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Iron Maiden à Paris La Défense Arena  : un répertoire de rêve et deux heures folles de concert
Iron Maiden à Paris La Défense Arena  : un répertoire de rêve et deux heures folles de concert

Le Parisien

time4 days ago

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  • Le Parisien

Iron Maiden à Paris La Défense Arena : un répertoire de rêve et deux heures folles de concert

Il y a cinquante ans, un jeune étudiant en architecture nommé Steve Harris monte un groupe de rock, Iron Maiden . Après quatre ans de galères en tous genres, durant lesquels le bassiste travaille comme dessinateur ou balayeur de rues, un contrat avec une maison de disques est enfin signé. La légende est en marche... Un demi-siècle plus tard, Iron Maiden, devenu l'un des titans du metal, célèbre ses cinq décennies d'existence avec une tournée baptisée « Run For Your Lives World Tour 2025-26 ». Et suite à un passage par le festival les Eurockéennes, le 3 juillet à Belfort, ce n'est pas une étape parisienne mais bien deux qui sont proposées en France, et de plus dans la plus grande salle couverte d'Europe, Paris La Défense Arena, 45 000 places !

La scène Véga de Paléo cache une histoire étonnante
La scène Véga de Paléo cache une histoire étonnante

24 Heures

time12-07-2025

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La scène Véga de Paléo cache une histoire étonnante

