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Les jeux sont faits, les résultats sont attendus

Les jeux sont faits, les résultats sont attendus

La Presse3 days ago
Les bureaux de vote sont fermés depuis 20 h et le dépouillement du scrutin est en cours.
(Victoriaville) Les jeux sont faits dans Arthabaska, où l'élection partielle lance la saison politique au Québec. Les bureaux de vote sont fermés depuis 20 h et le dépouillement du scrutin est en cours.
Une lutte serrée est anticipée entre le Parti québécois (PQ) et le Parti conservateur du Québec (PCQ). La Coalition avenir Québec (CAQ) est en voie de perdre cette circonscription du Centre-du-Québec, l'un de ses tout premiers bastions.
Le PQ espère poursuivre sur sa lancée, après avoir remporté les deux précédentes élections partielles : Jean-Talon à Québec en octobre 2023 et Terrebonne en mars dernier, deux circonscriptions qui étaient détenues par la CAQ. Il tente de faire élire un sixième député avec son candidat Alex Boissonneault, ex-animateur de radio à Québec et natif de Saint-Ferdinand.
Le parti veut également consolider son statut de principal aspirant au pouvoir. Il est premier dans les sondages depuis novembre 2023, mais le Parti libéral du Québec apparaît dans son rétroviseur à la faveur de l'élection de son nouveau chef Pablo Rodriguez le 14 juin.
Le chef conservateur Éric Duhaime cherche quant à lui à faire son entrée à l'Assemblée nationale. Son parti n'a fait élire aucun député aux élections générales de 2022 malgré un résultat de 13 %, proche de ceux du Parti libéral du Québec (PLQ), de Québec solidaire (QS) et du PQ.
La CAQ avait raflé près de 52 % des suffrages dans Arthabaska en 2022. Le PCQ suivait à 25 %, puis le PQ à 10 %. Québec solidaire avait obtenu 9 % et le PLQ, 4 %.
À la CAQ, on ne se berce pas d'illusions : une défaite de son candidat Keven Brasseur, ex-président de la chambre de commerce locale, est attendue. Elle relancera inévitablement les discussions sur l'avenir du premier ministre François Legault, qui a promis un remaniement ministériel bientôt. Elle sera également de nature à inquiéter les députés caquistes, soucieux de leur propre sort aux élections générales prévues dans un an.
M. Legault les a convoqués à une réunion spéciale ce jeudi à Québec pour écouter leurs préoccupations et préparer une relance. Le conseil des ministres se réunira la veille, une première rencontre depuis les vacances estivales.
Cette élection partielle, que François Legault a décidé de déclencher en plein été, était nécessaire à la suite de la démission de l'ex-caquiste Eric Lefebvre. Ce dernier a fait le saut au fédéral et est devenu député sous la bannière conservatrice.
La circonscription d'Arthabaska changera officiellement de nom pour Arthabaska-L'Érable à l'occasion des élections générales, en vertu d'une loi adoptée à l'Assemblée nationale récemment.
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time3 hours ago

