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Paul St-Pierre Plamondon voit d'un bon œil l'appui de Maxime Bernier
Paul St-Pierre Plamondon voit d'un bon œil l'appui de Maxime Bernier

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time9 hours ago

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Paul St-Pierre Plamondon voit d'un bon œil l'appui de Maxime Bernier

(Québec) Paul St-Pierre Plamondon trouve « assez intéressant » que le chef du Parti populaire du Canada, Maxime Bernier, dise qu'il appuierait un éventuel référendum sur la souveraineté du Québec. Il a même salué la « cohérence » du politicien de droite et a rappelé que « ça va prendre tout le monde » pour faire l'indépendance. Thomas Laberge La Presse Canadienne « On va prendre tous les alliés, même ceux qui sont assez loin de mes convictions […] Ce n'est pas parce que je n'ai pas les mêmes idées que Maxime Bernier qu'on va commencer à se pointer du doigt, au contraire », a affirmé le chef péquiste en mêlée de presse lundi, après la victoire de son candidat Alex Boissonneault lors de la partielle dans Arthabaska. Dans un courriel envoyé aux membres du PPC dimanche soir, Maxime Bernier a indiqué qu'il compte appuyer le camp du OUI dans un éventuel référendum sur la souveraineté du Québec ou en Alberta pour « briser l'emprise du fédéralisme impérial et ouvrir la voie à une dernière tentative de rééquilibrer notre fédération ». « On lui donnera que c'est cohérent, a soutenu Paul St-Pierre Plamondon. Lui, il veut vraiment, dans une approche libertarienne qui n'est pas du tout la mienne, qu'il n'y ait plus de gouvernement, ou le moins possible. Et il dit : si je suis cohérent avec moi-même, bien je vais me débarrasser du palier où il y a le plus de gaspillage. C'est une cohérence qu'on ne voit pas chez certains autres conservateurs et qui a un mérite. » PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, ARCHIVES LA PRESSE Le chef du Parti québécois, Paul St-Pierre Plamondon « Pédagogie » de l'indépendance Lundi, Paul St-Pierre Plamondon a admis que les électeurs d'Arthabaska ne semblaient pas être les plus intéressés par la question de l'indépendance. « Je ne vous cacherai pas que cette partielle-là portait davantage sur le choix d'un député et la qualité de la représentation », a-t-il soutenu. Malgré tout, le chef péquiste maintient son engagement de tenir un troisième référendum sur la souveraineté du Québec dans un premier mandat. Fraîchement élu, le nouveau député péquiste Alex Boissonneault a affirmé l'importance de faire la « pédagogie » de l'indépendance. « Notre parti s'est toujours engagé à tenir une consultation d'ici 2030, ça ne change pas. La question c'est de savoir de quelle façon on va en parler et comment on va aborder ces questions-là », a-t-il dit lundi en soirée après sa victoire. « Briser le pays » Le parti de Maxime Bernier indique toutefois qu'il ne partage pas « l'objectif ultime des mouvements séparatistes au Québec et en Alberta de briser le pays », mais que « leurs revendications sont légitimes ». « Compte tenu de la tendance constante vers une plus grande centralisation, la seule façon d'apporter des changements significatifs sous le gouvernement actuel pourrait être de profiter de la crise constitutionnelle qui suivrait un vote majoritaire en faveur de la sécession dans un référendum provincial », peut-on lire sur le site internet du PPC. Maxime Bernier, qui a voté OUI lors du référendum de 1995, a claqué la porte du Parti conservateur du Canada après sa défaite à la chefferie face à Andrew Scheer. En 2018, il fonde le PPC, une formation politique sur la scène fédérale plus à droite que son ancien parti. Depuis, Maxime Bernier n'a jamais réussi à se faire réélire. Lors des dernières élections fédérales, son parti n'a obtenu que 0,7 % des voix. Le PPC propose d'imposer « un moratoire sur les nouveaux résidents permanents pendant autant d'années que nécessaire, jusqu'à ce que la crise du logement se soit résorbée, que l'impact économique négatif de l'immigration de masse ait été neutralisé, et que le processus de désintégration sociale et culturelle dû à l'immigration de masse ait été inversé ». Il veut aussi abroger la Loi sur le multiculturalisme et mettre « l'accent sur l'intégration des immigrants dans la société canadienne ». En matière d'environnement, Maxime Bernier veut retirer le Canada de l'Accord de Paris et abolir « les taxes, règlements, subventions et programmes adoptés par le gouvernement libéral pour lutter contre les soi-disant changements climatiques ». Il veut aussi créer un ministère dédié à la réduction de la taille de l'État « qui examinera systématiquement tous les programmes dans le but d'abolir les programmes idéologiquement orientés qui font la promotion du wokisme, les programmes dont l'objectif principal est d'acheter des votes, les programmes désuets et inefficaces qui ne servent plus à un but clair, etc. ».