Accueil | Culture | Festivals | Au moment de faire sa révolution, en 2022, le festival avait dévoilé cette innovation majeure. Visite guidée d'une scène pleine de surprises. Publié aujourd'hui à 12h25 Depuis 2022, Véga est la deuxième scène de Paléo en termes de capacité. Elle peut accueillir jusqu'à 20'000 personnes selon les conditions. Florian Cella En bref: Depuis 2022, elle est la deuxième scène de Paléo en termes de capacité – avec pas moins de 20'000 personnes. On le sait moins, mais Véga a aussi une histoire pour le moins rocambolesque. Stéphane Python , responsable des constructions depuis les années 90, est le gardien de tous ses secrets. Il nous fait une visite guidée, à dix jours du coup d'envoi du festival, alors que le montage bat son plein. Stéphane Python est le responsable des constructions depuis trente-cinq ans environ. Florian Cella Avant Nyon, Belfort Si elle est née et a fait son baptême du feu à Paléo, la scène Véga est une sacrée globe-trotteuse, puisqu'elle est régulièrement louée par d'autres manifestations. «C'est en train de devenir une référence au niveau européen», résume Stéphane Python non sans fierté, sur le chemin qui mène du «chalet des constructions», près de l'installation au nord-est du terrain. Iron Maiden à Belfort, le 3 juillet. AFP Avant d'arriver sur la plaine de l'Asse en début de semaine, Véga a ainsi servi de scène principale aux Eurockéennes de Belfort, début juillet. «En la voyant pour la première fois en 2022, les organisateurs jurassiens se sont dit qu'elle était quand même pas mal foutue! Elle est haute, elle attire l'œil de loin, elle a de la gueule… Et elle est particulièrement pratique à utiliser pour de nouvelles productions, toujours plus grandes et avec des décors imposants.» Une innovation technologique, véritable prouesse visuelle, qu'on doit à l'entreprise française NTS, référence dans la conception et l'installation de structures scéniques. Pour l'instant, Paléo, qui n'est pas propriétaire de la scène, a signé un accord avec le concepteur pour cinq éditions durant lesquelles la très prisée Véga sera louée au même prix. Un montant qui reste d'ailleurs confidentiel, tout comme sa prochaine destination sur la route des festivals. Un bébé né pendant le Covid «Les premières réflexions quant à une scène de ce genre remontent à vingt ans, se souvient Stéphane Python. Ce n'est qu'au bout d'une dizaine d'années, en 2017, qu'on a commencé à travailler sur ce qu'on a appelé «le grand chambardement.» La scène Véga a beau faire le tour des festivals d'Europe, elle n'a pas toujours eu apparence identique. Florian Cella Ces réflexions, qui concernaient le réaménagement des terrains du festival, avaient été contraintes par le projet de la compagnie ferroviaire du Nyon-Saint-Cergue de construire un dépôt atelier sur le site de l'Asse. Fin 2019, les organisateurs présentaient les contours que prendrait le festival dans le futur. On apprenait entre autres que dès 2020, les Arches laisseraient place à une nouvelle scène «d'une capacité de 5000 à 18'000 spectateurs». On le sait, la pandémie de Covid-19 a repoussé cette spectaculaire mue, en interrompant le festival pendant deux ans. Mais ce hiatus a aussi eu du bon, en permettant de penser, dessiner et construire la scène Véga. «On a eu tout plein de temps pour réfléchir. C'est donc durant ces deux années que Véga a été conçue», souligne Stéphane Python. Une vingtaine de pros pour le montage Il faut près de deux semaines pour monter ce monstre de 150 tonnes, contre environ une semaine pour le démontage. Au total, ce sont 25 professionnels qui œuvrent quotidiennement pour que Véga se déploie à temps sur la plaine de l'Asse. Ce jour-là, à dix jours du coup d'envoi de la manifestation, on est forcément impressionnés en les observant munis de baudriers et perchés à plus de 20 mètres de haut, s'attelant à emballer la puissante structure métallique d'une vaste bâche. Vingt-cinq professionnels travaillent près de deux semaines au montage de Véga. Florian Cella / Tamedia «Lundi, ils démontaient les bâches à Belfort; mardi, elles étaient mises dans un camion; mercredi, elles ont été livrées à Nyon après le passage à la douane, et d'ici à dimanche, elles auront fini d'être installées, énumère le responsable des constructions. Dessiner ou financer une installation du style, c'est une chose; savoir comment la monter, c'est le fruit d'un savoir-faire exceptionnel. Vous n'avez pas le droit à l'erreur.» Un transit pour des dizaines de camions Derrière le monstre, à l'abri des regards, une grande place recouverte d'un revêtement étanche est le théâtre d'innombrables va-et-vient de camions – «une dizaine de semi-remorques liés à Véga chaque jour!» – transportant le matériel des artistes. Juste à côté, Stéphane Python désigne une zone un peu plus large qui accueille les «Tour Bus» des têtes d'affiche et de leurs équipes. Derrière le monstre, une grande place recouverte d'un revêtement étanche est le théâtre d'innombrables va-et-vient de camions. Florian Cella / Tamedia Sous la scène, une forêt ultradense d'échafaudages et de poutres en bois, auxquels les dizaines de bénévoles affectés à cette scène accrochent leurs hamacs. Histoire de pouvoir voler quelques heures de sommeil ici et là, quand leur emploi du temps leur en laisse la chance. Les bénévoles affectés à la scène Véga accrochent leur hamac sous l'installation. Florian Cella / Tamedia Une configuration hypermodulable Avec sa belle hauteur de 23 mètres, tout est fait pour pouvoir y suspendre des éléments de décor, de son ou de lumière. Résistance maximum? «Quarante tonnes!». L'infrastructure est aussi très modulable. «D'un lieu à l'autre, elle est toujours construite un petit peu différemment et chaque événement peut apporter sa patte», note Stéphane Python. Pourquoi «Véga»? Le nom de la scène est celui de l'étoile la plus lumineuse de la constellation de la Lyre. «C'est également la deuxième étoile à avoir été photographiée par l'humain après le soleil», glisse Bastien Bento, responsable de la communication de Paléo. Au sein d'autres festivals, la structure ne garde toutefois pas le même nom. Au Cabaret Vert, festival de Charleville-Mézières (F), elle se nomme «Zanzibar». Aux Eurockéennes, c'est tout simplement la Grande Scène. Public éparpillé Concert de Sean Paul en 2024 à Véga. Les curieux observent le chanteur de loin. Pierre Albouy En 2024, on prenait conscience d'une menue faiblesse de la scène (ou plutôt de son emplacement) durant le concert du chanteur de dancehall Sean Paul. Alors que les fans inconditionnels étaient concentrés sur l'avant, de nombreux curieux ou simples gens de passage ont eu tendance à bloquer l'accès vers le cœur de la fosse en restant postés sur l'arrière du terrain, donnant un sentiment d'éparpillement. «C'est généralement le cas avec des concerts ultrafédérateurs, reconnaît Stéphane Python. Cette année, nous avons donc choisi d'enlever une imposante structure pour les bénévoles qui se trouvait en face de Véga, justement pour favoriser l'accès des festivaliers.» Davantage sur le Paléo Festival Marine Dupasquier est journaliste à la rubrique Vaud & Régions depuis 2020 et couvre essentiellement la région de Nyon. Sensible aux thématiques locales, elle a effectué ses premières piges au Journal de Morges. Plus d'infos Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

