logo
« Nous continuerons inlassablement à vous le demander » : la tour Eiffel s'éteindra-t-elle en hommage à Gaza ?

« Nous continuerons inlassablement à vous le demander » : la tour Eiffel s'éteindra-t-elle en hommage à Gaza ?

Le Parisien2 days ago
Au mois de février, la Dame de fer s'était
illuminée aux couleurs de l'Ukraine
en soutien à son peuple attaqué par la Russie depuis trois années. Le 21 avril, elle s'éteignait pour rendre hommage au
pape François
, comme cela avait été le cas
en octobre 2023
pour honorer la mémoire des 1 206 personnes
assassinées par les terroristes du Hamas
en Israël.
Cette fois,
la tour Eiffel
va-t-elle être plongée dans le noir en hommage
aux populations civiles gazaouies
? C'est en tout cas la ferme intention des élus écologistes parisiens qui se heurtent, pour l'heure, à une fin de non-recevoir de la majorité. Mais jusqu'à quand ? Ce jeudi, au Conseil de Paris, le groupe écolo est parvenu (profitant de l'absence d'une partie des conseillers socialistes en séance) à faire adopter un vœu réclamant l'extinction de la Dame de fer. Et ce n'est pas faute d'avoir insisté : c'était la septième fois que le groupe formulait cette demande devant l'assemblée délibérante de la Ville.
« Ce jeudi 3 juillet sonne la fin d'une longue bataille entre la maire, Anne Hidalgo, et la majorité municipale », s'est réjoui le groupe écologiste alors que la patronne de l'Hôtel de Ville s'est jusque-ici toujours refusée à accéder à leur demande.
« Je sais que l'ensemble des faits et des arguments que nous vous présentons depuis un an et demi n'arrivent pas à vous convaincre d'accéder à cette demande, a regretté Fatoumata Koné, la présidente du groupe. La raison m'échappe. Je ne comprends pas pourquoi vous refusez de décerner la citoyenneté d'honneur aux populations civiles gazaouies. Je ne comprends pas pourquoi vous refusez d'éteindre la tour Eiffel en leur hommage. Par contre, je sais que nous continuerons inlassablement à vous le demander. »
La Ville, mise devant le fait accompli de cette décision délibérative (mais qui n'a pas de valeur contraignante), va-t-elle désormais s'exécuter ? « Avec Hidalgo on s'attend à tout, souffle-t-on chez les écologistes parisiens. Mais démocratiquement, si elle ne le fait pas, c'est un vrai problème. Si elle ne respecte pas une décision de son assemblée délibérante, le message n'est pas des plus démocratiques… »
Selon nos informations, le groupe s'apprête à adresser un courrier officiel à la Ville « pour connaître le jour d'extinction de la tour Eiffel ».
Sollicité par Le Parisien, l'entourage d'Anne Hidalgo n'était pas en mesure ce vendredi de nous répondre. Dans l'hémicycle, Arnaud Ngatcha, adjoint (PS) à la maire en charge de l'Europe et des relations internationales, a rappelé « la neutralité qui nous empêche toute forme de reconnaissance officielle ».
Ce proche parmi les proches d'Anne Hidalgo ne répondait pas là aux écologistes mais aux communistes qui, dans la foulée de leurs homologues, avaient demandé que le drapeau palestinien soit hissé au fronton de la mairie. Un vœu cette fois-ci refusé.
Orange background

Essayez nos fonctionnalités IA

Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :

Commentaires

Aucun commentaire pour le moment...