Le PQ remporte Arthabaska
Le PQ remporte Arthabaska

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timea day ago

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Le PQ remporte Arthabaska

Le Parti québécois (PQ) s'empare d'un autre bastion caquiste et empêche le chef conservateur Éric Duhaime de faire son entrée à l'Assemblée nationale. (Victoriaville) Le Parti québécois (PQ) s'empare d'un autre bastion caquiste et empêche le chef conservateur Éric Duhaime de faire son entrée à l'Assemblée nationale. Pour la Coalition avenir Québec (CAQ) de François Legault, c'est toute une raclée. Le candidat du PQ Alex Boissonneault a remporté Arthabaska lundi avec 46,3 % des votes. L'ex-animateur de radio à Québec devient le sixième député péquiste. « Nous sommes approximativement à un an des prochaines élections générales au Québec et [les électeurs d'Arthabaska] ont envoyé un message clair qui fait écho dans tout le Québec : le Québec réclame un changement profond », a lancé le chef Paul St-Pierre Plamondon devant la foule conquise. L'annonce de la victoire dans Arthabaska a provoqué une explosion de joie dans la microbrasserie L'Hermite, où s'entassaient plus de 200 militants dans une chaleur quasi suffocante. « Le Québec, un pays ! Le Québec, un pays ! », ont scandé les péquistes en liesse. PHOTO SARAH MONGEAU-BIRKETT, LA PRESSE Le rassemblement du Parti québécois « Il faut demeurer modeste. Ç'a été une lutte serrée, et pour la suite des choses, rien n'est gagné d'avance, mais notre objectif, c'est de former le prochain gouvernement », a soutenu le chef péquiste. Éric Duhaime a perdu son pari de porter la voix du Parti conservateur du Québec (PCQ) au Parlement, terminant deuxième avec un score de 35,1 %. « Je le sais que vous êtes déçus, je le suis aussi énormément. Mais on savait que le pari était difficile depuis le départ », a déclaré M. Duhaime devant environ 200 militants conservateurs qui l'ont applaudi chaleureusement malgré la défaite. Son résultat représente un gain de 10 points par rapport au score du PCQ dans cette circonscription en 2022. « Je sais que c'est difficile pour tout le monde ce soir, mais la progression, elle est là, a-t-il insisté. Aujourd'hui, on a perdu une bataille, mais il y a une guerre qui s'en vient en octobre 2026 », les prochaines élections générales. PHOTO SARAH MONGEAU-BIRKETT, LA PRESSE Éric Duhaime La débâcle de la CAQ est spectaculaire. Son candidat Keven Brasseur se contente de miettes : 7,2 % des votes. Le Parti libéral du Québec (PLQ) fait un peu mieux : 9,3 %. Québec solidaire (QS) tombe au cinquième rang avec un famélique 1,5 %. La CAQ avait remporté près de 52 % des suffrages dans Arthabaska lors des élections générales de 2022. Le PCQ suivait à 25 %, puis le PQ à 10 %. Le premier ministre François Legault a concédé la victoire avant même que le nom du vainqueur ne soit connu lundi soir. Il a dit prendre l'« entière responsabilité » de la défaite. PHOTO SARAH MONGEAU-BIRKETT, LA PRESSE Francois Legault et le candidat défait Keven Brasseur « L'excuse facile, ce serait de dire que ce n'est qu'une élection partielle, mais il ne faut pas se mettre la tête dans le sable. Les gens d'Arthabaska-L'Érable ont été les porte-parole de l'ensemble des Québécois, et les Québécois sont déçus de notre gouvernement », a poursuivi M. Legault. Parmi les raisons de cette déception : les pertes dans le projet Northvolt, le scandale SAAQclic, mais aussi le fait que le gouvernement n'a « pas fait assez pour améliorer l'efficacité des services publics ». « Au cours des prochaines semaines, on va se regarder dans le miroir et on va prendre toute la responsabilité de la déception des Québécois. Puis on va faire des