens d'autrefois, qui, sans souci de la morale publique, sans fausse honte – et même sans caleçon – se mettaient à l'eau dans la traversée de la grande ville, partout où leur en prenait fantaisie. » Le 13 août 1932, Le Progrès de la Côte-d'Or semblait nostalgique d'un autre temps. Celui où la baignade de la Seine était autorisée sans contrainte. « Toutes les joies naturelles que nos aïeux pouvaient s'offrir sans scrupule et sans contrôle sont ainsi réglementées », peut-on lire dans le quotidien régional qui a cessé de paraître à la Libération, comme la plupart des journaux ayant continué de paraître sous l'Occupation. Ici, le titre de presse remonte le temps et nous embarque au XVIII e siècle. Imaginez une Seine pas encore bordée de quais, dans laquelle de jeunes gens se jettent à l'eau dans le plus simple appareil. Leur spot privilégié : les environs de la porte Saint-Bernard, qui se trouvait au niveau de l'actuel quai de la Tournelle, dans le Ve arrondissement. Les femmes n'étaient toutefois pas admises, pudeur oblige. Elles avaient droit à des piscines en bois dédiées sur le fleuve. « D'aucunes, cependant, ne se gênaient pas pour batifoler en Seine, même à proximité du palais des rois », poursuit Le Progrès de la Côte-d'Or, indiquant qu'une chronique datant du temps de Charles IX (1550-1574) y faisait déjà mention. Mais au fil des siècles, la législation change. Plus le droit de se baigner nu, et pas n'importe où. Des endroits sont réservés à la baignade, comme des bateaux, des piscines flottantes, certaines même chauffées. En 1867, à cause de la circulation fluviale dense, la baignade libre dans le fleuve est définitivement interdite, souligne Sciences et Avenir. Un arrêté préfectoral de 1923 vient réaffirmer cette interdiction et compile les règles qui s'appliquaient déjà. Face aux vagues de chaleur du siècle dernier, la Seine à la rescousse La baignade est alors limitée aux piscines aménagées sur le fleuve. Toutefois, cela n'a pas empêché qu'elle soit ponctuellement autorisée en certains endroits, malgré la pollution. Ceci afin que les Parisiens puissent librement se rafraîchir pendant les vagues de chaleur, comme en témoignent les archives RetroNews. Le 17 août 1935, une édition du Monde illustré offrait un cliché de l'ancêtre de Paris Plage. La photo de cette « plage improvisée » laisse deviner une foule de baigneurs se prélassant sur une berge parisienne. Quelques photos plus tard, des femmes et des hommes font trempette sur un ponton « en plein centre de Paris, près de la Concorde » (vous pouvez naviguer à travers l'article de presse ci-dessous et zoomer pour une meilleure lisibilité). Le 7 juillet 1933, à côté d'un article intitulé « Gare à Hitler », L'Écho de Paris annonce plus de 40 °C « au sol » et publie une photo de Parisiens dans l'eau, prise à Port-à-l'Anglais (entre Alfortville et Vitry) où la baignade était « libre ». Un mois plus tôt, le 8 juin 1933, Le Petit Marseillais évoquait lui aussi une « vague de chaleur à Paris », partageant un cliché d'enfants barbotant sur les quais de Seine en compagnie d'un chien. En 1938, les piscines installées directement dans la Seine étaient également prisées lors des temps de chaleur, comme vous pouvez le voir dans cette photo d'archive de l'AFP prise en aval du viaduc d'Auteuil, le 7 août. Nager dans la Seine en 2025, ça se mérite Une piscine finalement peu différente de celle qui a vu le jour ces dernières semaines à Bercy, comme vous pouvez le voir ci-dessous. Situé en face de la Bibliothèque nationale de France (XIII e), de part et d'autre de la passerelle Simone-de-Beauvoir, le site est composé de deux espaces de baignade délimités par une protection latérale. Ce sera toutefois la seule ressemblance entre hier et aujourd'hui car, pour espérer vous baigner dans la Seine, il faudra respecter plusieurs règles : avoir plus de 10 ans et faire plus de 1,20 m pour Bercy, plus de 14 ans et de 1,40 dans les deux autres sites (le site de Grenelle est toutefois également équipé d'un bassin « famille » permettant d'accueillir les enfants). Les trois lieux de baignade seront en outre contraints de respecter une jauge maximale et un maître nageur devra s'assurera que votre niveau en natation est suffisant. Si tant est que la qualité de l'eau ou la météo permettent de faire trempette.