Articles connexes

Mont-Blanc : un alpiniste unijambiste secouru par hélicoptère après un problème avec sa prothèse
Mont-Blanc : un alpiniste unijambiste secouru par hélicoptère après un problème avec sa prothèse

Le Parisien

time30 minutes ago

  • Le Parisien

Mont-Blanc : un alpiniste unijambiste secouru par hélicoptère après un problème avec sa prothèse

« Il ne pouvait plus marcher, il n'avait qu'une jambe. » Un alpiniste unijambiste a été secouru samedi à plus de 3 800 m d'altitude sur la voie normale du Mont-Blanc , se trouvant dans l'incapacité de redescendre en raison d'un problème avec sa prothèse, ont indiqué les secours. L'alpiniste, dont l'âge et la nationalité n'ont pas été précisés, est parvenu à atteindre le toit de l'Europe occidentale (4 805 m) mais s'est retrouvé en difficulté à la descente car sa prothèse avait « frotté » contre sa peau, ont indiqué les secouristes du peloton de gendarmerie de haute montagne (PGHM) de Chamonix. « Il ne pouvait plus marcher, il n'avait qu'une jambe. C'était embêtant », ont ajouté les gendarmes, qui ont expliqué l'avoir évacué par hélicoptère depuis le refuge du Goûter à 3 815 m d'altitude pour le déposer dans la vallée. Les secouristes du PGHM ont également procédé samedi à 5 autres interventions de secours en montagne dans les environs de Chamonix. L'un d'eux était, lui aussi, plus ou moins privé d'une jambe. Selon le Dauphiné Libéré , ce dernier avait cassé une partie de sa chaussure… Et ne pouvait donc plus utiliser qu'un crampon sur deux. L'été dernier, plusieurs accidents avaient eu lieu sur le massif du Mont-Blanc. Un alpiniste roumain de 35 ans était mort le 2 septembre 2024, victime d'une chute dans ce même couloir du Goûter . Fin août, un alpiniste de 52 ans, parti en cordée, avait été tué lors d'une chute de pierres dans ce même couloir, portant à quatre le nombre de décès sur le massif dans la même semaine. Ce même mois, deux alpinistes allemands avaient disparu après une chute de sérac qui avait tué un Français et fait quatre blessés, toujours dans le massif du Mont-Blanc. Déjà fin juin, un trentenaire polonais avait trouvé la mort en dévissant dans le couloir du Goûter, à 3 500 m d'altitude.

Bientôt vers un « National Trust français » pour mieux protéger le patrimoine ?
Bientôt vers un « National Trust français » pour mieux protéger le patrimoine ?

Le Figaro

timean hour ago

  • Le Figaro

Bientôt vers un « National Trust français » pour mieux protéger le patrimoine ?

À l'instar de la Grande-Bretagne, la France souhaite mieux « protéger, financer et faire vivre » les 45 000 monuments historiques présents dans l'hexagone. Pour cela, un premier rapport, comportant une vingtaine de propositions, a été remis à la ministre de la Culture. Un rapport sur la possible création d'un « National Trust français » s'inspirant de son homonyme anglais pour protéger et sauvegarder le patrimoine national a été remis jeudi 3 juillet à la ministre de la Culture Rachida Dati à Paris, a constaté une journaliste de l'AFP. Ce rapport, dont le contenu n'a pas été dévoilé, comporte « une vingtaine de propositions » afin de « protéger, financer et faire vivre » le patrimoine français, selon Marie Lavandier, présidente du Centre des Monuments nationaux (CMN). À découvrir TV ce soir : retrouver notre sélection du jour Ce document vise à « adopter de nouvelles approches » s'inspirant du modèle britannique afin de « préserver » le patrimoine fort de « 45 000 monuments protégés au titre des monuments historiques » et qui est un « marqueur de notre histoire et la première entrée vers la culture et même vers la France », a déclaré la ministre de la Culture. « Le National Trust français existe déjà », assure de son côté Marie Lavandier, en proposant un « changement d'échelle et de posture » et en assurant que ce projet vise avant tout à « fédérer » les nombreux acteurs du patrimoine en France: experts, professionnels, élus, associations, salariés mais aussi bénévoles. Publicité Il s'agit de « passer d'une logique de fréquentation à une logique d'adhésion des publics », de « se détacher de l'obsession du financement » sans ajouter « une nouvelle organisation et une nouvelle couche institutionnelle ». Rencontres avec nos homologues britanniques Pour mener à bien sa mission, le CMN et ses équipes ont rencontré de nombreux acteurs en France mais aussi en Grande-Bretagne et en Écosse, qui disposent de ces structures à but non lucratif permettant de gérer une quantité de sites patrimoniaux bâtis et naturels, grâce à des ressources propres et à de très nombreux bénévoles. La structure britannique, plus que centenaire, gère environ 500 sites, principalement des maisons et des jardins. Elle dispose d'un budget de plus de 730 millions de livres (870 millions d'euros). Ses ressources proviennent des cotisations de ses 5,7 millions de membres, des recettes en propre de chaque site et de campagnes de levées de fonds.