changements, on s'y met dès maintenant », a lancé M. Legault. Le premier ministre a convoqué son caucus à une réunion spéciale ce jeudi à Québec pour écouter leurs préoccupations et préparer une relance. Le Conseil des ministres se réunira la veille, une première rencontre depuis les vacances estivales. François Legault a déjà promis un remaniement ministériel, qui sera annoncé bientôt. Pour le PQ, c'est un retour dans cette circonscription du Centre-du-Québec, où il a régné de 1989 à 2003. Surtout, la formation poursuit son élan amorcé il y a deux ans. Premier dans les sondages au Québec depuis novembre 2023, la formation de Paul St-Pierre Plamondon a remporté les deux précédentes élections partielles : Jean-Talon à Québec en octobre 2023 et Terrebonne en mars dernier, deux circonscriptions qui étaient détenues par la CAQ. PHOTO SARAH MONGEAU-BIRKETT, LA PRESSE Pour le PQ, c'est un retour dans cette circonscription du Centre-du-Québec, où il a régné de 1989 à 2003. Surtout, la formation poursuit son élan amorcé il y a deux ans. La victoire dans Arthabaska renforce son statut de principal aspirant au pouvoir. Elle tombe à point nommé pour Paul St-Pierre Plamondon, qui cherche à gagner des points dans l'opinion publique, alors que le Parti libéral du Québec (PLQ) vient d'apparaître dans son rétroviseur à la faveur de l'élection de son nouveau chef Pablo Rodriguez le 14 juin. Pour Alex Boissonneault, l'élection partielle a été « à saveur d'une élection générale » alors qu'il amorce un mandat « court et chargé » d'une durée d'un an. « Une élection déclenchée en plein été dans le but manifeste de profiter de l'inattention des citoyens », a déploré le nouveau député. « Les gens ont plutôt choisi de se présenter en nombre record pour exprimer leur voix. Il faut saluer ce geste retentissant ! » Le taux de participation a atteint 61,7 %, 20 points de pourcentage de plus que la moyenne des élections partielles depuis 1998. Le leader du Parti québécois a choisi d'attendre à la toute fin de son discours pour parler de la souveraineté, alors que ses adversaires lui reprochaient d'avoir esquivé le sujet pendant la campagne. « C'est une défaite aussi pour les partis qui n'avaient que pour seul argument la peur du référendum », a-t-il affirmé, admettant néanmoins que l'appétit des citoyens d'Arthabaska pour l'indépendance n'était pas au rendez-vous. « Je ne vous cacherai pas que cette partielle-là portait davantage sur le choix d'un député et la qualité de la représentation », a expliqué M. St-Pierre Plamondon en mêlée de presse. Il a reconnu que les électeurs, « dans Arthabaska plus qu'ailleurs », ne partageaient pas son sentiment d'urgence de tenir un référendum. Il maintient malgré tout son engagement de lancer un tel exercice dans un premier mandat. PHOTO SARAH MONGEAU-BIRKETT, LA PRESSE Paul St-Pierre Plamondon De son côté, Éric Duhaime espérait faire son entrée au Parlement en se portant candidat dans Arthabaska, alors qu'il s'était présenté dans Chauveau, dans la région de Québec en 2022. Lors de ces élections générales, le PCQ n'a fait élire aucun député même s'il a récolté 12,9 % des suffrages – un score proche de ceux du PLQ, du PQ et de Québec solidaire. Les portes du Parlement lui demeurent aujourd'hui fermées. « Ce soir, on a manqué une occasion historique de corriger la pire distorsion démocratique de l'histoire du Québec. Il y a encore plus d'un Québécois sur huit qui va avoir 0 représentant sur 125 à l'Assemblée nationale. C'est pas juste le Parti conservateur du Québec qui a perdu, c'est la démocratie québécoise », a déclaré Éric Duhaime. Il s'est félicité d'avoir fait de son parti « une opposition au Parti québécois dans le Québec francophone ».