« Nous continuerons inlassablement à vous le demander » : la tour Eiffel s'éteindra-t-elle en hommage à Gaza ?
« Nous continuerons inlassablement à vous le demander » : la tour Eiffel s'éteindra-t-elle en hommage à Gaza ?

Le Parisien

time3 days ago

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« Nous continuerons inlassablement à vous le demander » : la tour Eiffel s'éteindra-t-elle en hommage à Gaza ?

Au mois de février, la Dame de fer s'était illuminée aux couleurs de l'Ukraine en soutien à son peuple attaqué par la Russie depuis trois années. Le 21 avril, elle s'éteignait pour rendre hommage au pape François , comme cela avait été le cas en octobre 2023 pour honorer la mémoire des 1 206 personnes assassinées par les terroristes du Hamas en Israël. Cette fois, la tour Eiffel va-t-elle être plongée dans le noir en hommage aux populations civiles gazaouies ? C'est en tout cas la ferme intention des élus écologistes parisiens qui se heurtent, pour l'heure, à une fin de non-recevoir de la majorité. Mais jusqu'à quand ? Ce jeudi, au Conseil de Paris, le groupe écolo est parvenu (profitant de l'absence d'une partie des conseillers socialistes en séance) à faire adopter un vœu réclamant l'extinction de la Dame de fer. Et ce n'est pas faute d'avoir insisté : c'était la septième fois que le groupe formulait cette demande devant l'assemblée délibérante de la Ville. « Ce jeudi 3 juillet sonne la fin d'une longue bataille entre la maire, Anne Hidalgo, et la majorité municipale », s'est réjoui le groupe écologiste alors que la patronne de l'Hôtel de Ville s'est jusque-ici toujours refusée à accéder à leur demande. « Je sais que l'ensemble des faits et des arguments que nous vous présentons depuis un an et demi n'arrivent pas à vous convaincre d'accéder à cette demande, a regretté Fatoumata Koné, la présidente du groupe. La raison m'échappe. Je ne comprends pas pourquoi vous refusez de décerner la citoyenneté d'honneur aux populations civiles gazaouies. Je ne comprends pas pourquoi vous refusez d'éteindre la tour Eiffel en leur hommage. Par contre, je sais que nous continuerons inlassablement à vous le demander. » La Ville, mise devant le fait accompli de cette décision délibérative (mais qui n'a pas de valeur contraignante), va-t-elle désormais s'exécuter ? « Avec Hidalgo on s'attend à tout, souffle-t-on chez les écologistes parisiens. Mais démocratiquement, si elle ne le fait pas, c'est un vrai problème. Si elle ne respecte pas une décision de son assemblée délibérante, le message n'est pas des plus démocratiques… » Selon nos informations, le groupe s'apprête à adresser un courrier officiel à la Ville « pour connaître le jour d'extinction de la tour Eiffel ». Sollicité par Le Parisien, l'entourage d'Anne Hidalgo n'était pas en mesure ce vendredi de nous répondre. Dans l'hémicycle, Arnaud Ngatcha, adjoint (PS) à la maire en charge de l'Europe et des relations internationales, a rappelé « la neutralité qui nous empêche toute forme de reconnaissance officielle ». Ce proche parmi les proches d'Anne Hidalgo ne répondait pas là aux écologistes mais aux communistes qui, dans la foulée de leurs homologues, avaient demandé que le drapeau palestinien soit hissé au fronton de la mairie. Un vœu cette fois-ci refusé.

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