La cathédrale Notre-Dame de Paris en route pour battre son record de fréquentation
La cathédrale Notre-Dame de Paris en route pour battre son record de fréquentation

Le HuffPost France

timean hour ago

  • Le HuffPost France

La cathédrale Notre-Dame de Paris en route pour battre son record de fréquentation

PARIS - Le rendez-vous était attendu depuis plus de cinq ans. Depuis sa réouverture en décembre dernier, la cathédrale Notre-Dame de Paris a accueilli plus de 6 millions de visiteurs, selon les chiffres parus ce 6 juillet dans La Tribune Dimanche. « Notre-Dame de Paris est aujourd'hui le monument le plus visité de France », s'est félicité auprès du journal Mgr Olivier Ribadeau Dumas, recteur de la cathédrale. « L'émotion suscitée par l'incendie n'a d'égale que celle suscitée par la réouverture », a-t-il ajouté. Dans le détail, Notre-Dame a accueilli, entre le 16 décembre 2024 et le 30 juin 2025, 6,02 millions de personnes, soit une moyenne de 35 000 visiteurs par jour. Si cette fréquentation se maintient au second semestre, la cathédrale devrait flirter avec les 12 millions d'entrées en 2025, et ainsi dépasser la basilique du Sacré-Cœur de Montmartre (9 millions de visiteurs en 2024), le musée du Louvre (8,7 millions), le château de Versailles (8,4 millions) et la tour Eiffel (6,3 millions), selon les chiffres de La Tribune Dimanche. Un nouvel appel aux dons lancé Avant l'incendie qui a dévasté la cathédrale le 15 avril 2019, celle-ci recevait autour de « 11 millions de personnes » par an, a rappelé Mgr Ribadeau Dumas, même si la méthode de comptage était moins fiable. Battre ce record est ainsi largement envisageable. Il ne s'agit pas que d'un effet de mode pour le recteur « car chaque mois la fréquentation s'accroît en moyenne de 1 000 personnes par jour », a-t-il détaillé au journal. La flèche de la cathédrale a retrouvé en juin une des 16 statues qui ornaient sa base e t les visites des tours reprendront le 20 septembre, d'après le Centre des monuments nationaux (CMN). Notre-Dame de Paris a rouvert ses portes après cinq années d'un chantier de restauration titanesque, financé grâce à 846 millions d'euros de dons en provenance du monde entier. Il reste « encore près de 140 millions d'euros », a indiqué Philippe Jost, président de l'établissement public Rebâtir Notre-Dame de Paris, à La Tribune Dimanche. « Mais pour achever au plus vite la restauration complète du monument, (...) il nous manque encore au moins l'équivalent », dit-il. Il lance donc un « nouvel appel aux dons » via le site

TÉLÉCHARGER L'APPLICATION

Commencez dès maintenant : Téléchargez l'application

Prêt à plonger dans un monde de contenu mondial aux saveurs locales? Téléchargez l'application Daily8 dès aujourd'hui sur votre app store préféré et commencez à explorer.
app-storeplay-store