Le PQ rafle Arthabaska
Le PQ rafle Arthabaska

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Le PQ rafle Arthabaska

Le Parti québécois (PQ) s'empare d'un autre bastion caquiste et empêche le chef conservateur Éric Duhaime de faire son entrée à l'Assemblée nationale. (Victoriaville) Le Parti québécois (PQ) s'empare d'un autre bastion caquiste et empêche le chef conservateur Éric Duhaime de faire son entrée à l'Assemblée nationale. Le candidat péquiste Alex Boissonneault a remporté Arthabaska lundi avec 46 % des votes au moment d'écrire ces lignes, alors que LCN venait d'annoncer sa victoire vers 21 h 45 suivi par RDI. Le PQ compte maintenant six députés. Éric Duhaime a perdu son pari de porter la voix du Parti conservateur du Québec (PCQ) au parlement, terminant deuxième avec un score de 36 %. C'est un gain de 11 points pour le PCQ par rapport aux élections générales de 2022. Pour la Coalition avenir Québec (CAQ), c'est toute une raclée. Son candidat Keven Brasseur se contente de miettes, 7 % des votes. Le Parti libéral du Québec (PLQ) fait un peu mieux : 8 %. Québec solidaire (QS) tombe au cinquième rang avec un famélique 1,4 %. La CAQ avait raflé près de 52 % des suffrages dans Arthabaska lors des élections générales de 2022. Le PCQ suivait à 25 %, puis le PQ à 10 %. Le premier ministre François Legault a concédé la victoire avant même que l'identité du vainqueur ne soit connue lundi soir. « Les Québécois sont déçus de notre gouvernement », a reconnu le premier ministre qui dit prendre « l'entière responsabilité » de la défaite. « L'excuse facile, ce serait de dire que ce n'est qu'une élection partielle, mais il ne faut pas se mettre la tête dans le sable, mais les gens d'Arthabaska-L'Érable ont été les porte-parole de l'ensemble des Québécois, et les Québécois sont déçus de notre gouvernement », a poursuivi le chef de la Coalition Avenir Québec (CAQ) d'une voix posée. Parmi les raisons de cette déception : les pertes dans le projet Northvolt, le scandale SAAQclic, mais aussi le fait que le gouvernement n'a « pas fait assez pour améliorer l'efficacité des services publics ». « Au cours des prochaines semaines, on va se regarder dans le miroir et on va prendre toute la responsabilité de la déception des Québécois. Puis on va faire des changements, on s'y met dès maintenant », a lancé M. Legault. La déconfiture de la CAQ relancera inévitablement les discussions sur l'avenir du premier ministre, qui a promis un remaniement ministériel bientôt. Elle est également de nature à inquiéter les députés caquistes, soucieux de leur propre sort aux élections générales prévues dans un an. M. Legault les a convoqués à une réunion spéciale ce jeudi à Québec pour écouter leurs préoccupations et préparer une relance. Le conseil des ministres se réunira la veille, une première rencontre depuis les vacances estivales. Pour le PQ, c'est un retour dans cette circonscription du Centre-du-Québec, où il a régné de 1989 à 2003. Surtout, la formation poursuit son élan amorcé il y a deux ans. Premier dans les sondages au Québec depuis novembre 2023, la formation de Paul St-Pierre Plamondon a remporté les deux précédentes élections partielles : Jean-Talon à Québec en octobre 2023 et Terrebonne en mars dernier, deux circonscriptions qui étaient détenues par la CAQ. La victoire dans Arthabaska renforce son statut de principal aspirant au pouvoir. Elle tombe à point nommé pour Paul St-Pierre Plamondon afin de gagner des points dans l'opinion publique, alors que le Parti libéral du Québec (PLQ) vient d'apparaître dans son rétroviseur à la faveur de l'élection de son nouveau chef Pablo Rodriguez le 14 juin. De son côté, Éric Duhaime espérait faire son entrée au parlement en décidant de se porter candidat dans Arthabaska, lui qui s'était présenté dans Chauveau, dans la région de Québec en 2022. Lors de ces élections générales, le PCQ n'a fait élire aucun député même s'il a récolté 12,9 % des suffrages – un score proche de ceux du PLQ, du PQ et de Québec solidaire. Les portes du parlement lui demeurent aujourd'hui fermées. Les électeurs lui ont préféré le Parti québécois dont le candidat Boissonneault, un ancien animateur de radio à Québec, est natif de Saint-Ferdinand. L'absence de racines régionales d'Éric Duhaime a été un thème largement exploité par ses adversaires au cours de la campagne. Le chef conservateur ne se gênait pas pour condamner le parachutage de candidats dans le passé. Cette élection partielle, que François Legault a décidé de déclencher en plein été, était nécessaire à la suite de la démission de l'ex-caquiste Eric Lefebvre, qui a fait le saut au fédéral pour devenir député sous la bannière conservatrice. La circonscription d'Arthabaska changera officiellement de nom pour Arthabaska-L'Érable à l'occasion des élections générales, en vertu d'une loi adoptée à l'Assemblée nationale récemment.