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Times Square fait souvent partie de l'itinéraire des voyages scolaires dans la ville de New York. Le pays des Bleuets au lieu de la Grosse Pomme, le parlement canadien plutôt que la Maison-Blanche : des centres de services scolaires et directions d'école expriment le souhait que les voyages éducatifs qui formeront la jeunesse pendant l'année scolaire 2025-2026 ne se fassent pas aux États-Unis. Au centre de services scolaire des Patriotes (CSSP), sur la Rive-Sud de Montréal, les directions d'écoles secondaires « ont demandé aux équipes-écoles de ne pas organiser des voyages aux États-Unis pour l'année scolaire », et ce, « le temps de voir l'évolution de la situation politique générale », signale dans un courriel la porte-parole Marie-Pierre Laflamme. Il ne s'agit pas d'une directive officielle, mais bien d'un alignement commun qui a été décidé lors d'une rencontre où toutes les directions du secondaire participent ainsi que la directrice générale adjointe. Marie-Pierre Laflamme, porte-parole du centre de services scolaire des Patriotes Elle précise que cette orientation remonte au printemps dernier, en réaction aux salves douanières lancées contre le Canada par l'administration Trump. Du côté du centre de services scolaire de la Pointe-de-l'Île (CSSPI), à Montréal, on a lancé « une mise en garde aux établissements concernant les voyages scolaires aux États-Unis », et « dans le contexte politique actuel », on « encourage les écoles à privilégier des destinations situées dans d'autres provinces canadiennes lorsque la nature du voyage s'y prête », indique la directrice des communications, Valérie Biron. D'autres encore s'en remettent aux écoles. C'est notamment le cas du centre de services scolaire de Montréal (CSSDM). Car la décision devrait être « prise localement, en tenant compte de divers facteurs, tels que les échanges avec le milieu et leurs réalités sociales et économiques », écrit dans un courriel Quentin Parisis, du service des communications. Le dernier mot sur les voyages pédagogiques revient aux conseils d'établissement, composés de membres du personnel de l'école et de parents d'élèves. En fait, non : « il revient bien sûr à chaque parent de décider s'il souhaite ou non que son enfant participe au voyage », prend la peine de souligner Quentin Parisis dans le même message. Des « questions morales » à se poser Sans prendre position de manière officielle, la présidente de la Fédération des comités de parents du Québec (FCPQ), Mélanie Laviolette, argue que les voyages scolaires au sud de la frontière soulèvent « des questions morales » dans le contexte actuel. On voit une montée d'intolérance vis-à-vis certains groupes comme les personnes racisées, les personnes homosexuelles et transgenres. Mélanie Laviolette, présidente de la Fédération des comités de parents du Québec Or, « on a des élèves qui sont issus de ces minorités, et qui se sentent moins en sécurité, qui sont inquiets, et nous, ce qu'on veut, c'est que ces jeunes se sentent en sécurité » – sans compter qu'on « ne veut pas ajouter une pression indue sur le personnel qui accompagne les groupes scolaires et qui pourrait se retrouver en gestion de crise », ajoute Mme Laviolette à l'autre bout du fil. La Fédération autonome de l'enseignement (FAE), qui représente 65 000 enseignantes et enseignants, invite ses membres à « considérer sérieusement » l'enjeu de la sécurité des élèves, de même que la leur, durant la planification d'un voyage aux États-Unis « en raison du contexte actuel », dit sa présidente, Mélanie Hubert. Les agences de voyages suivent la situation… et s'adaptent Le mouvement de boycottage se fait d'ores et déjà ressentir chez Classe trotteur, qui se consacre aux voyages organisés éducatifs. « C'est majeur : en termes de diminution des voyages prévus aux États-Unis, on parle d'environ 60 % par rapport à la même période l'an dernier », laisse tomber en entrevue son directeur général, Stéphan Mathieu. Mais l'agence a fait ses devoirs. De nouveaux itinéraires ont été concoctés. « Au lieu d'aller à New York, des écoles ont opté pour des villes comme Toronto, Ottawa ou Kingston. Et on a fait des nouveaux circuits, dans les Cantons-de-l'Est, la Mauricie, le Bas-du-Fleuve, ou encore le Saguenay–Lac-Saint-Jean, pour répondre à leurs besoins », explique-t-il. PHOTO CHRIS YOUNG, LA PRESSE CANADIENNE Touristes prenant une photo avec la ville de Toronto en arrière-plan N'empêche, il demeure tout à fait sûr pour des groupes scolaires de traverser la frontière, insiste-t-il, en regrettant une certaine « enflure » entourant les cas de citoyens canadiens détenus par l'agence américaine de contrôle de l'immigration (Immigration and Customs Enforcement, ou ICE). Au printemps dernier, des milliers de jeunes ont traversé les douanes, et on n'a pas eu de problèmes. Stéphan Mathieu, directeur général de Classe trotteur C'est même tout le contraire, confirme le voyagiste Éducatours. « Il est important de noter que les groupes scolaires sont souvent traités différemment aux frontières, ce qui facilite grandement le passage lorsqu'ils sont bien organisés et disposent des formulaires de consentement et documents nécessaires préparés à l'avance », fait valoir Vanessa Kingsland-Lavoie, gestionnaire du marketing. Le ministère de l'Éducation du Québec n'a acheminé aucune directive aux établissements scolaires en ce qui a trait aux voyages scolaires. « Nous continuons d'évaluer la situation », soutient la responsable des relations de presse, Esther Chouinard.