Hydrogène : McPhy repris à la barre du tribunal par John Cockerill
Hydrogène : McPhy repris à la barre du tribunal par John Cockerill

Le Figaro

time08-07-2025

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  • Le Figaro

Hydrogène : McPhy repris à la barre du tribunal par John Cockerill

Mis en liquidation en mai, le fabricant d'électrolyseur est finalement racheté par un concurrent qui sauve 51 emplois à Belfort, soit 70% des effectifs. Ce devait être une des belles histoires de la réindustrialisation, du programme France 2030 et de la stratégie hydrogène française. La catastrophe industrielle a été évitée de peu, avec la reprise ce mardi de McPhy par la société belge John Cockerill, à la barre du tribunal de commerce de Belfort. L'opération «garantit la continuité du site de Belfort et l'industrialisation de l'électrolyse alcaline en France. Une bonne nouvelle pour l'émergence de cette filière importante pour la décarbonation de l'industrie», s'est félicité Marc Ferracci, le ministre de l'industrie et de l'énergie sur ses réseaux sociaux, après avoir œuvré pour que l'entreprise reste sous pavillon tricolore. 51 emplois, soit 70% des effectifs sont sauvés. La cession s'élève à 600.000 euros selon le jugement. Avec cette reprise, John Cockerill « souhaite créer un 'champion mondial de l'hydrogène', en développant un nouveau produit, le 'stack MoJo', fruit de la combinaison des expertises technologiques et industrielles de John Cockerill Hydrogen et de McPhy Energy», est-il indiqué dans le jugement, consulté par un journaliste de l'AFP. Publicité Les ambitions affichées en 2022 par la start-up française sont néanmoins jetées aux oubliettes. McPhy, qui a bénéficié de 114 millions d'euros d'aides publiques, envisageait de recruter 450 personnes, après avoir construit une méga-usine, inaugurée en juin 2024, pour y produire des électrolyseurs. Ces équipements sont destinés à la production d'hydrogène décarboné, obtenu par électrolyse de l'eau. Un procédé gourmand en électricité, deux à trois fois plus cher que la production d'hydrogène à partir de gaz naturel, mais bien moins polluant. C'est tout l'enjeu de cette filière : parvenir à décarboner l'industrie en lui fournissant un hydrogène «vert». Mais en France, la demande n'est pas au rendez-vous. McPhy n'a jamais pu faire tourner sa gigafactory, faute de commandes suffisantes. L'avenir dira si le nouveau projet aura un meilleur avenir.

Le Sénat veut «mesure l'impact financier de toutes les énergies»
Le Sénat veut «mesure l'impact financier de toutes les énergies»

Le Figaro

time08-07-2025

  • Le Figaro

Le Sénat veut «mesure l'impact financier de toutes les énergies»

La haute assemblée examine en deuxième lecture la très débattue PPL Grémillet. Ce mardi après-midi, les sénateurs débattront en seconde lecture de la Proposition de loi portant programmation nationale et simplification normative dans le secteur économique de l'énergie, dite PPL Grémillet. Les discussions sont placées sous l'influence de la tribune cosignée notamment par Bruno Retailleau, publiée par Le Figaro. Ce texte fait désormais référence pour les LR, comme le fait pour le gouvernement le discours de Belfort prononcé par le président de la république en 2022, et qui actait la relance du nucléaire en France. «Le texte revient au Sénat, tel que voté en octobre. En seconde lecture, la règle de l'entonnoir s'applique», explique Dominique Estrosi Sassone, la présidente de la Commission des affaires économiques du Sénat (LR). Cette règle prévaut en raison du rejet du texte en première lecture par l'Assemblée nationale. De fait, tout sujet nouveau, même en lien avec le texte, ne pourra pas être retenu. Différents amendements sont supprimés, comme la réouverture de Fessenheim, la réintroduction de tarifs réglementés pour le gaz ou encore la transformation d'EDF en établissement public intérêt économique. Publicité Du très épineux sujet du moratoire sur les énergies renouvelables, il reste la volonté de mettre en place une évaluation du coût de l'énergie. De toutes les énergies. La production d'électricité éolienne, solaire est concernée; mais aussi le nucléaire. Et c'est nouveau. Cela devrait permettre de dépassionner les débats, avec des chiffres précis répondant à deux questions. Combien coûte le développement des installations de production d'électricité au contribuable? Et quel est le prix de l'électricité produite? Cette évaluation «reviendra au gouvernement», ont précisé les rapporteurs du texte. En clair, elle sera réalisée par l'exécutif, et non par les parlementaires. À condition que la PPL soit adoptée. Les rapporteurs du texte ont aussi insisté sur la nécessité de voter la PPL avant que ne soit publié le décret d'application de la programmation pluriannuelle de l'énergie. C'est-à-dire au plus tôt, mi-octobre, avec l'objectif d'arriver à un mix énergétique composé de 2/3 de nucléaire en 2030 et au moins la moitié en 2050. Cette évolution ne signifie pas qu'il y aura moins de réacteurs, mais que la production - et la consommation - d'électricité devraient progresser dans le pays, au détriment des énergies fossiles. «Sinon, ce n'est pas plus la peine de parler de souveraineté», a rappelé Daniel Grémillet.