« Les Québécois sont déçus de notre gouvernement », dit Legault
« Les Québécois sont déçus de notre gouvernement », dit Legault

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« Les Québécois sont déçus de notre gouvernement », dit Legault

(Victoriaville) François Legault a concédé la victoire dans l'élection partielle d'Arthabaska lundi, tandis que son candidat ne récoltait qu'à peine plus de 5 % des voix. Le Parti québécois (PQ) est en avance sur le Parti conservateur du Québec (PCQ). « Les Québécois sont déçus de notre gouvernement », reconnaît le premier ministre qui dit prendre « l'entière responsabilité » de la défaite. Il a pris la parole peu après 21 heures, avant même que ne soit annoncé un vainqueur. « Ce n'est pas encore certain, donc je ne voudrais pas être celui qui annonce le gagnant, mais ça ne sera pas nous autres », a déclaré d'entrée de jeu François Legault. « L'excuse facile, ce serait de dire que ce n'est qu'une élection partielle, mais il ne faut pas se mettre la tête dans le sable, mais les gens d'Arthabaska-L'Érable ont été les porte-parole de l'ensemble des Québécois, et les Québécois sont déçus de notre gouvernement », a poursuivi le chef de la Coalition Avenir Québec (CAQ) d'une voix posée. Parmi les raisons de cette déception : les pertes dans le projet Northvolt, le scandale SAAQclic, mais aussi le fait que le gouvernement n'a « pas fait assez pour améliorer l'efficacité des services publics ». François Legault a promis des changements pour redresser la barre. Une lutte serrée était anticipée entre le PQ et le PCQ dans Arthabaska. Le candidat péquiste Alex Boisonneault, ex-animateur de radio à Québec et natif de Saint-Ferdinand, récolte 46 % des votes au moment d'écrire ces lignes, contre 38 % pour le chef conservateur Éric Duhaime. Le Parti libéral du Québec est en voie de faire un peu mieux que la CAQ, avec 7 %. Québec solidaire chute au cinquième rang avec un famélique 1,5 %. Le PQ espère poursuivre sur sa lancée, après avoir remporté les deux précédentes élections partielles : Jean-Talon à Québec en octobre 2023 et Terrebonne en mars dernier, deux circonscriptions qui étaient détenues par la CAQ. Le parti veut également consolider son statut de principal aspirant au pouvoir. Il est premier dans les sondages depuis novembre 2023, mais le Parti libéral du Québec apparaît dans son rétroviseur à la faveur de l'élection de son nouveau chef Pablo Rodriguez le 14 juin. Le chef conservateur Éric Duhaime cherche quant à lui à faire son entrée à l'Assemblée nationale. Son parti n'a fait élire aucun député aux élections générales de 2022 malgré un résultat de 13 %, proche de ceux du Parti libéral du Québec (PLQ), de Québec solidaire (QS) et du PQ. La CAQ subit toute une raclée alors qu'il avait raflé près de 52 % des suffrages dans Arthabaska en 2022. Le PCQ suivait à 25 %, puis le PQ à 10 %. Québec solidaire avait obtenu 9 % et le PLQ, 4 %. À la CAQ, on ne se berçait pas d'illusions : une défaite de son candidat Keven Brasseur, ex-président de la chambre de commerce locale, était attendue. Elle relancera inévitablement les discussions sur l'avenir de François Legault, qui a promis un remaniement ministériel bientôt. Elle sera également de nature à inquiéter les députés caquistes, soucieux de leur propre sort aux élections générales prévues dans un an. M. Legault les a convoqués à une réunion spéciale ce jeudi à Québec pour écouter leurs préoccupations et préparer une relance. Le conseil des ministres se réunira la veille, une première rencontre depuis les vacances estivales. Cette élection partielle, que François Legault a décidé de déclencher en plein été, était nécessaire à la suite de la démission de l'ex-caquiste Eric Lefebvre. Ce dernier a fait le saut au fédéral et est devenu député sous la bannière conservatrice. La circonscription d'Arthabaska changera officiellement de nom pour Arthabaska-L'Érable à l'occasion des élections générales, en vertu d'une loi adoptée à l'Assemblée nationale récemment.