Le Pub Burgundy Lion épinglé par l'OQLF
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C'est à la suite d'une visite d'une agente de l'OQLF que Toby Lyle a reçu un avis lui demandant de réaliser plusieurs changements, dont la modification de l'enseigne de son restaurant. L'Office québécois de la langue française (OQLF) a demandé au propriétaire du Pub Burgundy Lion d'ajouter « des éléments en français » à l'enseigne de son restaurant, sous prétexte que le mot « Burgundy » n'est pas français. « L'affichage sur la façade du restaurant Pub Burgundy Lion n'est pas conforme : Burgundy n'est pas attesté dans la langue française, même s'il fait référence, ici, au quartier Little Burgundy. Des corrections sont à apporter », est-il indiqué dans le courriel envoyé par l'Office québécois de la langue française (OQLF) à Toby Lyle, le propriétaire du restaurant, que La Presse a pu consulter. PHOTO CHARLES WILLIAM PELLETIER, COLLABORATION SPÉCIALE Le propriétaire du Pub Burgundy Lion, Toby Lyle C'est à la suite d'une visite d'une agente de l'OQLF que Toby Lyle a reçu le 10 juillet dernier cet avis lui demandant de réaliser plusieurs changements, dont la modification de l'enseigne de son restaurant, mise en place en 2008. Quelques jours plus tard, il a répondu à l'OQLF qu'il refusait de se plier à cette demande. « C'est que ce n'est pas juste un mot anglais, c'est le nom historique du quartier », explique-t-il en entrevue avec La Presse. Selon lui, « Little Burgundy » est devenu d'usage courant dans les années 1960 et 1970 – le quartier étant le berceau de la communauté noire anglophone à Montréal depuis la fin du XIXe siècle –, et il est encore aujourd'hui couramment utilisé par la population locale. « Pour ces raisons, nous n'apporterons pas de modifications à notre enseigne. Nous estimons qu'en faire ainsi serait un manque de respect envers le quartier qui nous a accueillis et que nous nous efforçons de soutenir depuis notre ouverture en 2008 », a-t-il écrit dans sa réponse envoyée à l'OQLF. Mais mardi, l'OQLF est revenu à la charge. Faute de correction, l'organisme demande à Toby Lyle d'élaborer un programme de francisation auquel il devra se soumettre d'ici le 12 novembre 2025. « Je trouve ça vraiment bizarre qu'on nous dise qu'il y ait un problème alors que ça fait 17 ans qu'on a cette enseigne », soupire Toby Lyle. Il affirme avoir déjà eu des visites de l'OQLF au préalable, mais jamais l'enseigne ne lui avait été mentionnée. J'espère vraiment qu'ils vont changer d'avis et accepter qu'on garde notre enseigne. Toby Lyle, propriétaire du Pub Burgundy Lion Interrogé à ce sujet par La Presse, le porte-parole de l'OQLF, Gilles Payer, a confirmé qu'une visite du restaurant avait bel et bien eu lieu. Il a cependant affirmé que « l'analyse du dossier est toujours en cours, et [qu']il n'y a eu aucune décision finale sur la conformité de l'affichage de la part de l'Office dans ce dossier ». « L'Office poursuit l'analyse du dossier ainsi que l'accompagnement de l'entreprise dans sa démarche de francisation », a-t-il ajouté.

L'alarme devrait sonner chez les fédéralistes
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La Presse

