Dernières actualités avec #BezalelSmotrich


Le Parisien
5 days ago
- Politics
- Le Parisien
Gaza : Netanyahou étudie « d'autres options » que les négociations pour libérer les otages
Alors que les pourparlers entre Israël et le Hamas sont dans l'impasse, Benyamin Netanyahou a déclaré vendredi étudier « d'autres options » pour parvenir à la libération des otages encore retenus dans la bande de Gaza. Sur les 251 personnes enlevées le 7 octobre 2023, 49 restent otages à Gaza, dont 27 ont été déclarées mortes par l'armée. « Le Hamas est l'obstacle à un accord de libération des otages », a affirmé le Premier ministre israélien dans un communiqué, ajoutant qu'Israël étudiait actuellement d'autres options pour ramener les otages chez eux, en concertation avec les Américains. Il affirme vouloir « mettre fin au règne terroriste du Hamas et garantir une paix durable pour Israël et notre région. » Le chef du gouvernement n'a pas précisé quelles étaient ces alternatives. Mais la déclaration intervient au lendemain de l'échec acté des discussions menées à Doha, sous l'égide du Qatar, de l'Égypte et des États-Unis. L'émissaire américain Steve Witkoff a rappelé son équipe pour consultations, accusant le Hamas de faire traîner les négociations. En Israël, les voix les plus à droite du gouvernement ont aussitôt réagi. Le ministre de la Sécurité nationale, Itamar Ben Gvir, a réclamé dans un communiqué sur Telegram « l'arrêt complet de l'aide humanitaire », « l'occupation totale de Gaza » et « la destruction du Hamas ». Il appelle Netanyahou à en donner « immédiatement l'ordre ». Le ministre des Finances, Bezalel Smotrich, a quant à lui salué l'échec des discussions, qualifiées de « processus humiliant », et exhorté le Premier ministre à « passer à la victoire ». Ces déclarations interviennent alors que la guerre menée par Israël contre le Hamas dure depuis plus de neuf mois. Le Hamas, par la voix de Bassem Naïm, a accusé vendredi l'émissaire américain d'un revirement. « Ses déclarations vont à l'encontre de l'esprit du dernier cycle de discussions. Il sait très bien ce qui s'est réellement dit », a-t-il réagi auprès de l'AFP, y voyant un alignement clair sur la position israélienne. L'enclave palestinienne est en outre frappée par une grave famine causée par le blocus de l'armée israélienne qui empêche l'aide humanitaire d'être livrée dans le territoire palestinien.


Le Parisien
23-07-2025
- Politics
- Le Parisien
L'extrême droite israélienne discute d'un plan pour transformer Gaza en « riviera »
« La Riviera à Gaza : de la vision à la réalité. » C'est le nom de la réunion publique des dirigeants de l' extrême droite israélienne qui s'est tenue ce mardi 22 juillet au Parlement à Jérusalem. L'objectif de cette rencontre était de discuter d'un plan visant à transformer en « riviera » la bande de Gaza , à l'heure où les habitants de ce territoire sont confrontés à la famine . La guerre à Gaza, déclenchée par une attaque d'une violence sans précédent menée le 7 octobre 2023 par le mouvement islamiste palestinien Hamas en Israël, a provoqué un désastre humanitaire et la mort de dizaines de milliers de personnes. La réunion s'est tenue sous l'égide de certains des membres les plus radicaux de l'extrême droite israélienne. Y ont participé notamment le ministre des Finances, Bezalel Smotrich , et la militante Daniella Weiss, fervente partisane des colonies juives à Gaza. En février dernier, le président américain Donald Trump avait suscité un tollé en déclarant que les États-Unis prendraient le contrôle de Gaza et en ferait la « Riviera » du Moyen-Orient, une fois vidée de ses habitants palestiniens. Les participants à la réunion de la Knesset ont discuté d'un « plan directeur » élaboré par le mouvement pro colonies de Daniella Weiss pour rétablir une présence juive permanente à Gaza. Ce plan détaillé prévoit la construction de logements pour 1,2 million de juifs, ainsi que le développement de zones industrielles et agricoles et de complexes touristiques sur la côte. Huit colonies installées dans la bande de Gaza avaient été démantelées en 2005 avec le retrait unilatéral israélien du territoire après 38 ans d'occupation. Depuis, une frange de la société israélienne, petite mais très active, réclame la réinstallation des colonies à Gaza. Ces voix se sont fait entendre de plus en plus après l'attaque du 7-Octobre. Celle-ci a entraîné côté israélien la mort de 1 219 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP réalisé à partir de données officielles. Sur les 251 personnes enlevées ce jour-là, 49 sont toujours otages à Gaza, dont 27 ont été déclarées mortes par l'armée. En riposte, Israël a lancé une campagne militaire d'envergure à Gaza qui a coûté la vie à 59 106 personnes, majoritairement des civils, selon des données du ministère de la Santé à Gaza, jugées fiables par l'ONU.