« C'est inacceptable » : Matthieu Pigasse dénonce l'interdiction du concert de Freeze Corleone aux Eurockéennes
« C'est inacceptable » : Matthieu Pigasse dénonce l'interdiction du concert de Freeze Corleone aux Eurockéennes

Le Figaro

time07-07-2025

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« C'est inacceptable » : Matthieu Pigasse dénonce l'interdiction du concert de Freeze Corleone aux Eurockéennes

La préfecture a ordonné l'annulation de la venue du rappeur au festival de Belfort. Pour le président de la manifestation, cette décision «porte atteinte à la liberté fondamentale, la liberté d'expression, de création et de programmation». Le président des Eurockéennes, Matthieu Pigasse, a vigoureusement dénoncé dimanche 6 juillet l'interdiction préfectorale du concert du rappeur Freeze Corleone, y voyant une décision « politique ». Freeze Corleone, régulièrement accusé d'antisémitisme et d'homophobie, mais jamais condamné pour ses textes, a vu plusieurs de ses concerts annulés ces derniers mois à Lille, Lyon ou Nantes. À découvrir TV ce soir : retrouver notre sélection du jour La décision du préfet du Territoire de Belfort, Alain Charrier, d'interdire son concert aux Eurockéennes de Belfort, qui devait se dérouler le 6 juillet, a été validée le vendredi 4 juillet par le tribunal administratif. « Nous condamnons les propos d'incitation à la haine, les propos racistes et antisémites. Ceci étant dit, cette décision porte atteinte à la liberté fondamentale, la liberté d'expression, de création et de programmation. Interdire un concert, c'est interdire à chacun de penser, de débattre, de ressentir », a déclaré Matthieu Pigasse, président du festival, lors d'une conférence de presse le 6 juillet. Publicité Il a insisté sur le caractère inédit de l'interdiction de ce concert. « Jamais en 35 ans d'existence [du festival], un concert n'avait été interdit, jamais », a-t-il martelé, assurant qu'« aucun des concerts » de Freeze Corleone n'a donné lieu « à des troubles publics. » Matthieu Pigasse s'en est aussi pris au juge des référés de Besançon. « Il a considéré que dans un festival regroupant 50 concerts, ce n'était pas grave d'interdire un artiste », a-t-il déploré. « Il a oublié que c'est constitutif d'une censure, c'est inacceptable. » 130 000 spectateurs en quatre jours Jean-Paul Roland, directeur du festival, a précisé que plusieurs précautions avaient été prises pour accueillir Freeze Corleone, notamment un contrat incluant une clause comportementale. « Il y avait une clause particulière qui mentionnait qu'aucun propos condamnable ne devait être diffusé. On avait demandé la liste des chansons et des paroles en entier », a-t-il expliqué. Malgré la polémique, le festival a attiré 130 000 spectateurs sur quatre jours, signant la deuxième plus grande édition de son histoire. « Iron Maiden a été un grand moment, avec une communion avec le public que j'ai rarement vue », a salué Kem Lalot, programmateur du festival. Il a aussi tenu à défendre le groupe controversé Kneecap, également ciblé par la préfecture, rappelant qu'ils ont « joué à Glastonbury , le plus gros festival du monde, sans aucun problème. » Autre fait marquant de cette 35e édition : un record d'affluence de personnes en situation de handicap, avec 1 500 festivaliers concernés, dont 600 pour la seule journée du jeudi 3 juillet. Les Eurockéennes reviendront du 2 au 5 juillet 2026.

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