time13 hours ago

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L'ex-journaliste et sénateur André Pratte soupèse les causes et conséquences de la montée de l'appui au souverainisme chez les jeunes de 18 à 34 ans ANDRÉ PRATTE Ancien journaliste et ex-sénateur, l'auteur est consultant en communications et étudiant au doctorat en histoire à l'UQAM « Favorables à 56 % : 'Montée spectaculaire' du souverainisme chez les jeunes1 », titrait La Presse+ le 8 août. Le texte faisait état d'un récent sondage de la firme CROP confirmant un puissant sursaut de l'appui à l'indépendance chez les Québécois âgés de 18 à 34 ans, sursaut d'abord mesuré par Léger en juin. Deux sondages de deux firmes respectées ayant décelé cette tendance, celle-ci est indéniable. Toutefois, avant de tenter d'en comprendre les causes et les conséquences, il faut mettre les choses en perspective. CROP a posé deux questions à l'échantillon de 1000 personnes interrogées cet été. D'abord, on a demandé aux gens s'ils étaient très favorables, plutôt favorables, plutôt défavorables ou très défavorables à la souveraineté du Québec. À cette première question, 56 % des personnes interrogées ont dit qu'elles étaient défavorables à la souveraineté, tandis que 44 % ont dit qu'elles étaient favorables. C'est ici qu'une majorité, soit 56 %, des jeunes ont répondu qu'ils étaient, eux, favorables à la souveraineté, composant ainsi la seule tranche d'âge adhérant au projet indépendantiste. Dans un deuxième temps, CROP a demandé aux répondants s'ils voteraient Oui ou Non s'il y avait un référendum sur la souveraineté du Québec. Une majorité de 59 % des personnes interrogées, soit en gros le même pourcentage que lors du référendum de 1980, ont dit qu'elles voteraient Non, contre 41 % qui voteraient Oui. Le score de l'indépendance est donc un peu plus faible lorsque les Québécois sont confrontés au choix entre Oui et Non dans une consultation populaire que lorsqu'on leur demande s'ils sont favorables ou défavorables à la souveraineté de manière générale. À la question référendaire, les jeunes de 18 à 34 ans répondent Non en majorité (53 %), contre 47 % qui répondent Oui. En juin, Léger mesurait le Oui chez les jeunes au même niveau (48 %). Facteurs divers Ces précisions apportées, il reste évident que l'option souverainiste enregistre un fort regain d'appuis auprès des jeunes. Pourquoi ? Ce n'est pas clair. Aucun évènement précis (par exemple, l'échec du lac Meech en 1990) ne peut expliquer ce sursaut. D'autant que, selon tous les observateurs, les menaces de Donald Trump devaient provoquer au contraire un ralliement autour du Canada. De toute évidence, ce n'est pas ce qui est en train de se produire parmi les Québécois de 18 à 34 ans. Divers facteurs peuvent jouer en faveur de l'option indépendantiste chez les jeunes : l'omniprésence des souverainistes (intellectuels, politiciens, artistes) sur les réseaux sociaux, les difficultés économiques des moins de 35 ans (qui verraient dans l'indépendance une solution possible), la perception qu'un Québec indépendant serait mieux à même de défendre ses intérêts face aux États-Unis de Donald Trump, la jeunesse et le style de leadership du chef du Parti québécois (PQ), Paul St-Pierre Plamondon, qui a pu célébrer une nouvelle victoire dans une élection partielle lundi dans Arthabaska. Le déclin de Québec solidaire (QS), parti dans lequel beaucoup de jeunes avaient mis leurs espoirs, peut aussi jouer ; les 18 à 34 ans ont le goût que la société change, et comme QS ne semble plus en mesure de livrer ce changement en profondeur, ils se tournent vers le PQ et son option. Même si une majorité de 60 % des Québécois continuent de préférer l'option canadienne à la séparation, l'appui d'une proportion croissante de jeunes est une excellente nouvelle pour le mouvement souverainiste. Cet appui insufflera énergie et enthousiasme dans la campagne électorale – et peut-être la campagne référendaire – à venir. À l'inverse, ces données sont – ou à tout le moins, devraient être – un signal d'alarme pour les Québécois qui croient que les intérêts du Québec sont mieux servis au sein de la fédération canadienne. Parmi les politiciens qui prônent cette option, plusieurs avaient l'impression que le débat constitutionnel était mort et enterré, surtout depuis l'élection de M. Trump. Il s'en trouvait aussi un bon nombre pour penser qu'il suffirait, lors des prochaines élections provinciales, d'agiter le spectre du référendum pour repousser la menace péquiste. La montée souverainiste chez les jeunes indique que ni l'une ni l'autre de ces hypothèses n'est vraie. 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