Les jeux sont faits, les résultats sont attendus
Les jeux sont faits, les résultats sont attendus

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Les jeux sont faits, les résultats sont attendus

Les bureaux de vote sont fermés depuis 20 h et le dépouillement du scrutin est en cours. (Victoriaville) Les jeux sont faits dans Arthabaska, où l'élection partielle lance la saison politique au Québec. Les bureaux de vote sont fermés depuis 20 h et le dépouillement du scrutin est en cours. Une lutte serrée est anticipée entre le Parti québécois (PQ) et le Parti conservateur du Québec (PCQ). La Coalition avenir Québec (CAQ) est en voie de perdre cette circonscription du Centre-du-Québec, l'un de ses tout premiers bastions. Le PQ espère poursuivre sur sa lancée, après avoir remporté les deux précédentes élections partielles : Jean-Talon à Québec en octobre 2023 et Terrebonne en mars dernier, deux circonscriptions qui étaient détenues par la CAQ. Il tente de faire élire un sixième député avec son candidat Alex Boissonneault, ex-animateur de radio à Québec et natif de Saint-Ferdinand. Le parti veut également consolider son statut de principal aspirant au pouvoir. Il est premier dans les sondages depuis novembre 2023, mais le Parti libéral du Québec apparaît dans son rétroviseur à la faveur de l'élection de son nouveau chef Pablo Rodriguez le 14 juin. Le chef conservateur Éric Duhaime cherche quant à lui à faire son entrée à l'Assemblée nationale. Son parti n'a fait élire aucun député aux élections générales de 2022 malgré un résultat de 13 %, proche de ceux du Parti libéral du Québec (PLQ), de Québec solidaire (QS) et du PQ. La CAQ avait raflé près de 52 % des suffrages dans Arthabaska en 2022. Le PCQ suivait à 25 %, puis le PQ à 10 %. Québec solidaire avait obtenu 9 % et le PLQ, 4 %. À la CAQ, on ne se berce pas d'illusions : une défaite de son candidat Keven Brasseur, ex-président de la chambre de commerce locale, est attendue. Elle relancera inévitablement les discussions sur l'avenir du premier ministre François Legault, qui a promis un remaniement ministériel bientôt. Elle sera également de nature à inquiéter les députés caquistes, soucieux de leur propre sort aux élections générales prévues dans un an. M. Legault les a convoqués à une réunion spéciale ce jeudi à Québec pour écouter leurs préoccupations et préparer une relance. Le conseil des ministres se réunira la veille, une première rencontre depuis les vacances estivales. Cette élection partielle, que François Legault a décidé de déclencher en plein été, était nécessaire à la suite de la démission de l'ex-caquiste Eric Lefebvre. Ce dernier a fait le saut au fédéral et est devenu député sous la bannière conservatrice. La circonscription d'Arthabaska changera officiellement de nom pour Arthabaska-L'Érable à l'occasion des élections générales, en vertu d'une loi adoptée à l'Assemblée nationale récemment.

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